Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Burkina Faso: Mariam Sankara sera entendue par la justice le 18 mai


Alwihda Info | Par - 8 Mai 2015


La veuve de l'ex-président burkinabè Thomas Sankara, exilée en France depuis l'assassinat de son époux en 1987, sera entendue par le juge d'instruction militaire chargé de l'enquête.


credit photo
credit photo
La veuve de l'ex-président burkinabè Thomas Sankara, exilée en France depuis l'assassinat de son époux en 1987, sera entendue par le juge d'instruction militaire chargé de l'enquête le 18 mai à Ouagadougou, a-t-on appris mercredi auprès de l'un des avocats de la famille.

"Mariam Sankara arrivera le 14 mai en compagnie d'un des avocats français. Elle sera entendue le 18 mai par le juge d'instruction qui s'occupe du dossier", a déclaré à l'AFP Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

Mme Sankara, qui vit à Montpellier avec ses deux enfants depuis 1987, n'est revenue qu'une seule fois à Ouagadougou, en 2007, pour participer à la commémoration des vingt ans de l'assassinat de son mari.

Un juge d'instruction militaire a été saisi fin mars dans cette affaire alors que les proches de Thomas Sankara demandaient depuis des années la réouverture du dossier.

Le capitaine Thomas Sankara, arrivé aux affaires par un coup d'Etat en 1983, a été tué quatre ans plus tard lors du putsch qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir. Le régime de M. Compaoré, renversé fin octobre par une insurrection populaire après 27 ans de règne, a toujours refusé de rouvrir son dossier.
Le président Michel Kafando, qui a succédé en novembre à Blaise Compaoré, a, à l'inverse, promis que "justice serait rendue".


Début avril, le juge d'instruction avait mis sous scellés la tombe de l'ex-président, marquant le début de l'instruction de ce dossier symbolique au Burkina Faso, pour lequel cinq à six chefs d'inculpation, dont ceux d'"assassinat" et de "faux en écriture", ont été retenus.

La figure de Thomas Sankara, révolutionnaire loué pour son intégrité et icône du panafricanisme, a été abondamment revendiquée durant le soulèvement populaire qui a conduit à la chute du président Compaoré.

Début mars, le gouvernement avait déjà autorisé l'exhumation du corps de Thomas Sankara dans le but de l'identifier formellement. Ses proches doutent que la dépouille reposant dans sa tombe du cimetière de Dagnoën (est de Ouagadougou) soit vraiment la sienne.
Mahamat Ramadane
Journaliste-reporter Alwihda Info. Tél : +(235) 63 38 40 18 En savoir plus sur cet auteur



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)





TRIBUNE & DEBATS

POINT DE VUE - 16/03/2025 - Jean Paul Ntsengue, expert juriste.

Comment sortir du FCFA et signer de nouveaux accords de coopération économique avec la France ?

Thiaroye 44 : manifeste pour la nationalité française des descendants de tirailleurs Thiaroye 44 : manifeste pour la nationalité française des descendants de tirailleurs 03/12/2024 - Aliou Tall, Président du RADUCC (Réseau Africain de Défense des Usagers, des Consommateurs et du Citoyen)


ANALYSE - 30/03/2025 - Ing. ABDELKERIM Nassour Ali Lool, Ingénieur Nutritionniste et Formateur

Alimentation post-Ramadan : Comment retrouver un régime alimentaire équilibré ?

Afrique : la nécessité de poursuivre la lutte panafricaniste s’impose Afrique : la nécessité de poursuivre la lutte panafricaniste s’impose 28/03/2025 - Éric Richard Ella Bekale, président du Réseau panafricaniste « Vive l’Afrique Libre »