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Boko Haram : "Il faut saluer le courage, l’engagement et la détermination du Tchad" (ONU)
Le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique Abderahim Birémé Hamid et le ministre de la Défense.
Dans le cadre de la lutte contre la secte islamiste Boko Haram, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique Abderahim Birémé Hamid a fait le lundi 13 Juillet 2015,
à son Cabinet, une communication relative aux consignes de sécurité à l’intention des agences du Système des Nations Unies et des leaders religieux. Sujets importants évoqués: le rapatriement des étrangers sans papiers et l’interdiction de circuler faite aux véhicules aux vitres fumées, teintées et du port de la burqa.
Le Ministre Abderahim Birémé Hamid a tout d’abord remercié les partenaires des systèmes des Nations Unies dont l’assistance auprès de la République du Tchad est sans faille, car ils répondent favorablement à tout moment aux besoins du pays. Il a informé que depuis quelques jours, sévit au Tchad une menace terroriste de Boko Haram. Cette menace du Boko Haram est la conséquence de l’intervention du pays à l’extérieur. « Ces attaques terroristes ne peuvent en aucun cas empêcher le Tchad de se retirer de la lutte car le pays ne peut pas rester indifférent vis-à-vis de ses pays voisins », a-t-il affirmé. « C’est un événement qui se passe tous les jours à travers le monde et en particulier en Afrique. Et je veux que vous, nos partenaires, vous le compreniez comme tel, car le Gouvernement est engagé à aller de l’avant dans la lutte contre le Boko Haram. Des mesures de sécurité telles que l’interdiction de certaines tenues ne sont pas édictées pour réduire la liberté des uns et des autres mais plutôt une solution de recherche de sécurité et de paix dans le pays », a poursuivi Abderahim Birémé Hamid.
Parlant de la sécurité des personnes et des biens, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique a signifié aux partenaires du système des Nations Unies que dans les jours à venir, le pays procédera au contrôle systématique des pièces d’identité. Toute personne sans document se verra rapatriée dans son pays d’origine. S’agissant des personnes fuyant l’attaque de Boko Haram au Nigeria et au Cameroun, il a été question de les installer à Bagassola. Et pour des mesures de sécurité, il est préférable que dans les jours à venir, ces personnes soient réinstallées dans l’une des villes de leur propre pays d’origine, a-t-il estimé.
Evoquant le problème des véhicules aux vitres fumées ou teintées, Abderahim Birémé Hamid a demandé aux partenaires du Système des Nations Unies de faire preuve de vigilance et de procéder au remplacement des vitres de leurs véhicules, si tel est le cas, par mesure de sécurité. « Sachez que des mesures de sécurité ont été prises par le Gouvernement et vous devez vaquer normalement à vos occupations ».
Quant aux fidèles religieux, le Ministre Abderahim Birémé Hamid en appelle leur sens de concitoyenneté. Il exhorte les Chefs religieux à sensibiliser les fidèles sur certaines mesures interdisant le port des tenues couvrant le visage. Il a été également question de collaboration avec les agents de sécurité dans la lutte contre la secte Boko Haram. « Les adeptes de cette secte ne sont plus uniquement des étrangers mais aussi certains de nos concitoyens aveuglément enrôlés à des fins sadiques », a confié le Ministre.
Pour le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Tchad Thomas Gurtner, il faut saluer le courage, l’engagement et la détermination du Tchad dans la lutte contre la secte Boko Haram. Par ailleurs, le diplomate Onusien a réaffirmé l’engagement et le soutien des partenaires envers le pays et plus particulièrement les plus vulnérables. S’agissant du rapatriement des sans papiers dans les jours à venir, Thomas Gurtner a exhorté les autorités tchadiennes à informer à temps les agences en charge des refugiés pour leur permettre de se préparer en conséquence pour leur réinstallation.
