Six rhinocéros noirs en provenance de l'Afrique du Sud seront bientôt réintroduites au Tchad, a annoncé ce matin le ministre de l’environnement et de la pêche, Ahmat Mbodou. Alwihda Info
Le ministre de l'Environnement et de la pêche Ahmat Mbodou a fait, ce mercredi 18 octobre 2017, à son bureau, une conférence de presse relative à la signature de deux protocoles d'accord entre le gouvernement du Tchad et celui de l'Afrique du Sud dans le domaine de la conservation et la gestion de la biodiversité.
Les accords prévoient également la réintroduction du rhinocéros noir en république du Tchad.
Le premier accord est un protocole d'entente signé à Pretoria le 8 octobre 2017 qui a pour objectif de promouvoir la coopération entre les scientifiques, les décideurs, les régulateurs et les agents des deux pays dans le domaine de la gestion de la biodiversité, la conservation et la protection de l'Environnement. L’accord devrait se traduire par des échanges d’informations et des visites d’experts.
Le second accord permettra d'offrir au Tchad la réintroduction du rhinocéros noir au Parc National de Zakouma.
Un accord de partenariat révisé a été signé le 10 octobre 2017 à Johannesburg, entre le gouvernement du Tchad et l'ONG de conservation African Park Network qui offre au Tchad les possibilités de conserver durablement les espèces menacées de disparition.
Le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Ahmat Mbodou a échangé avec les hommes des médias sur le nombre de rhinocéros, le retour éventuel de ces rhinocéros en Afrique du Sud, la lutte contre le braconnage, les retombées de cet accord pour le Tchad et la contrepartie débloquée par le Tchad en vue de la signature de l’accord.
Répondant aux questions du journaliste, le ministre de l'Environnement et de la Pêche a salué la disponibilité de l'Afrique du Sud qui a accepté de mettre à la disposition du Tchad 6 rhinocéros noires dont 4 femelles et 2 mâles.
Ces animaux, dit-il, seront réintroduits en mars et en avril. Selon le ministre, ils pourront facilement s'adapter à notre environnement sachant qu’ils étaient déjà présents avant les événements douloureux de 1979.
Par ailleurs, le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Ahmat Mbodou a souligné que le prix payé pour obtenir ces rhinocéros est le fruit d’une coopération agissante entre les deux pays.
L'Afrique du Sud est assurée du meilleur système en matière de protection des espèces rares. Elle dispose d’une efficacité dans la lutte contre le braconnage, d’où l’engagement total du Tchad.
« Nous avons évalué notre accord qui nous lie avec African Parks Network. Les objectifs sont atteints. L'African Parks Network est une structure qui dispose de toute la capacité de mobilisation des fonds et de l'expertise, ce qui lui permet de disposer de la gestion de huit parcs en Afrique », a expliqué le ministre de l'Environnement et de la Pêche Ahmat Ambadou.
Les retombées de la réintroduction de ces rhinocéros sont humanitaires et relèvent de la survie du Tchad. Ces accords sont les résultats satisfaisants auxquels les pays sont parvenus. « Ils découlent directement de la volonté du président Idriss Deby et de son homologue Sud africain en matière de conservation et de gestion durable de faune », a conclut le ministre.
Les accords prévoient également la réintroduction du rhinocéros noir en république du Tchad.
Le premier accord est un protocole d'entente signé à Pretoria le 8 octobre 2017 qui a pour objectif de promouvoir la coopération entre les scientifiques, les décideurs, les régulateurs et les agents des deux pays dans le domaine de la gestion de la biodiversité, la conservation et la protection de l'Environnement. L’accord devrait se traduire par des échanges d’informations et des visites d’experts.
Le second accord permettra d'offrir au Tchad la réintroduction du rhinocéros noir au Parc National de Zakouma.
Un accord de partenariat révisé a été signé le 10 octobre 2017 à Johannesburg, entre le gouvernement du Tchad et l'ONG de conservation African Park Network qui offre au Tchad les possibilités de conserver durablement les espèces menacées de disparition.
Le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Ahmat Mbodou a échangé avec les hommes des médias sur le nombre de rhinocéros, le retour éventuel de ces rhinocéros en Afrique du Sud, la lutte contre le braconnage, les retombées de cet accord pour le Tchad et la contrepartie débloquée par le Tchad en vue de la signature de l’accord.
Répondant aux questions du journaliste, le ministre de l'Environnement et de la Pêche a salué la disponibilité de l'Afrique du Sud qui a accepté de mettre à la disposition du Tchad 6 rhinocéros noires dont 4 femelles et 2 mâles.
Ces animaux, dit-il, seront réintroduits en mars et en avril. Selon le ministre, ils pourront facilement s'adapter à notre environnement sachant qu’ils étaient déjà présents avant les événements douloureux de 1979.
Par ailleurs, le ministre de l'Environnement et de la Pêche, Ahmat Mbodou a souligné que le prix payé pour obtenir ces rhinocéros est le fruit d’une coopération agissante entre les deux pays.
L'Afrique du Sud est assurée du meilleur système en matière de protection des espèces rares. Elle dispose d’une efficacité dans la lutte contre le braconnage, d’où l’engagement total du Tchad.
« Nous avons évalué notre accord qui nous lie avec African Parks Network. Les objectifs sont atteints. L'African Parks Network est une structure qui dispose de toute la capacité de mobilisation des fonds et de l'expertise, ce qui lui permet de disposer de la gestion de huit parcs en Afrique », a expliqué le ministre de l'Environnement et de la Pêche Ahmat Ambadou.
Les retombées de la réintroduction de ces rhinocéros sont humanitaires et relèvent de la survie du Tchad. Ces accords sont les résultats satisfaisants auxquels les pays sont parvenus. « Ils découlent directement de la volonté du président Idriss Deby et de son homologue Sud africain en matière de conservation et de gestion durable de faune », a conclut le ministre.