Dans son intervention, Maître Dominique Tricaud a rappelé que la séquestration et le kidnapping sont des crimes, aussi bien au Tchad qu'en France, et sont punis de 20 ans d'emprisonnement. « C'est pour cette raison que, le 16 août 2024, nous avons déposé une plainte en France, appuyée par la nationalité française de Monsieur Ngakoutou. Le parquet de Paris a pris cette affaire très au sérieux et un service de police spécialisé a été saisi. Il faut que les ravisseurs sachent que certains mandats d'arrêt internationaux pourraient être émis, rendant extrêmement dangereux pour eux de quitter le Tchad », a-t-il affirmé.
Maître Tricaud a également précisé que le 26 août 2024, le bureau des disparitions forcées de l'ONU a officiellement mis en demeure le gouvernement tchadien de respecter ses obligations internationales, qui interdisent toute séquestration arbitraire, et de libérer Monsieur Ngakoutou. À ce jour, les autorités tchadiennes n'ont pas répondu à l'ONU. Le délai imparti expire le 4 octobre 2024, date à laquelle l'ONU pourrait émettre un ordre impératif pour la libération de Ngakoutou et exiger une indemnisation pour la détention illégitime et la séquestration qu'il a subies.
« Le Tchad est actuellement dans un processus de normalisation, avec l'abolition de la peine de mort, la reconnaissance des droits des avocats en garde à vue, une nouvelle constitution et une élection présidentielle à l'horizon. Il est crucial que le pays continue de figurer parmi les nations civilisées », a déclaré Maître Tricaud.
« Ce qui est particulier dans cette affaire, c'est que le gouvernement pourrait reconnaître avoir illégalement séquestré quelqu'un, ce qui est rare. Nous espérons que la pression que nous exerçons et les contacts établis permettront la libération de Monsieur Ngakoutou dans les prochains jours. Il y a une urgence médicale, car nous ignorons les mauvais traitements qu'il a subis et son état de santé actuel. Il doit être libéré au plus vite pour recevoir des soins appropriés », a-t-il conclu.
Maître Tricaud a également précisé que le 26 août 2024, le bureau des disparitions forcées de l'ONU a officiellement mis en demeure le gouvernement tchadien de respecter ses obligations internationales, qui interdisent toute séquestration arbitraire, et de libérer Monsieur Ngakoutou. À ce jour, les autorités tchadiennes n'ont pas répondu à l'ONU. Le délai imparti expire le 4 octobre 2024, date à laquelle l'ONU pourrait émettre un ordre impératif pour la libération de Ngakoutou et exiger une indemnisation pour la détention illégitime et la séquestration qu'il a subies.
« Le Tchad est actuellement dans un processus de normalisation, avec l'abolition de la peine de mort, la reconnaissance des droits des avocats en garde à vue, une nouvelle constitution et une élection présidentielle à l'horizon. Il est crucial que le pays continue de figurer parmi les nations civilisées », a déclaré Maître Tricaud.
« Ce qui est particulier dans cette affaire, c'est que le gouvernement pourrait reconnaître avoir illégalement séquestré quelqu'un, ce qui est rare. Nous espérons que la pression que nous exerçons et les contacts établis permettront la libération de Monsieur Ngakoutou dans les prochains jours. Il y a une urgence médicale, car nous ignorons les mauvais traitements qu'il a subis et son état de santé actuel. Il doit être libéré au plus vite pour recevoir des soins appropriés », a-t-il conclu.