Le Document de stratégie-pays intérimaire constitue la nouvelle stratégie d’assistance de la Banque pour le Burkina Faso de 2022 à 2025. Il est aligné sur le référentiel national de développement du pays, principalement le Plan national de développement économique et social (PNDES, 2021-2025) et le Plan d’action de la transition (PAT, 2022-2025).
Le Document de stratégie-pays intérimaire a été élaboré dans un contexte d’extrême fragilité du pays. Le Burkina Faso est en effet confronté depuis 2015 à une dégradation continue de sa situation sécuritaire, une crise humanitaire et une crise sociopolitique. Le pays a enregistré au cours de l’année 2022, deux coups d'État. L’instabilité socio-politique qui en a résulté, conjuguée avec la dégradation de l’environnement sécuritaire, et à la guerre russo-ukrainienne, affecte négativement les perspectives économiques. Ainsi, l’activité économique devrait enregistrer une décélération de son rythme de croissance en 2022 et 2023.
L’objectif principal visé par la Banque à travers ce Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) est de contribuer à réduire la fragilité multidimensionnelle du pays, à renforcer la résilience des populations vulnérables affectées par l’insécurité et à soutenir la transformation structurelle de l’économie, pour une croissance robuste et stable.
Pour atteindre cet objectif, la nouvelle stratégie de la Banque repose sur deux domaines prioritaires : renforcer les infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et, soutenir les chaînes de valeur agricoles afin de renforcer la résilience de l’économie.
Dans le cadre du premier domaine prioritaire, la Banque soutiendra la mise en place d’infrastructures durables et résilientes aux changements climatiques dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et l’assainissement pour favoriser la compétitivité de l’économie. Le second domaine prioritaire va permettre d’accompagner le gouvernement dans ses actions de soutien au monde rural pour accélérer le développement des chaînes de valeur agro-industrielles, renforcer la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux et apporter une réponse durable à l’insécurité alimentaire.
« Le Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) de la Banque pour le Burkina Faso a la particularité de répondre aux défis de moyen et long terme auxquels le pays est confronté, tout en apportant une assistance urgente aux différentes crises que connaît le pays », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale du Groupe de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest et vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services. « La Banque va mettre un accent particulier sur les questions de fragilité, de renforcement de la résilience des populations affectées par l’insécurité, d’assistance humanitaire et de réponses à la crise alimentaire. »
Les questions climatiques, de genre, d’inclusion, de développement du capital humain et de gouvernance seront traitées de façon transversale et seront systématiquement intégrées dans toutes les opérations. La dimension genre dans les opérations de la Banque au Burkina Faso sera renforcée avec l’utilisation systématique du système des marqueurs de genre de la Banque « Gender marker system ».
La Banque va soutenir également le Burkina Faso dans la mobilisation des financements climatiques et la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale afin de renforcer les capacités nationales en matière de résilience climatique et d’atténuation des effets des changements climatiques. La stratégie intérimaire 2022-2025 va aussi continuer à appuyer la gouvernance des différents secteurs en s’assurant de la mise en place d’un cadre institutionnel favorable à la gestion durable des infrastructures socio-économiques.
Le coût des opérations (privé et public) du Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025), estimé à 626,76 millions d’euros, sera soutenu par les ressources du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition. « La Banque va aussi renforcer ses actions pour mobiliser davantage de cofinancement avec les partenaires techniques et financiers du Burkina », a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque pour le Burkina Faso. « En outre, la Banque va recourir aux fonds fiduciaires pour appuyer le pays dans les réformes, les études et l’assistance technique. Un effort important sera fait pour impliquer davantage le secteur privé ».
Le Document de stratégie-pays intérimaire 2022-2025 mettra l’accent sur un changement du mode opératoire et la prise en compte systématique du volet sécuritaire dans la préparation, l’exécution et le suivi des projets.
Le Document de stratégie-pays intérimaire a été élaboré dans un contexte d’extrême fragilité du pays. Le Burkina Faso est en effet confronté depuis 2015 à une dégradation continue de sa situation sécuritaire, une crise humanitaire et une crise sociopolitique. Le pays a enregistré au cours de l’année 2022, deux coups d'État. L’instabilité socio-politique qui en a résulté, conjuguée avec la dégradation de l’environnement sécuritaire, et à la guerre russo-ukrainienne, affecte négativement les perspectives économiques. Ainsi, l’activité économique devrait enregistrer une décélération de son rythme de croissance en 2022 et 2023.
L’objectif principal visé par la Banque à travers ce Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) est de contribuer à réduire la fragilité multidimensionnelle du pays, à renforcer la résilience des populations vulnérables affectées par l’insécurité et à soutenir la transformation structurelle de l’économie, pour une croissance robuste et stable.
Pour atteindre cet objectif, la nouvelle stratégie de la Banque repose sur deux domaines prioritaires : renforcer les infrastructures durables pour une croissance inclusive et verte et, soutenir les chaînes de valeur agricoles afin de renforcer la résilience de l’économie.
Dans le cadre du premier domaine prioritaire, la Banque soutiendra la mise en place d’infrastructures durables et résilientes aux changements climatiques dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et l’assainissement pour favoriser la compétitivité de l’économie. Le second domaine prioritaire va permettre d’accompagner le gouvernement dans ses actions de soutien au monde rural pour accélérer le développement des chaînes de valeur agro-industrielles, renforcer la résilience des ménages agro-sylvo-pastoraux et apporter une réponse durable à l’insécurité alimentaire.
« Le Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025) de la Banque pour le Burkina Faso a la particularité de répondre aux défis de moyen et long terme auxquels le pays est confronté, tout en apportant une assistance urgente aux différentes crises que connaît le pays », a déclaré Marie-Laure Akin-Olugbade, la directrice générale du Groupe de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest et vice-présidente par intérim chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services. « La Banque va mettre un accent particulier sur les questions de fragilité, de renforcement de la résilience des populations affectées par l’insécurité, d’assistance humanitaire et de réponses à la crise alimentaire. »
Les questions climatiques, de genre, d’inclusion, de développement du capital humain et de gouvernance seront traitées de façon transversale et seront systématiquement intégrées dans toutes les opérations. La dimension genre dans les opérations de la Banque au Burkina Faso sera renforcée avec l’utilisation systématique du système des marqueurs de genre de la Banque « Gender marker system ».
La Banque va soutenir également le Burkina Faso dans la mobilisation des financements climatiques et la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et sociale afin de renforcer les capacités nationales en matière de résilience climatique et d’atténuation des effets des changements climatiques. La stratégie intérimaire 2022-2025 va aussi continuer à appuyer la gouvernance des différents secteurs en s’assurant de la mise en place d’un cadre institutionnel favorable à la gestion durable des infrastructures socio-économiques.
Le coût des opérations (privé et public) du Document de stratégie-pays intérimaire (2022-2025), estimé à 626,76 millions d’euros, sera soutenu par les ressources du Fonds africain de développement et de la Facilité d’appui à la transition. « La Banque va aussi renforcer ses actions pour mobiliser davantage de cofinancement avec les partenaires techniques et financiers du Burkina », a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque pour le Burkina Faso. « En outre, la Banque va recourir aux fonds fiduciaires pour appuyer le pays dans les réformes, les études et l’assistance technique. Un effort important sera fait pour impliquer davantage le secteur privé ».
Le Document de stratégie-pays intérimaire 2022-2025 mettra l’accent sur un changement du mode opératoire et la prise en compte systématique du volet sécuritaire dans la préparation, l’exécution et le suivi des projets.