Le Président Directeur Général du conglomérat panafricain Dangote Group, Aliko Dangote, a appelé les chefs d'entreprise africains à prendre les devants pour transformer le continent.
S'exprimant lors de la retraite de la Renaissance africaine (African Renaissance Retreat) qui vient de s'achever à Kigali, au Rwanda, Dangote a souligné que malgré les défis importants auxquels l'Afrique est confrontée, sa population jeune et ses ressources abondantes, dont environ 30 % des réserves minérales mondiales et les plus grandes réserves d'or, de cobalt, d'uranium, de platine et de diamants, offrent des opportunités de croissance substantielle et inclusive.
« De plus, nous disposons de 65 % des terres cultivables du monde et 10 % des sources d'eau douce renouvelables de la planète. Ceci présente une myriade d'opportunités pour une croissance robuste et inclusive qui permettrait d’utiliser notre potentiel humain abondant et nos ressources naturelles pour accroître la prospérité, non seulement en Afrique mais dans le monde entier », a-t-il déclaré. M. Dangote a ajouté que l'Afrique se trouve à un point d'inflexion crucial, avec la population la plus jeune et la plus dynamique du monde, des villes en expansion rapide et une adoption croissante de l'innovation et des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle.
Dangote a noté que, malgré de multiples obstacles tels que les visas, le manque de consistance dans les politiques gouvernementales, l'insuffisance des talents techniques, le manque d'infrastructures critiques, les crises de taux de change, l'inflation, le coût du capital et d'autres conflits de différentes natures, le groupe Dangote a réussi à s’étendre du Nigeria à 14 pays à travers le continent, couvrant plusieurs secteurs allant du ciment aux engrais, du sucre au raffinage de pétrole, en passant par la pétrochimie, l'agriculture et d’autres. « La bonne nouvelle, c'est que malgré ces défis, nous avons réussi à construire un groupe panafricain qui emploie plus de 50 000 personnes et génère des revenus qui devraient dépasser les 30 milliards de dollars d'ici la fin de 2025 », a-t-il déclaré.
Dangote, qui a initié la retraite, a noté qu'il avait longtemps envisagé de réunir un groupe de chefs d'entreprise africains dévoués pour relever les défis du continent, identifier des solutions concrètes et présenter l'Afrique comme une destination d'investissement viable malgré ses obstacles. Il a souligné que l'objectif de la retraite était d'offrir une opportunité d'action collective pour s'attaquer à divers problèmes, notamment les conflits persistants, la sécurité énergétique et alimentaire, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, la crise de la dette et l'accès à des financements concessionnels à long terme pour le développement de l’ Afrique.
« Cette réunion privée de haut niveau et en petit comité pour discuter de ces questions et nous aligner sur comment nous approprier et façonner le récit de notre développement, était attendue depuis longtemps. Avec les entrepreneurs les plus éminents du continent, les dirigeants des plus grandes entreprises panafricaines, ceux à la tête des institutions de développement les plus importantes en Afrique, nos frères et sœurs à la tête des institutions mondiales, nos principaux investisseurs, nos éminents militants de la société civile et quelques-uns de nos dirigeants politiques les plus respectés, cette première étape sera l'occasion d'un dialogue franc et sincère entre nous pour consolider ce que nous considérons comme notre terrain d'entente » a déclaré Dangote. Il a ajouté : « Nous nous rassemblons non seulement en tant que dirigeants de nos institutions respectives, mais aussi en tant que visionnaires et catalyseurs de la transformation de nos sociétés. Il est de notre responsabilité collective de jouer notre rôle dans la transformation de notre continent. Personne ne le fera pour nous sauf nous, surtout nous qui sommes dans cette salle ».
Tout en exprimant son espoir que la retraite produirait des initiatives capables de façonner de manière significative l'avenir de l'Afrique et de bénéficier à ses populations, Dangote a salué les contributions du président Paul Kagame du Rwanda, de l'ancien président Olusegun Obasanjo, de l'ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf et de l'ancien Premier ministre Hailemariam Dessalegn. Cependant, il a insisté qu'il était crucial pour les dirigeants présents d'aller au-delà du dialogue vers une mise en œuvre décisive pour un impact tangible.
Les participants à la retraite ont résolu d'encourager les leaders du secteur privé africain et les dirigeants politiques à s'engager régulièrement dans un dialogue de haut niveau efficace. D'autres propositions incluent le soutien à la ratification du protocole sur la libre circulation des personnes, le lancement du Pacte sur l'égalité du Genre pour les entreprises de la Renaissance africaine, et une réunion des principaux chefs d'entreprise mondiaux d'ascendance africaine. Les dirigeants ont également visé à promouvoir une initiative visant à réduire considérablement les coûts logistiques à travers le continent et une autre à garantir l’accès abordable à Internet pour un segment plus large de la population africaine.
