Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adoum Younousmi. Alwihda Info
La commission de l’Union Africaine a clos ce jeudi 26 octobre 2017, au Hilton Hôtel de N’Djamena, la 8ème retraite annuelle de haut niveau des envoyés spéciaux et médiateurs de l'UA. La rencontre axée sur la promotion de la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique était placée sous le thème « faire taire les armes, l’ordre mondial émergent, le multilatéralisme et l’Afrique ».
En marge de clôture de la 8ème de la retraite de l’UA, Alwihda Info a recueilli les impressions du représentant du gouvernement tchadien, le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adoum Younousmi.
"Depuis des décennies, l’Afrique s’est gavée de discours et d’illusions. Il est temps qu’elle passe aux actes ; qu’elle se tienne à elle-même le langage de la vérité ; qu’elle mette le doigt là où ça fait mal afin de se guérir des maux dont elle souffre et qui ont pour noms : égoïsmes nationaux, conflits tribaux, mauvaise gouvernance, corruption, exclusion, mimétisme, acculturation", a souligné Adoum Younousmi.
Selon le ministre, "malgré ses atouts immenses, l’Afrique ne pourra pas être un partenaire crédible, acteur audible et respecté sur la scène internationale, si elle ne se défait pas de tous les boulets qu’elle traine, si elle ne met pas à profit ses atouts tels que défini dans l’agenda 2063 de l’Union Africaine".
Le chef du département des infrastructures a également martelé que "notre légitime revendication pour un siège de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies doit être fondée sur une Afrique unie, solide et stable".
Propos recueillis par Djimet Wiche
En marge de clôture de la 8ème de la retraite de l’UA, Alwihda Info a recueilli les impressions du représentant du gouvernement tchadien, le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adoum Younousmi.
"Depuis des décennies, l’Afrique s’est gavée de discours et d’illusions. Il est temps qu’elle passe aux actes ; qu’elle se tienne à elle-même le langage de la vérité ; qu’elle mette le doigt là où ça fait mal afin de se guérir des maux dont elle souffre et qui ont pour noms : égoïsmes nationaux, conflits tribaux, mauvaise gouvernance, corruption, exclusion, mimétisme, acculturation", a souligné Adoum Younousmi.
Selon le ministre, "malgré ses atouts immenses, l’Afrique ne pourra pas être un partenaire crédible, acteur audible et respecté sur la scène internationale, si elle ne se défait pas de tous les boulets qu’elle traine, si elle ne met pas à profit ses atouts tels que défini dans l’agenda 2063 de l’Union Africaine".
Le chef du département des infrastructures a également martelé que "notre légitime revendication pour un siège de membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations-Unies doit être fondée sur une Afrique unie, solide et stable".
Propos recueillis par Djimet Wiche