Un garçon de six ans avec des jambes arquées, contrairement à son frère jumeau, a pu retourner à l'école après une opération chirurgicale offerte par une organisation humanitaire.
Les jambes de Serigne ont commencé à se déformer lorsqu'il était tout petit, alors que celles de son jumeau Fallou sont restées droites.
À l'âge de deux ans, ses parents ont remarqué qu'il marchait de plus en plus lentement et qu'il souffrait.
Seye, sa mère, raconte : "Au fur et à mesure qu'il grandissait, nous avons remarqué que ses jambes s'arquaient lentement et nous avons compris ce qui l'empêchait d'avancer".
Ses parents craignaient que les limitations physiques et sociales générées par sa pathologie n'affectent sa confiance en lui. "Ses jambes lui faisaient mal lorsqu'il jouait et courait... il était différent des autres enfants", se souvient sa mère.
La situation est devenue tellement compliquée que Serigne a été contraint de quitter l'école peu de temps après le début de sa scolarité. Le fait d'être un jumeau a rendu la situation particulièrement douloureuse pour lui, qui voyait son frère Fallou aller à l'école, et se décourageait.
Dès que les jambes de Serigne ont commencé à se déformer, ses parents, qui sont agriculteurs, ont commencé à chercher de l'aide auprès des hôpitaux locaux. Mais lorsqu'ils ont appris le coût d'une opération chirurgicale, ils ont compris qu'ils n'auraient jamais les moyens de la financer.
Il n'existe actuellement aucun chirurgien orthopédiste pédiatrique qualifié dans son pays d'origine, le Sénégal, alors qu'environ la moitié de la population est constituée d'enfants, dont un tiers a moins de cinq ans.
Lorsque ses parents ont appris que Serigne pourrait bénéficier d'une intervention chirurgicale sûre et gratuite grâce à l'organisation humanitaire Mercy Ships, ils l'ont immédiatement emmené se faire examiner. Éligible pour la chirurgie, sa mère et lui se sont rendus à Dakar pour embarquer à bord du plus récent navire-hôpital de l'ONG, le Global Mercy™.
L'opération qui a transformé la vie de Serigne a duré quatre heures. Elle a consisté à casser son péroné pour corriger le tibia.
Johannes Kolbe, chirurgien orthopédiste bénévole allemand, faisait partie de l'équipe chargée de cette opération et a déclaré que son état était probablement dû à une combinaison de malnutrition et de mauvaise qualité osseuse, et que l'opération aurait un impact profond sur la vie de Serigne.
"Nous pensons qu'il pourra marcher, aller à l'école pour apprendre", a-t-il expliqué.
Si l'opération a été relativement rapide, le rétablissement complet de Serigne a nécessité des semaines de rééducation intensive. Il a été plâtré pendant six semaines et a dû ensuite réapprendre à marcher, à l'aide d'un déambulateur dans un premier temps.
Pendant cette période, l'infirmière-chef d'unité de soins bénévole, Ansley Burnett, originaire d'Amérique, a observé : "Il a très envie de marcher. En fait, il n'arrête pas de dire aux infirmières qu'il veut marcher".
Il était déterminé. À la grande joie des patients et du personnel hospitalier, il a affronté son parcours avec un sourire permanent et un rire contagieux qui résonnait dans les couloirs de l'hôpital.
Avant même son opération, sa mère déclarait : "C'est un garçon tellement heureux, c'est un battant. Il a un mental d'acier !"
Ses parents attribuent ces qualités en partie au prénom qu'ils lui ont choisi, qui incarne le leadership et la grandeur dans la région où il vit, Louga, dans le nord-ouest du Sénégal.
Son père, Abdou, explique qu'il a délibérément choisi ce nom parce qu'il prévoyait un avenir prometteur pour son fils.
"J'ai voulu lui donner ce nom parce que lorsque vous pensez que quelqu'un va être puissant, vous l'appelez Serigne tout simplement", explique-t-il.
Ses parents ont vu très tôt sa détermination. "Depuis qu'il sait parler, s'il veut quelque chose, il le dit clairement", souligne Abdou. "Dieu lui a donné cet esprit de leadership ; il est né avec, et il partage tout avec tout le monde".
"Il est arrivé sur le bateau marqué par la souffrance, mais il est rentré chez lui empreint d'une grande joie", résume Abdou après le retour de Serigne à la maison.
Débordant d'excitation, l'enfant a immédiatement voulu montrer sa transformation à ses amis. Malgré les appels à la modération de ses parents, il a insisté pour se rendre à pied chez tous les voisins.
Abou raconte : "À une époque, je ne dormais pas bien à cause des jambes de mon fils... Si mon niveau d'anxiété était de 100 %, je peux dire qu'il n'est plus que de 5 % aujourd'hui. Ses jambes ont été redressées, alors aller à l'école ne sera plus un problème", ajoute-t-il.
S'adressant à 300 chirurgiens d'Afrique et d'Europe lors du troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique et du neuvième congrès de la Société africaine de chirurgie pédiatrique à Dakar le mois dernier, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale du Sénégal, le professeur Habib Ndiaye, a fait l'éloge du partenariat de Mercy Ships pour aider le pays à faire face à sa forte demande en matière de besoins chirurgicaux et a déclaré : "En termes de partenariat, je voudrais souligner la contribution considérable apportée par le programme de Mercy Ships pour répondre à la très forte demande en matière de chirurgie orthopédique".
Mercy Ships a besoin de beaucoup plus de bénévoles pour soutenir les partenariats avec les nations africaines et aider à l’amélioration de l'infrastructure des services chirurgicaux afin de transformer davantage de vies comme celle de Serigne.
