Des femmes labourent un champ au sud du Tchad. © Alwihda/Archives
Les agricultrices africaines, notamment celles de l’Afrique de l’Ouest, y jouent un rôle majeur. En 2050, la population africaine représentera 2,5 milliards d’habitants, soit le quart de la population mondiale, surtout un milliard de plus qu’en 2024.
De l’avis de nombreux scientifiques, l’objectif sera de répondre à une demande alimentaire en hausse, sans aggraver les équilibres macroéconomiques. Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les agricultrices africaines représentent environ 60 % de la main d'œuvre agricole.
En Afrique subsaharienne, les femmes produisent jusqu’à 80 % des denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux, d’après un rapport de la Banque mondiale.
Dans le cas de cultures comme le riz, le blé et le maïs, qui représentent environ 90 % de la nourriture consommée par les habitants des zones rurales, ce sont essentiellement les femmes qui plantent les graines, s’occupent du désherbage, cultivent et récoltent les produits agricoles et en vendent les excédents. Dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, la contribution des femmes au développement économique est une réalité.
Une étude du gouvernement malien rapporte que les femmes rurales contribuent pour plus de la moitié (55 %) à la production agroalimentaire nationale. Elles sont également un maillon important de la chaîne nutritionnelle au Togo où l’agriculture occupe 96 % des ménages ruraux avec près de 54 % de la population active.
Une agriculture qui contribue pour 40 % à la richesse nationale (PIB) et génère plus de 20 % des recettes d'exportation. ! Au Bénin, la situation est similaire : 30,5 % des producteurs du pays sont des femmes, 46,9 % des actifs agricoles sont de sexe féminin et un peu de plus 15 % d’entre elles sont « chefs de ménages agricoles ».
Ces agricultrices pourraient, selon les mêmes experts, augmenter les rendements agricoles de 20 à 30 %, si elles avaient le même accès que les hommes aux ressources productives. En effet, elles sont plus innovantes et davantage réceptives au tournant vers l’agroécologie, une méthode plus respectueuse de la qualité des sols et de l’environnement pour garantir une production plus durable et nourrissante sur le long terme.
C’est ainsi qu’au Ghana, les femmes, pour une grande majorité petites exploitantes agricoles, suivent des pratiques écologiques ou biologiques minimisant l'utilisation d'intrants externes et de produits de synthèse. Elles ont appris à confectionner des biofertilisants à partir de feuilles de neem et de leucaena, d’ail ou de piment.
Dans chaque parcelle, le compost recyclé a remplacé les engrais chimiques. Au Sénégal, grâce à l’accompagnement de l’ONG AgriSud International, une centaine d’agricultrices diversifient leurs revenus et participent à la restauration des terres, en plantant des arbres fruitiers comme des citronniers et des moringas.
Certaines agricultrices veulent pousser leurs démarches plus loin et transmettre leurs savoir-faire à leurs collègues nationales et étrangères, partant du principe que « ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire ». Elles veulent aussi faire reconnaître publiquement leurs droit et leur utilité.
Ainsi, le mouvement « Nous sommes la solution » (NSS) est né en 2011 pour promouvoir la voix des paysannes et des paysans dans la gouvernance agricole tant locale que nationale et continentale. Il regroupe aujourd’hui plus de 500 associations de femmes rurales dans plusieurs pays : Burkina-Faso, Ghana, Guinée, Mali, Sénégal.
De l’avis de nombreux scientifiques, l’objectif sera de répondre à une demande alimentaire en hausse, sans aggraver les équilibres macroéconomiques. Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les agricultrices africaines représentent environ 60 % de la main d'œuvre agricole.
En Afrique subsaharienne, les femmes produisent jusqu’à 80 % des denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux, d’après un rapport de la Banque mondiale.
Dans le cas de cultures comme le riz, le blé et le maïs, qui représentent environ 90 % de la nourriture consommée par les habitants des zones rurales, ce sont essentiellement les femmes qui plantent les graines, s’occupent du désherbage, cultivent et récoltent les produits agricoles et en vendent les excédents. Dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, la contribution des femmes au développement économique est une réalité.
Une étude du gouvernement malien rapporte que les femmes rurales contribuent pour plus de la moitié (55 %) à la production agroalimentaire nationale. Elles sont également un maillon important de la chaîne nutritionnelle au Togo où l’agriculture occupe 96 % des ménages ruraux avec près de 54 % de la population active.
Une agriculture qui contribue pour 40 % à la richesse nationale (PIB) et génère plus de 20 % des recettes d'exportation. ! Au Bénin, la situation est similaire : 30,5 % des producteurs du pays sont des femmes, 46,9 % des actifs agricoles sont de sexe féminin et un peu de plus 15 % d’entre elles sont « chefs de ménages agricoles ».
Ces agricultrices pourraient, selon les mêmes experts, augmenter les rendements agricoles de 20 à 30 %, si elles avaient le même accès que les hommes aux ressources productives. En effet, elles sont plus innovantes et davantage réceptives au tournant vers l’agroécologie, une méthode plus respectueuse de la qualité des sols et de l’environnement pour garantir une production plus durable et nourrissante sur le long terme.
C’est ainsi qu’au Ghana, les femmes, pour une grande majorité petites exploitantes agricoles, suivent des pratiques écologiques ou biologiques minimisant l'utilisation d'intrants externes et de produits de synthèse. Elles ont appris à confectionner des biofertilisants à partir de feuilles de neem et de leucaena, d’ail ou de piment.
Dans chaque parcelle, le compost recyclé a remplacé les engrais chimiques. Au Sénégal, grâce à l’accompagnement de l’ONG AgriSud International, une centaine d’agricultrices diversifient leurs revenus et participent à la restauration des terres, en plantant des arbres fruitiers comme des citronniers et des moringas.
Certaines agricultrices veulent pousser leurs démarches plus loin et transmettre leurs savoir-faire à leurs collègues nationales et étrangères, partant du principe que « ce que l’homme peut faire, la femme peut le faire ». Elles veulent aussi faire reconnaître publiquement leurs droit et leur utilité.
Ainsi, le mouvement « Nous sommes la solution » (NSS) est né en 2011 pour promouvoir la voix des paysannes et des paysans dans la gouvernance agricole tant locale que nationale et continentale. Il regroupe aujourd’hui plus de 500 associations de femmes rurales dans plusieurs pays : Burkina-Faso, Ghana, Guinée, Mali, Sénégal.