Aucun sénégalais mort en détention au Tchad

Un faux communiqué dont le montage assuré et diffusé sur le Net par l'opposition en exil indique que 8 des 18 Sénégalais arrêtés puis placés en détention provisoire au Commissariat central de Ndjiamena (Tchad), ont été retrouvés morts et deux portés disparus. Le communiqué supposé provenir de la présidence tchadienne était largement propagé par l'opposition en exil dont l'objectif est de nuire aux relations tchado-sénégalaises, à un moment où l'ancien dictateur tchadien Hissène Habré, accusé des crimes graves, est détenu en prison en attendant son procès. Les autorités tchadiennes et sénégalaises se sont empressées pour apporter un démenti formel à cette fausse information qu'elles ont qualifié d'intox.


Il a été constaté ces derniers temps que l'opposition en exil surtout les pro Habré propagent des fausses informations sur le Net.

En réalité, il y a eu des étrangers vivant illégalement à Ndjiamena (Tchad) qui sont arrêtés par les services de Sécurité Publique au cours des opérations de contrôle ordinaire. Parmi les étrangers arrêtés se trouvent des Sénégalais. Ils sont placés en détention provisoire au Commissariat central de Ndjamena (Tchad). Les sénégalais au nombre d'une quinzaine ont été libérés sur intervention de l'homme d'affaires Pierre Goudiaby Atépa qui s’est proposé de payer les montants nécessaires pour l’obtention de leur permis de séjour, selon NETTALI.NET.

Mardi le consul honoraire du Sénégal au Tchad, Daouda Samb, expliquait que « c’était une rafle générale. Il y a des Nigérians, des Camerounais, des Congolais et des Sénégalais qui ont été appréhendés. Ils ne sont pas emprisonnés mais gardés dans une cour, à l’air libre ».
Après l'intervention militaire au Mali, les terroristes islamistes ont menacé le Tchad de représailles et qu'il est normal que les services de sécurité ouvrent gros les yeux pour déjouer toute tentative de déstabilisation du pays.
Alwihda + agences