Parmi les participants à la retraite, qui s'est déroulée du 6 au 8 septembre, figuraient Amina J. Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies ; Prof. Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d'import-export ; l'ancienne présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf ; Adebayo Ogunlesi, fondateur et PDG de Global Infrastructure Partners ; l'ancien Premier ministre de l’ Ethiopie Hailemariam Dessalegn ; Samaila Zubairu de la Société financière Africaine ; Makhtar Diop, de la Société Financière Internationale ; Jeremy Awori, PDG d'Ecobank Transnational Incorporated, et l'ancien président Olusegun Obasanjo du Nigeria.
Parmi les autres participants figuraient Bernie Mensah de la Bank of America ; Dr James Mwangi de la Equity Group Holdings ; Alain Ebobisse d'Africa50 ; Aigboje Aig-Imoukhuede d'Access Holdings ; Genevieve Sangudi d'Alterra Capital Partners ; Jim Ovia de la Zenith Bank ; Tony Elumelu de Heirs Holdings ; Naguib Sawiris d'Orascom Telecom Holding ; Vera Songwe, du Mécanisme de Liquidité et de Durabilité ; Jonathan Oppenheimer d'Oppenheimer Partners ; Dr James Manyika de Google et Alphabet ; Clare Akamanzi de NBA Afrique ; Fred Swaniker de l'African Leadership Group ; Professeur Hakeem Belo-Osagie de la Harvard Business School ; Dr. Myma Belo-Osagie, du Centre d'études africaines de Harvard ; Dr Patrice Motsepe d'African Rainbow Minerals ; Mohammed Dewji de METL ; Moussa Faki Mahamat de l'Union Africaine ; Graça Machel de Graça Machel Trust ; Wamkele Mene, du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine ; Tope Lawani d'Helios Partners ; Masai Ujiri des Raptors de Toronto ; Mimi Alemayehou du groupe Three Cairns ; Dr Donald Kaberuka de Southbridge Group ; Dr. Precious Moloi-Motsepe d'Africa Fashion International ; Richelieu Dennis du groupe d'entreprises Sundial ; Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie ; Hassanein Hiridjee du groupe Axian ; Kate Fotso de Telcar Cocoa ; Nkosana Moyo de l'Institut Mandela pour les études sur le développement ; et Nku Nyembezi de Standard Bank Group.
S'exprimant lors de la retraite de la Renaissance africaine (African Renaissance Retreat) qui vient de s'achever à Kigali, au Rwanda, Dangote a souligné que malgré les défis importants auxquels l'Afrique est confrontée, sa population jeune et ses ressources abondantes, dont environ 30 % des réserves minérales mondiales et les plus grandes réserves d'or, de cobalt, d'uranium, de platine et de diamants, offrent des opportunités de croissance substantielle et inclusive.
« De plus, nous disposons de 65 % des terres cultivables du monde et 10 % des sources d'eau douce renouvelables de la planète. Ceci présente une myriade d'opportunités pour une croissance robuste et inclusive qui permettrait d’utiliser notre potentiel humain abondant et nos ressources naturelles pour accroître la prospérité, non seulement en Afrique mais dans le monde entier », a-t-il déclaré. M. Dangote a ajouté que l'Afrique se trouve à un point d'inflexion crucial, avec la population la plus jeune et la plus dynamique du monde, des villes en expansion rapide et une adoption croissante de l'innovation et des nouvelles technologies, y compris l'intelligence artificielle.
Dangote a noté que, malgré de multiples obstacles tels que les visas, le manque de consistance dans les politiques gouvernementales, l'insuffisance des talents techniques, le manque d'infrastructures critiques, les crises de taux de change, l'inflation, le coût du capital et d'autres conflits de différentes natures, le groupe Dangote a réussi à s’étendre du Nigeria à 14 pays à travers le continent, couvrant plusieurs secteurs allant du ciment aux engrais, du sucre au raffinage de pétrole, en passant par la pétrochimie, l'agriculture et d’autres. « La bonne nouvelle, c'est que malgré ces défis, nous avons réussi à construire un groupe panafricain qui emploie plus de 50 000 personnes et génère des revenus qui devraient dépasser les 30 milliards de dollars d'ici la fin de 2025 », a-t-il déclaré.
Dangote, qui a initié la retraite, a noté qu'il avait longtemps envisagé de réunir un groupe de chefs d'entreprise africains dévoués pour relever les défis du continent, identifier des solutions concrètes et présenter l'Afrique comme une destination d'investissement viable malgré ses obstacles. Il a souligné que l'objectif de la retraite était d'offrir une opportunité d'action collective pour s'attaquer à divers problèmes, notamment les conflits persistants, la sécurité énergétique et alimentaire, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, la crise de la dette et l'accès à des financements concessionnels à long terme pour le développement de l’ Afrique.
