Le rejet du CMT est une évidence dans les quartiers sud de la capitale. Pour s'en assurer, qu'il valide un itinéraire de marche pacifique dans cette partie.
C'est Systématique! L'itinéraire rond-point Hamama-Palais du 15 janvier est à prendrez ou à laisser par les organisateurs des marches pacifiques alors que les quartiers sud de la capitale sont indéniablement le foyer de protestation du pouvoir des Déby. Pour cause, la misère y est épouvantable, les inégalités y sont remarquables. L'intensité de la manifestation du 27 avril contre la monarchisation du Tchad, les marches incessantes des diplômés sans emploi dans cette partie de la capitale sont édifiantes. Si le ministère de la Sécurité publique clame son incapacité à contenir les marches sur l'avenue Jacques Nadingar, c'est qu'il en a une triste expérience. Des jeunes et mères, meurtris, affamés, exilés dans leur propre pays, sortiraient massivement. D'ailleurs beaucoup de jeunes ont rougi d'impatience pour rejoindre les marcheurs qui partiraient du rond-point du pont à double voies avant qu'il ne soient mis en débandade par la police.
Le gouvernement, qui jusqu'alors traîtait les marcheurs de quelques individus en mal de popularité serait désavoué. D'ailleurs toutes les fois que les quartiers sud sont à feu et a sang, les riverains de l'itinéraire Hamama-Palais du 15 janvier vaquent normalement à leurs occupations. La lutte ne semble donc pas commune ou du moins une partie de Tchadiens ne se l'approprie pas.
C'est Systématique! L'itinéraire rond-point Hamama-Palais du 15 janvier est à prendrez ou à laisser par les organisateurs des marches pacifiques alors que les quartiers sud de la capitale sont indéniablement le foyer de protestation du pouvoir des Déby. Pour cause, la misère y est épouvantable, les inégalités y sont remarquables. L'intensité de la manifestation du 27 avril contre la monarchisation du Tchad, les marches incessantes des diplômés sans emploi dans cette partie de la capitale sont édifiantes. Si le ministère de la Sécurité publique clame son incapacité à contenir les marches sur l'avenue Jacques Nadingar, c'est qu'il en a une triste expérience. Des jeunes et mères, meurtris, affamés, exilés dans leur propre pays, sortiraient massivement. D'ailleurs beaucoup de jeunes ont rougi d'impatience pour rejoindre les marcheurs qui partiraient du rond-point du pont à double voies avant qu'il ne soient mis en débandade par la police.
Le gouvernement, qui jusqu'alors traîtait les marcheurs de quelques individus en mal de popularité serait désavoué. D'ailleurs toutes les fois que les quartiers sud sont à feu et a sang, les riverains de l'itinéraire Hamama-Palais du 15 janvier vaquent normalement à leurs occupations. La lutte ne semble donc pas commune ou du moins une partie de Tchadiens ne se l'approprie pas.