Les jambes de Serigne ont commencé à se déformer lorsqu'il était tout petit, alors que celles de son jumeau Fallou sont restées droites.
À l'âge de deux ans, ses parents ont remarqué qu'il marchait de plus en plus lentement et qu'il souffrait.
Seye, sa mère, raconte : "Au fur et à mesure qu'il grandissait, nous avons remarqué que ses jambes s'arquaient lentement et nous avons compris ce qui l'empêchait d'avancer".
Ses parents craignaient que les limitations physiques et sociales générées par sa pathologie n'affectent sa confiance en lui. "Ses jambes lui faisaient mal lorsqu'il jouait et courait... il était différent des autres enfants", se souvient sa mère.
La situation est devenue tellement compliquée que Serigne a été contraint de quitter l'école peu de temps après le début de sa scolarité. Le fait d'être un jumeau a rendu la situation particulièrement douloureuse pour lui, qui voyait son frère Fallou aller à l'école, et se décourageait.
Dès que les jambes de Serigne ont commencé à se déformer, ses parents, qui sont agriculteurs, ont commencé à chercher de l'aide auprès des hôpitaux locaux. Mais lorsqu'ils ont appris le coût d'une opération chirurgicale, ils ont compris qu'ils n'auraient jamais les moyens de la financer.
Il n'existe actuellement aucun chirurgien orthopédiste pédiatrique qualifié dans son pays d'origine, le Sénégal, alors qu'environ la moitié de la population est constituée d'enfants, dont un tiers a moins de cinq ans.
Lorsque ses parents ont appris que Serigne pourrait bénéficier d'une intervention chirurgicale sûre et gratuite grâce à l'organisation humanitaire Mercy Ships, ils l'ont immédiatement emmené se faire examiner. Éligible pour la chirurgie, sa mère et lui se sont rendus à Dakar pour embarquer à bord du plus récent navire-hôpital de l'ONG, le Global Mercy™.
L'opération qui a transformé la vie de Serigne a duré quatre heures. Elle a consisté à casser son péroné pour corriger le tibia.
Johannes Kolbe, chirurgien orthopédiste bénévole allemand, faisait partie de l'équipe chargée de cette opération et a déclaré que son état était probablement dû à une combinaison de malnutrition et de mauvaise qualité osseuse, et que l'opération aurait un impact profond sur la vie de Serigne.
"Nous pensons qu'il pourra marcher, aller à l'école pour apprendre", a-t-il expliqué.
Si l'opération a été relativement rapide, le rétablissement complet de Serigne a nécessité des semaines de rééducation intensive. Il a été plâtré pendant six semaines et a dû ensuite réapprendre à marcher, à l'aide d'un déambulateur dans un premier temps.
Pendant cette période, l'infirmière-chef d'unité de soins bénévole, Ansley Burnett, originaire d'Amérique, a observé : "Il a très envie de marcher. En fait, il n'arrête pas de dire aux infirmières qu'il veut marcher".
Il était déterminé. À la grande joie des patients et du personnel hospitalier, il a affronté son parcours avec un sourire permanent et un rire contagieux qui résonnait dans les couloirs de l'hôpital.
Avant même son opération, sa mère déclarait : "C'est un garçon tellement heureux, c'est un battant. Il a un mental d'acier !"
Ses parents attribuent ces qualités en partie au prénom qu'ils lui ont choisi, qui incarne le leadership et la grandeur dans la région où il vit, Louga, dans le nord-ouest du Sénégal.
Son père, Abdou, explique qu'il a délibérément choisi ce nom parce qu'il prévoyait un avenir prometteur pour son fils.
"J'ai voulu lui donner ce nom parce que lorsque vous pensez que quelqu'un va être puissant, vous l'appelez Serigne tout simplement", explique-t-il.
Ses parents ont vu très tôt sa détermination. "Depuis qu'il sait parler, s'il veut quelque chose, il le dit clairement", souligne Abdou. "Dieu lui a donné cet esprit de leadership ; il est né avec, et il partage tout avec tout le monde".
"Il est arrivé sur le bateau marqué par la souffrance, mais il est rentré chez lui empreint d'une grande joie", résume Abdou après le retour de Serigne à la maison.
Débordant d'excitation, l'enfant a immédiatement voulu montrer sa transformation à ses amis. Malgré les appels à la modération de ses parents, il a insisté pour se rendre à pied chez tous les voisins.
Abou raconte : "À une époque, je ne dormais pas bien à cause des jambes de mon fils... Si mon niveau d'anxiété était de 100 %, je peux dire qu'il n'est plus que de 5 % aujourd'hui. Ses jambes ont été redressées, alors aller à l'école ne sera plus un problème", ajoute-t-il.
S'adressant à 300 chirurgiens d'Afrique et d'Europe lors du troisième congrès de la Société sénégalaise de chirurgie pédiatrique et du neuvième congrès de la Société africaine de chirurgie pédiatrique à Dakar le mois dernier, le secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Action sociale du Sénégal, le professeur Habib Ndiaye, a fait l'éloge du partenariat de Mercy Ships pour aider le pays à faire face à sa forte demande en matière de besoins chirurgicaux et a déclaré : "En termes de partenariat, je voudrais souligner la contribution considérable apportée par le programme de Mercy Ships pour répondre à la très forte demande en matière de chirurgie orthopédique".
Mercy Ships a besoin de beaucoup plus de bénévoles pour soutenir les partenariats avec les nations africaines et aider à l’amélioration de l'infrastructure des services chirurgicaux afin de transformer davantage de vies comme celle de Serigne.