Mardi matin, lors d’un tête-à-tête avec le pays hôte, l’opposition politico-militaire a demandé à l'unanimité la médiation officielle du Qatar. Le Qatar aurait exprimé son accord à condition que le gouvernement tchadien donne son accord. La balle est désormais dans le camp du gouvernement tchadien qui peine à répondre officiellement. Il convient de rappeler que si Qatar s’empare de la médiation, les pourparlers seront non seulement officialisés, mais ils se feront en présence de la communauté internationale laquelle va exiger le strict respect des résolutions finales engageant les deux parties. Le Tchad, serait-il prêt à officialiser les pourparlers avec les politico-militaires ?
Lundi 21 mars, à la bibliothèque nationale de N’Djamena, le comité technique a restitué son rapport au Ministre d’Etat à la réconciliation nationale et au dialogue M. Alcheikh, en présence d’une équipe des cinq experts qui a présenté le rapport à l’assistance. La présentation a été faite autour des cinq thèmes ci-dessous :
1- La paix, cohésion sociale et réconciliation nationale ;
2- La forme de l’Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral ;
3- Les droits et libertés fondamentales ;
4- Les politiques publiques sectorielles ;
5- Les questions sociétales.
La parole, n’a malheureusement été donnée qu’à quelques personnes triées sur le volet, selon plusieurs participants repartis déçus. La séance a été très tôt levée sans accorder d’importance au débat. « Ce n’est pas professionnel », s’est ainsi exprimé un participant qui a quitté l’événement très tôt.
Il y a toutefois, dans le rapport technique des passages très intéressants, à en croire un proche du dossier. Le rapport technique n’a pas perdu de vue des sujets importants comme la nécessité de la justice sociale, une armée tchadienne républicaine, la forme de l’Etat, les réformes institutionnelles, le processus électoral, pour tourner la page des cycles infernaux de la violence et de la guerre. Les experts qui ont, dans leurs introductions, survolé l’historiographie du Tchad, ont abordé la question du pré-dialogue qui se tient à Doha (Qatar) et qui peine à décoller. Ils ont en même temps mentionné la question de manipulation qui se focalise sur les fibres religieuses, ethniques, culturelles et régionales.
Selon le point de vue des experts, la forme de l’Etat actuel n’est pas un problème en soit pour le Tchad, mais plutôt c’est la gouvernance qui est une source du disfonctionnement.
Pour la première fois, une équipe de quatre experts du CEDPE a pris part à cette rencontre. Elle était conduite par le vice-président M. Ibrahim Youssouf Moussa accompagné de Agassiz Baroum, Kébir Mahamat Abdoulaye et Melle Irène Ngaro.
Lundi 21 mars, à la bibliothèque nationale de N’Djamena, le comité technique a restitué son rapport au Ministre d’Etat à la réconciliation nationale et au dialogue M. Alcheikh, en présence d’une équipe des cinq experts qui a présenté le rapport à l’assistance. La présentation a été faite autour des cinq thèmes ci-dessous :
1- La paix, cohésion sociale et réconciliation nationale ;
2- La forme de l’Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral ;
3- Les droits et libertés fondamentales ;
4- Les politiques publiques sectorielles ;
5- Les questions sociétales.
La parole, n’a malheureusement été donnée qu’à quelques personnes triées sur le volet, selon plusieurs participants repartis déçus. La séance a été très tôt levée sans accorder d’importance au débat. « Ce n’est pas professionnel », s’est ainsi exprimé un participant qui a quitté l’événement très tôt.
Il y a toutefois, dans le rapport technique des passages très intéressants, à en croire un proche du dossier. Le rapport technique n’a pas perdu de vue des sujets importants comme la nécessité de la justice sociale, une armée tchadienne républicaine, la forme de l’Etat, les réformes institutionnelles, le processus électoral, pour tourner la page des cycles infernaux de la violence et de la guerre. Les experts qui ont, dans leurs introductions, survolé l’historiographie du Tchad, ont abordé la question du pré-dialogue qui se tient à Doha (Qatar) et qui peine à décoller. Ils ont en même temps mentionné la question de manipulation qui se focalise sur les fibres religieuses, ethniques, culturelles et régionales.
Selon le point de vue des experts, la forme de l’Etat actuel n’est pas un problème en soit pour le Tchad, mais plutôt c’est la gouvernance qui est une source du disfonctionnement.
Pour la première fois, une équipe de quatre experts du CEDPE a pris part à cette rencontre. Elle était conduite par le vice-président M. Ibrahim Youssouf Moussa accompagné de Agassiz Baroum, Kébir Mahamat Abdoulaye et Melle Irène Ngaro.