Par Djimé Adoum
A la question de savoir que compte faire M. Gono par rapport à la situation catastrophique que connait son pays, il rappelle qu’en tant que croyant, il ne pourrait pas violer le principe de l’obéissance à l’image des disciples de Jésus. Il nous informe que c’est dans les moments difficiles que le Christ s’est tourné vers ses disciples. En d’autres termes, que le pays aille en fumée, ce ne sera pas le problème du banquier. Il trouve son compte, la mafia qui a pris le pays en otage trouve son compte. Tonton Bob trouve son compte. Tant pis pour le commun des mortels zimbabwéens.
Nous savons déjà que Tonton Bob s'est installé dans son fauteuil pour un 6e mandat. Mandat qui, selon toutes vraisemblances, a été usurpé. Nous savons aussi que Tonton Bob s’est rendu à Sharm el Sheikh en Egypte où se tenait le sommet de l’Union africaine. Il n’a pas tardé à donner des leçons à ses homologues africains. Selon certaines indiscrétions, Tonton Bob aurait claqué la porte en rappelant à ses homologues que leurs maisons sont encore plus sales que la sienne. End of discussion !
Pourquoi l’absurde ne tue pas non plus au Zimbabwe. Tout est parti de ces faits : selon les statistiques glanées du Wall Street Journal: l’inflation est à 100.580%, le taux d’échange : 1 dollar US pour 160 milliards dollars Zimbabwéens. Cet état des choses rend quasi-intenable la vie au Zimbabwe, sauf bien sûr pour ceux qui gravitent autour de la chose publique d’où le concept du disciple. Il s’agit de Monsieur Gideon Gono, patron de la banque centrale du Zimbabwe. Selon les règles les plus élémentaires en matière de finances, il est la personne la mieux placée pour gérer les finances du pays et orienter l’économie. Or, nous savons que rien ne va plus. Les imprimeries n’ont plus de papier pour imprimer les milliards. Les allemands ont suspendu leur aide dans l’impression de la masse colossale de dollars zimbabwéens.
A la question de savoir que compte faire M. Gono par rapport à la situation catastrophique que connait son pays, il rappelle qu’en tant que croyant, il ne pourrait pas violer le principe de l’obéissance à l’image des disciples de Jésus. Il nous informe que c’est dans les moments difficiles que le Christ s’est tourné vers ses disciples. En d’autres termes, que le pays aille en fumée, ce ne sera pas le problème du banquier. Il trouve son compte, la mafia qui a pris le pays en otage trouve son compte. Tonton Bob trouve son compte. Tant pis pour le commun des mortels zimbabwéens.
Comme le Zimbabwe se trouve dans la même situation que beaucoup d’autres pays d’Afrique, notre Tonton avait toutes les raisons de dire à ses pairs de se taire. Son conseiller a demandé aux américains et aux européens d’aller se faire pendre. Pour Tonton Bob et sa horde, les américains et les européens ont cautionné des élections aussi frauduleuses ailleurs. Jusqu'à ce que le terrain soit nivelé, il n’est pas question que Tonton Bob réagisse aux pressions de ceux-là qui aident les autres chefs d’état à s’éterniser au pouvoir sur le continent. Tonton Bob n’aime pas le concept de deux poids deux mesures.
Aux américains et aux européens de revoir leur politique de transparence ailleurs. Ca ne doit pas commencer chez lui. Peut-être a-t-il raison ? Les mêmes règles doivent s’appliquer uniformément au monde entier. Il n’est guère raisonnable d’exiger que certains fassent la promotion de la démocratie tandis que d’autres peuvent les fouler allégrement aux pieds sans que l’occident n’ait rien à y redire !
Nous savons déjà que Tonton Bob s'est installé dans son fauteuil pour un 6e mandat. Mandat qui, selon toutes vraisemblances, a été usurpé. Nous savons aussi que Tonton Bob s’est rendu à Sharm el Sheikh en Egypte où se tenait le sommet de l’Union africaine. Il n’a pas tardé à donner des leçons à ses homologues africains. Selon certaines indiscrétions, Tonton Bob aurait claqué la porte en rappelant à ses homologues que leurs maisons sont encore plus sales que la sienne. End of discussion !
Pourquoi l’absurde ne tue pas non plus au Zimbabwe. Tout est parti de ces faits : selon les statistiques glanées du Wall Street Journal: l’inflation est à 100.580%, le taux d’échange : 1 dollar US pour 160 milliards dollars Zimbabwéens. Cet état des choses rend quasi-intenable la vie au Zimbabwe, sauf bien sûr pour ceux qui gravitent autour de la chose publique d’où le concept du disciple. Il s’agit de Monsieur Gideon Gono, patron de la banque centrale du Zimbabwe. Selon les règles les plus élémentaires en matière de finances, il est la personne la mieux placée pour gérer les finances du pays et orienter l’économie. Or, nous savons que rien ne va plus. Les imprimeries n’ont plus de papier pour imprimer les milliards. Les allemands ont suspendu leur aide dans l’impression de la masse colossale de dollars zimbabwéens.
A la question de savoir que compte faire M. Gono par rapport à la situation catastrophique que connait son pays, il rappelle qu’en tant que croyant, il ne pourrait pas violer le principe de l’obéissance à l’image des disciples de Jésus. Il nous informe que c’est dans les moments difficiles que le Christ s’est tourné vers ses disciples. En d’autres termes, que le pays aille en fumée, ce ne sera pas le problème du banquier. Il trouve son compte, la mafia qui a pris le pays en otage trouve son compte. Tonton Bob trouve son compte. Tant pis pour le commun des mortels zimbabwéens.
Comme le Zimbabwe se trouve dans la même situation que beaucoup d’autres pays d’Afrique, notre Tonton avait toutes les raisons de dire à ses pairs de se taire. Son conseiller a demandé aux américains et aux européens d’aller se faire pendre. Pour Tonton Bob et sa horde, les américains et les européens ont cautionné des élections aussi frauduleuses ailleurs. Jusqu'à ce que le terrain soit nivelé, il n’est pas question que Tonton Bob réagisse aux pressions de ceux-là qui aident les autres chefs d’état à s’éterniser au pouvoir sur le continent. Tonton Bob n’aime pas le concept de deux poids deux mesures.
Aux américains et aux européens de revoir leur politique de transparence ailleurs. Ca ne doit pas commencer chez lui. Peut-être a-t-il raison ? Les mêmes règles doivent s’appliquer uniformément au monde entier. Il n’est guère raisonnable d’exiger que certains fassent la promotion de la démocratie tandis que d’autres peuvent les fouler allégrement aux pieds sans que l’occident n’ait rien à y redire !