« Cette réunion privée de haut niveau et en petit comité pour discuter de ces questions et nous aligner sur comment nous approprier et façonner le récit de notre développement, était attendue depuis longtemps. Avec les entrepreneurs les plus éminents du continent, les dirigeants des plus grandes entreprises panafricaines, ceux à la tête des institutions de développement les plus importantes en Afrique, nos frères et sœurs à la tête des institutions mondiales, nos principaux investisseurs, nos éminents militants de la société civile et quelques-uns de nos dirigeants politiques les plus respectés, cette première étape sera l'occasion d'un dialogue franc et sincère entre nous pour consolider ce que nous considérons comme notre terrain d'entente » a déclaré Dangote. Il a ajouté : « Nous nous rassemblons non seulement en tant que dirigeants de nos institutions respectives, mais aussi en tant que visionnaires et catalyseurs de la transformation de nos sociétés. Il est de notre responsabilité collective de jouer notre rôle dans la transformation de notre continent. Personne ne le fera pour nous sauf nous, surtout nous qui sommes dans cette salle ».
Tout en exprimant son espoir que la retraite produirait des initiatives capables de façonner de manière significative l'avenir de l'Afrique et de bénéficier à ses populations, Dangote a salué les contributions du président Paul Kagame du Rwanda, de l'ancien président Olusegun Obasanjo, de l'ancienne présidente Ellen Johnson Sirleaf et de l'ancien Premier ministre Hailemariam Dessalegn. Cependant, il a insisté qu'il était crucial pour les dirigeants présents d'aller au-delà du dialogue vers une mise en œuvre décisive pour un impact tangible.
Les participants à la retraite ont résolu d'encourager les leaders du secteur privé africain et les dirigeants politiques à s'engager régulièrement dans un dialogue de haut niveau efficace. D'autres propositions incluent le soutien à la ratification du protocole sur la libre circulation des personnes, le lancement du Pacte sur l'égalité du Genre pour les entreprises de la Renaissance africaine, et une réunion des principaux chefs d'entreprise mondiaux d'ascendance africaine. Les dirigeants ont également visé à promouvoir une initiative visant à réduire considérablement les coûts logistiques à travers le continent et une autre à garantir l’accès abordable à Internet pour un segment plus large de la population africaine.
Parmi les participants à la retraite, qui s'est déroulée du 6 au 8 septembre, figuraient Amina J. Mohammed, Secrétaire générale adjointe des Nations Unies ; Prof. Benedict Oramah, Président de la Banque africaine d'import-export ; l'ancienne présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf ; Adebayo Ogunlesi, fondateur et PDG de Global Infrastructure Partners ; l'ancien Premier ministre de l’ Ethiopie Hailemariam Dessalegn ; Samaila Zubairu de la Société financière Africaine ; Makhtar Diop, de la Société Financière Internationale ; Jeremy Awori, PDG d'Ecobank Transnational Incorporated, et l'ancien président Olusegun Obasanjo du Nigeria.
Parmi les autres participants figuraient Bernie Mensah de la Bank of America ; Dr James Mwangi de la Equity Group Holdings ; Alain Ebobisse d'Africa50 ; Aigboje Aig-Imoukhuede d'Access Holdings ; Genevieve Sangudi d'Alterra Capital Partners ; Jim Ovia de la Zenith Bank ; Tony Elumelu de Heirs Holdings ; Naguib Sawiris d'Orascom Telecom Holding ; Vera Songwe, du Mécanisme de Liquidité et de Durabilité ; Jonathan Oppenheimer d'Oppenheimer Partners ; Dr James Manyika de Google et Alphabet ; Clare Akamanzi de NBA Afrique ; Fred Swaniker de l'African Leadership Group ; Professeur Hakeem Belo-Osagie de la Harvard Business School ; Dr. Myma Belo-Osagie, du Centre d'études africaines de Harvard ; Dr Patrice Motsepe d'African Rainbow Minerals ; Mohammed Dewji de METL ; Moussa Faki Mahamat de l'Union Africaine ; Graça Machel de Graça Machel Trust ; Wamkele Mene, du Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine ; Tope Lawani d'Helios Partners ; Masai Ujiri des Raptors de Toronto ; Mimi Alemayehou du groupe Three Cairns ; Dr Donald Kaberuka de Southbridge Group ; Dr. Precious Moloi-Motsepe d'Africa Fashion International ; Richelieu Dennis du groupe d'entreprises Sundial ; Louise Mushikiwabo, Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie ; Hassanein Hiridjee du groupe Axian ; Kate Fotso de Telcar Cocoa ; Nkosana Moyo de l'Institut Mandela pour les études sur le développement ; et Nku Nyembezi de Standard Bank Group.