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TCHAD

10 Fcfa sur le litre du carburant, on collectera annuellement plus de 9 milliards pour financer les « écoles rurales »


Alwihda Info | Par - 21 Juillet 2011



Sadam Ahmat Yacoub

10 Fcfa sur le litre du carburant, on collectera annuellement plus de 9 milliards pour financer les « écoles rurales »
En publiant les deux images, on a voulu évoquer le sort de nos élèves en comparaison avec ceux qui sont d’ailleurs. Imaginons qu’un écolier tchadien qui étudie dans des conditions aussi déplorables comme s’asseoir sur des cailloux pour étudier dans une classe en paille, avec un ventre creux, a moitié nu ou avec un habit complètement déchiré tel qu’on le voit sur l’image; cet écolier on l’imagine grandir et devenir un haut responsable et il doit aller diriger des négociations pour défendre un dossier national avec un étranger qui a étudié dans des très bonnes conditions. Comment vont-ils discuter? N’aura-t-il pas quelque part un complexe ou une faiblesse? Je ne voudrai pas être chauviniste en prétendant que mon pays est le plus…..le plus et le plus de tous les autres. Je voudrai être réaliste dans mon chiffon d’article. Et c’est pourquoi, je me suis posé quelques questions: A la fin de sa scolarité ne sera-t-il pas affecté par la terrible situation qu’il a vécue dans sa scolarité?

10 Fcfa sur le litre du carburant, on collectera annuellement plus de 9 milliards pour financer les « écoles rurales »

Le pétrole va-t-il profiter à la future génération ?

La situation dans laquelle évoluent nos élèves surtout dans le Tchad profond reste inquiétante. Même si, il faut le reconnaître, le gouvernement a fait un grand effort qui se limite aux grandes agglomérations. Dans la plupart des villages, rien n’indique que le pays est pétrolier. Si, en profitant de la manne pétrolière, on ne s’investit pas, dès maintenant, de la manière la plus musclée dans l’enseignent, qu’attendra le pays de la nouvelle et future génération? Maladies, corruption, détournement de fonds publics  etc. pour éradiquer les fléaux qui affectent le pays on ne doit que compter sur l’éducation de base eninjectant une partie importante de budget pour le bien être de ces enfants. Comment comprendre qu’il existe aujourd’hui encore des écoles en paille, des enfants assieds sur des cailloux, des enseignants contractuels sans aucun niveau éducatif et non motivés? L’inauguration du pétrole de Koudalwa qui coule vers Dermaya est une bonne chose mais j’aurai souhaité qu’on annonce à cette occasion, des mesures importantes comme « plus jamais des écoles en paille d’ici deux ans ». 
 
On dit que cette raffinerie est en mesure de produire annuellement près de 845 000 tonnes ( entre essence, kérosène, polypropylène, gaz de pétrole liquéfié (GPL) et essence combustible (fuel). En ajoutant au prix réel du litre 10 francs, on peut facilement collecter quelques 9 milliards de Francs. Cette somme sera consacrée à la construction et l’amélioration des « écoles rurales ». Avec cet argent, il est possible de financer la construction des belles écoles, de les équiper et d’assurer la cantine des élèves à l’instar des pays développés. 
 
D’une manière générale notons que tous travaux avancent dans le sens positif grâce aux efforts fournis par le Tchad et la Chine.

 En publiant les deux images, on a voulu évoquer le sort de nos élèves en comparaison avec ceux qui sont d’ailleurs. Imaginons qu’un écolier tchadien qui étudie dans des conditions aussi déplorables comme s’asseoir sur des cailloux pour étudier dans une classe en paille, avec un ventre creux, a moitié nu ou avec un habit complètement déchiré tel qu’on le voit sur l’image; cet écolier on l’imagine grandir et devenir un haut responsable et il doit aller diriger des négociations pour défendre un dossier national avec un étranger qui a étudié dans des très bonnes conditions. Comment vont-ils discuter? N’aura-t-il pas quelque part un complexe ou une faiblesse? Je ne voudrai pas être chauviniste en prétendant que mon pays est le plus…..le plus et le plus de tous les autres. Je voudrai être réaliste dans mon chiffon d’article. Et c’est pourquoi, je me suis posé quelques questions: A la fin de sa scolarité ne sera-t-il pas affecté par la terrible situation qu’il a vécue dans sa scolarité?
 
