REACTION DU MOUVEMENT DE LIBERATION DEOCRATIQUE RELATIVE(MLD) A LA VISITE DU PRESIDENT BONI YAYI, PRESIDENT DE L'UNION AFRICAINE A BANGUI, LE 30/12/2012.
Le peuple centrafricain attendait beaucoup de la venue du Président de la République du Benin , Son Excellence ,Monsieur BONI YAYI,Président de l'Union Africaine, pour une recherche de compromis plus durable à la crise que traverse le pays d'autant plus que cette institution qu'il a l'honneur de présider est un symbole de paix pour l'Afrique tout entière .
Force est de constater que cette visite est réduite à un tête à tête entre lui et le Président BOZIZE et malheureusement,le peuple centrafricain est resté sur sa faim alors qu'il croyait à une consolation pour passer la fête de fin d'année.
Le Mouvement de Libération Démocratique (MLD) note avec stupéfaction que rien a filtré de cette rencontre presque amicale qui s'est déroulée au niveau de l'Aéroport International de Bangui M'poko entre Monsieur BOZIZE et son hôte,signe palpable que mêmes les rues de Bangui, la capitale ,sont interdites à la circulation.
Ni les partis politiques,les confessions religieuses et associations ,la société civile,les organisations des droits de l'homme n'ont été conviés ni reçus par le président de l'Union Africaine pour qu'ils expriment leur sentiment sur ces crises qui ne datent pas d'aujourd'hui et dont les sources sont profondes.
Au lieu d'un communiqué officiel au nom de l'institution (Union Africaine)qu'il préside dont le contenu explicite devrait situer tant la communauté nationale et internationale sur les enjeux de cette visite ,c'est plutôt une énième
interview de Monsieur BOZIZE au cours de laquelle il promet timidement d'une part la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale comme si c’était l’objet de la crise et d'autre part de surseoir momentanément à sa volonté de modifier la constitution afin de briguer un troisième mandat.
Aucune réponse concrète n'est donnée quant aux revendications de la coalition SELEKA,TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION,des partis politiques réunis dans le FARE,l'UFVN,le FRAP, MDREC,UNDPP,PATRIE,des Personnalités Indépendantes , de la Société civile ,des Organisations de Défense des Droits de l'Homme,des
Confessions religieuses , qui présentent les vrais problèmes que connait le pays et qui appellent des solutions les plus appropriées.
Comment Monsieur BOZIZE peut-t-il oser solliciter une rencontre avec le président français François Hollande ! Pour lui dire quoi ? alors qu’il se refuse à rencontrer ses compatriotes qui ont des revendications à lui porter.
Cette maladresse est accentuée par le voyage touristique de Monsieur Boni Yayi.
Quel message peuvent-il, Messieurs Boni Yayi et BOZIZE apporter à leurs pairs africains et de la Communauté Internationale sur la crise de la Centrafrique s’ils se refusent de rencontrer les forces vives du pays ?
Un tel mépris ne peut que conforter le sentiment d'injustice et de fatalité des centrafricains face à la dérive dictatoriale de Monsieur BOZIZE depuis sa prise de pouvoir par les armes en 2003.Les mots de médiation ,de dialogue franc et sincère constituent maintenant pour la Centrafrique un rêve impossible ,alors que la haine tribale,la guerre civile,voire même le génocide sont aux portes de la maison centrafrique dont les pailles commencent à brûler ,eu égard aux déclarations incendiaires et belliqueuses lancés par Monsieur BOZIZE lui même face à l'avancée de la coalition SELEKA vers la capitale.
Le MLD souhaitera à l'exemple des autres pays tels que la Côte d'Ivoire ou le Mali ,qu'il y ait des engagements fermes des institutions sous Régionales et Régionales qui soient soumis aux Nations Unies, pouvant mobiliser toute la Communauté Nationale et Internationale, pour aider la centrafrique à retrouver la paix,élément indispensable de son développement.
Vive la Centrafrique!
VICTOIRE ! VICTOIRE! VICTOIRE !