Les responsables religieux, de leur côté, ont reconnu que le port de la burqa est une source d’insécurité, car cet habit crée le camouflage. Ils entendent ensemble conjuguer leurs efforts dans le domaine de sensibilisation dans les différents lieux de culte.
Ngartoïde Hugo
à son Cabinet, une communication relative aux consignes de sécurité à l’intention des agences du Système des Nations Unies et des leaders religieux. Sujets importants évoqués: le rapatriement des étrangers sans papiers et l’interdiction de circuler faite aux véhicules aux vitres fumées, teintées et du port de la burqa.
Le Ministre Abderahim Birémé Hamid a tout d’abord remercié les partenaires des systèmes des Nations Unies dont l’assistance auprès de la République du Tchad est sans faille, car ils répondent favorablement à tout moment aux besoins du pays. Il a informé que depuis quelques jours, sévit au Tchad une menace terroriste de Boko Haram. Cette menace du Boko Haram est la conséquence de l’intervention du pays à l’extérieur. « Ces attaques terroristes ne peuvent en aucun cas empêcher le Tchad de se retirer de la lutte car le pays ne peut pas rester indifférent vis-à-vis de ses pays voisins », a-t-il affirmé. « C’est un événement qui se passe tous les jours à travers le monde et en particulier en Afrique. Et je veux que vous, nos partenaires, vous le compreniez comme tel, car le Gouvernement est engagé à aller de l’avant dans la lutte contre le Boko Haram. Des mesures de sécurité telles que l’interdiction de certaines tenues ne sont pas édictées pour réduire la liberté des uns et des autres mais plutôt une solution de recherche de sécurité et de paix dans le pays », a poursuivi Abderahim Birémé Hamid.
Parlant de la sécurité des personnes et des biens, le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Sécurité Publique a signifié aux partenaires du système des Nations Unies que dans les jours à venir, le pays procédera au contrôle systématique des pièces d’identité. Toute personne sans document se verra rapatriée dans son pays d’origine. S’agissant des personnes fuyant l’attaque de Boko Haram au Nigeria et au Cameroun, il a été question de les installer à Bagassola. Et pour des mesures de sécurité, il est préférable que dans les jours à venir, ces personnes soient réinstallées dans l’une des villes de leur propre pays d’origine, a-t-il estimé.
Evoquant le problème des véhicules aux vitres fumées ou teintées, Abderahim Birémé Hamid a demandé aux partenaires du Système des Nations Unies de faire preuve de vigilance et de procéder au remplacement des vitres de leurs véhicules, si tel est le cas, par mesure de sécurité. « Sachez que des mesures de sécurité ont été prises par le Gouvernement et vous devez vaquer normalement à vos occupations ».
Quant aux fidèles religieux, le Ministre Abderahim Birémé Hamid en appelle leur sens de concitoyenneté. Il exhorte les Chefs religieux à sensibiliser les fidèles sur certaines mesures interdisant le port des tenues couvrant le visage. Il a été également question de collaboration avec les agents de sécurité dans la lutte contre la secte Boko Haram. « Les adeptes de cette secte ne sont plus uniquement des étrangers mais aussi certains de nos concitoyens aveuglément enrôlés à des fins sadiques », a confié le Ministre.
Pour le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Tchad Thomas Gurtner, il faut saluer le courage, l’engagement et la détermination du Tchad dans la lutte contre la secte Boko Haram. Par ailleurs, le diplomate Onusien a réaffirmé l’engagement et le soutien des partenaires envers le pays et plus particulièrement les plus vulnérables. S’agissant du rapatriement des sans papiers dans les jours à venir, Thomas Gurtner a exhorté les autorités tchadiennes à informer à temps les agences en charge des refugiés pour leur permettre de se préparer en conséquence pour leur réinstallation.
Les responsables religieux, de leur côté, ont reconnu que le port de la burqa est une source d’insécurité, car cet habit crée le camouflage. Ils entendent ensemble conjuguer leurs efforts dans le domaine de sensibilisation dans les différents lieux de culte.
Ngartoïde Hugo