 
Le pétrole va-t-il profiter à la future génération ?
 
La situation dans laquelle évoluent nos élèves surtout dans le Tchad profond reste inquiétante. Même si, il faut le reconnaître, le gouvernement a fait un grand effort qui se limite aux grandes agglomérations. Dans la plupart des villages, rien n’indique que le pays est pétrolier. Si, en profitant de la manne pétrolière, on ne s’investit pas, dès maintenant, de la manière la plus musclée dans l’enseignent, qu’attendra le pays de la nouvelle et future génération? Maladies, corruption, détournement de fonds publics  etc. pour éradiquer les fléaux qui affectent le pays on ne doit que compter sur l’éducation de base eninjectant une partie importante de budget pour le bien être de ces enfants. Comment comprendre qu’il existe aujourd’hui encore des écoles en paille, des enfants assieds sur des cailloux, des enseignants contractuels sans aucun niveau éducatif et non motivés? L’inauguration du pétrole de Koudalwa qui coule vers Dermaya est une bonne chose mais j’aurai souhaité qu’on annonce à cette occasion, des mesures importantes comme « plus jamais des écoles en paille d’ici deux ans ». 
 
On dit que cette raffinerie est en mesure de produire annuellement près de 845 000 tonnes ( entre essence, kérosène, polypropylène, gaz de pétrole liquéfié (GPL) et essence combustible (fuel). En ajoutant au prix réel du litre 10 francs, on peut facilement collecter quelques 9 milliards de Francs. Cette somme sera consacrée à la construction et l’amélioration des « écoles rurales ». Avec cet argent, il est possible de financer la construction des belles écoles, de les équiper et d’assurer la cantine des élèves à l’instar des pays développés. 
 
D’une manière générale notons que tous travaux avancent dans le sens positif grâce aux efforts fournis par le Tchad et la Chine.



1.Posté par MABALI le 24/07/2011 15:55 | Alerter
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L'idée d'une taxe sur le pétrole en faveur de l'éducation, me semble à priori, ingénieuse. Vu la situation déplorable du secteur éducatif tchadien, cette contribution viendrait à point nommé.
Toutefois il serait intéressant d'identifier d'abord les problèmes dont souffrent ce secteur avant de songer aux éventuelles solutions. Les problèmes sont si profonds que la solution financière seule ne suffirait pas. Le manque d'infrastructures (salle de classe, accessoires,...) est lié à une mauvaise allocation de ressources. Nombreuses sont des écoles créées sans tenir compte des critères démographiques des zones bénéficiaires; notammant, il existe des écoles vides alors que d'autres sont en plétore. Le même constat s'observe également dans l'allocation du personnel. Un simple ratio enseignants/écoles de n'djaména comparé à l'ensemble des autres provinces nous édifiera, trois à quatre enseignants dans une classe à n'djamena (exemple école "chigne") contre un pour un cycle primaire complet (exemple N'guelia dans le lac).
Vouloir financer le secteur éducatif par une taxe assise la consommation, car c'est de cela qu'il s'agit, est une chose et résoudre les problèmes de ce secteur en est une autre.
10 frs CFA/libre de pétrole (hors pétrole lampant) est une bonne idée. La consommation de ces combustibles étant faites par, au moins, la classe moyenne. Mais avant tout, il faut résoudre ce problème de mauvaise allocation de ressources, d'où la responsabilité des autorités est vivement interpellée.

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