Fait à Paris le 31/12/2012
GUY SIMPLICE KODEGUE
Juriste, Membre cofondateur du MLD
Le peuple centrafricain attendait beaucoup de la venue du Président de la République du Benin , Son Excellence ,Monsieur BONI YAYI,Président de l'Union Africaine, pour une recherche de compromis plus durable à la crise que traverse le pays d'autant plus que cette institution qu'il a l'honneur de présider est un symbole de paix pour l'Afrique tout entière .
Force est de constater que cette visite est réduite à un tête à tête entre lui et le Président BOZIZE et malheureusement,le peuple centrafricain est resté sur sa faim alors qu'il croyait à une consolation pour passer la fête de fin d'année.
Le Mouvement de Libération Démocratique (MLD) note avec stupéfaction que rien a filtré de cette rencontre presque amicale qui s'est déroulée au niveau de l'Aéroport International de Bangui M'poko entre Monsieur BOZIZE et son hôte,signe palpable que mêmes les rues de Bangui, la capitale ,sont interdites à la circulation.
Ni les partis politiques,les confessions religieuses et associations ,la société civile,les organisations des droits de l'homme n'ont été conviés ni reçus par le président de l'Union Africaine pour qu'ils expriment leur sentiment sur ces crises qui ne datent pas d'aujourd'hui et dont les sources sont profondes.
Au lieu d'un communiqué officiel au nom de l'institution (Union Africaine)qu'il préside dont le contenu explicite devrait situer tant la communauté nationale et internationale sur les enjeux de cette visite ,c'est plutôt une énième
interview de Monsieur BOZIZE au cours de laquelle il promet timidement d'une part la formation d'un Gouvernement d'Union Nationale comme si c’était l’objet de la crise et d'autre part de surseoir momentanément à sa volonté de modifier la constitution afin de briguer un troisième mandat.
Aucune réponse concrète n'est donnée quant aux revendications de la coalition SELEKA,TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION,des partis politiques réunis dans le FARE,l'UFVN,le FRAP, MDREC,UNDPP,PATRIE,des Personnalités Indépendantes , de la Société civile ,des Organisations de Défense des Droits de l'Homme,des
Confessions religieuses , qui présentent les vrais problèmes que connait le pays et qui appellent des solutions les plus appropriées.
Comment Monsieur BOZIZE peut-t-il oser solliciter une rencontre avec le président français François Hollande ! Pour lui dire quoi ? alors qu’il se refuse à rencontrer ses compatriotes qui ont des revendications à lui porter.
Cette maladresse est accentuée par le voyage touristique de Monsieur Boni Yayi.
Quel message peuvent-il, Messieurs Boni Yayi et BOZIZE apporter à leurs pairs africains et de la Communauté Internationale sur la crise de la Centrafrique s’ils se refusent de rencontrer les forces vives du pays ?
Un tel mépris ne peut que conforter le sentiment d'injustice et de fatalité des centrafricains face à la dérive dictatoriale de Monsieur BOZIZE depuis sa prise de pouvoir par les armes en 2003.Les mots de médiation ,de dialogue franc et sincère constituent maintenant pour la Centrafrique un rêve impossible ,alors que la haine tribale,la guerre civile,voire même le génocide sont aux portes de la maison centrafrique dont les pailles commencent à brûler ,eu égard aux déclarations incendiaires et belliqueuses lancés par Monsieur BOZIZE lui même face à l'avancée de la coalition SELEKA vers la capitale.
Le MLD souhaitera à l'exemple des autres pays tels que la Côte d'Ivoire ou le Mali ,qu'il y ait des engagements fermes des institutions sous Régionales et Régionales qui soient soumis aux Nations Unies, pouvant mobiliser toute la Communauté Nationale et Internationale, pour aider la centrafrique à retrouver la paix,élément indispensable de son développement.
Vive la Centrafrique!
VICTOIRE ! VICTOIRE! VICTOIRE !
Fait à Paris le 31/12/2012
GUY SIMPLICE KODEGUE
Juriste, Membre cofondateur du MLD