SIA Akinwumi Adesina le 28 mai 2015 à Abidjan en Côte d'Ivoire. / SIA
Berlin, Allemagne, le 28 avril 2017 – Le Président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a lancé un appel en faveur d’une action urgente pour mettre fin à la pauvreté rurale en Afrique, lors d’une conférence sur l’avenir du monde rural tenue à Berlin.
« Nous devons accorder une attention particulière à trois facteurs : l’extrême pauvreté rurale, les taux élevés de chômage parmi les jeunes, et la dégradation du climat et de l’environnement – ce que j’appelle le « triangle des catastrophes », a déclaré Adesina le 27 Avril 2017 à Berlin, lors d’un discours liminaire prononcé jeudi à la conférence « UN SEUL MONDE sans faim : L’avenir du monde rural » organisée par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Soulignant que les conflits et le terrorisme prennent racine aisément dans les endroits où ces trois facteurs existent, Adesina a souligné combien il était impératif d’investir fortement dans les régions rurales de l’Afrique afin d’inverser la misère endémique et de progresser vers la prospérité. « Nous devons créer des emplois pour les jeunes et désorganiser le recrutement des terroristes qui se développe dans ces zones rurales…. Nous devons également renforcer la sécurité économique, la sécurité alimentaire et la sécurité climatique dans ces zones », a-t-il déclaré.
Le président de la BAD a fait part des efforts déployés par la Banque dans les économies rurales, notamment à travers l’investissement prévu de 24 milliards de dollars EU dans l’agriculture au cours des 10 prochaines années et dans plusieurs autres domaines, par le biais des priorités ambitieuses de la Banque, le Top 5 , dont le coût est évalué à plusieurs milliards - Éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ; et Améliorer la qualité de vie des populations d’Afrique.
Il a rappelé que la Banque a fortement soutenu « le Pacte avec l’Afrique » de l’Allemagne, dont l’accent est mis sur la sécurité alimentaire, l’énergie, l’emploi, les infrastructures, la paix et la sécurité – des exigences en adéquation avec le Top 5.
Pour sa part, le ministre allemand du Développement, Gerd Müller, a noté que « seules des zones rurales solides seront capables de prévenir des famines dans l’avenir et d’offrir de réelles perspectives favorables pour les jeunes ».
Le ministre a souhaité la bienvenue aux 150 jeunes en provenance d’Allemagne, d’Afrique et de divers pays du G20 qui ont été invités à prendre la parole à la conférence, en soulignant que « l’avenir de l’humanité se décidera dans le monde rural. »
L’Allemagne se sert de sa présidence actuelle du G20 pour œuvrer en faveur de l’adoption d’accords concrets orientés vers la promotion d’emplois pour les jeunes dans les zones rurales. A la fin de la conférence, les participants adopteront la Charte de Berlin, qui porte sur la création d’opportunités pour la jeune génération vivant dans le monde rural.
Prennent part aux discussions le prix Nobel bangladais Muhammad Yunus, l’entrepreneur/philanthrope soudano-britannique Mo Ibrahim, l’entrepreneur et philanthrope nigérian Tony Elumelu, le chef de la Chancellerie fédérale allemande, Peter Altmaier et le ministre allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt.
« Nous devons accorder une attention particulière à trois facteurs : l’extrême pauvreté rurale, les taux élevés de chômage parmi les jeunes, et la dégradation du climat et de l’environnement – ce que j’appelle le « triangle des catastrophes », a déclaré Adesina le 27 Avril 2017 à Berlin, lors d’un discours liminaire prononcé jeudi à la conférence « UN SEUL MONDE sans faim : L’avenir du monde rural » organisée par le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Soulignant que les conflits et le terrorisme prennent racine aisément dans les endroits où ces trois facteurs existent, Adesina a souligné combien il était impératif d’investir fortement dans les régions rurales de l’Afrique afin d’inverser la misère endémique et de progresser vers la prospérité. « Nous devons créer des emplois pour les jeunes et désorganiser le recrutement des terroristes qui se développe dans ces zones rurales…. Nous devons également renforcer la sécurité économique, la sécurité alimentaire et la sécurité climatique dans ces zones », a-t-il déclaré.
Le président de la BAD a fait part des efforts déployés par la Banque dans les économies rurales, notamment à travers l’investissement prévu de 24 milliards de dollars EU dans l’agriculture au cours des 10 prochaines années et dans plusieurs autres domaines, par le biais des priorités ambitieuses de la Banque, le Top 5 , dont le coût est évalué à plusieurs milliards - Éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique ; Nourrir l’Afrique ; Industrialiser l’Afrique ; Intégrer l’Afrique ; et Améliorer la qualité de vie des populations d’Afrique.
Il a rappelé que la Banque a fortement soutenu « le Pacte avec l’Afrique » de l’Allemagne, dont l’accent est mis sur la sécurité alimentaire, l’énergie, l’emploi, les infrastructures, la paix et la sécurité – des exigences en adéquation avec le Top 5.
Pour sa part, le ministre allemand du Développement, Gerd Müller, a noté que « seules des zones rurales solides seront capables de prévenir des famines dans l’avenir et d’offrir de réelles perspectives favorables pour les jeunes ».
Le ministre a souhaité la bienvenue aux 150 jeunes en provenance d’Allemagne, d’Afrique et de divers pays du G20 qui ont été invités à prendre la parole à la conférence, en soulignant que « l’avenir de l’humanité se décidera dans le monde rural. »
L’Allemagne se sert de sa présidence actuelle du G20 pour œuvrer en faveur de l’adoption d’accords concrets orientés vers la promotion d’emplois pour les jeunes dans les zones rurales. A la fin de la conférence, les participants adopteront la Charte de Berlin, qui porte sur la création d’opportunités pour la jeune génération vivant dans le monde rural.
Prennent part aux discussions le prix Nobel bangladais Muhammad Yunus, l’entrepreneur/philanthrope soudano-britannique Mo Ibrahim, l’entrepreneur et philanthrope nigérian Tony Elumelu, le chef de la Chancellerie fédérale allemande, Peter Altmaier et le ministre allemand de l’Agriculture, Christian Schmidt.