Le général Godefroid Niyombare, chef des putschistes, a très mal interprété les manifestations de la rue contre le pouvoir en place. Il n'a pas tenu compte que la prise du pouvoir par la force est révolue à jamais même si quelquefois les pouvoirs dictatoriaux méritent non pas de coup d'état militaire mais de coup de pouce de l'armée à la rue. Échec de putsch ou pas, le problème n'est pas encore résolu et c'est ici que réside le point décisif. L'actuel président sportif va croire qu'il jouit d'un soutien inconditionnel de l'armée et continuera dans son entêtement à briguer un troisième mandat et la rue continuera à lui tenir tête jusqu'à pousser l'armée à changer de lecture. L'intelligence veut que l'actuel président burundais apprenne la leçon et en tire les conséquences pour permettre aux burundais de se donner une image d'une démocratie saine. Violer les accords d'Arusha n'est pas dans l'intérêt de la castes burundaise au pouvoir même si l'on ne sait encore si les chefs d'état africains auraient une position claire sur ce qui se passe au Burundi. Beaucoup ceux qui sont au pouvoir depuis des années et qui pensent encore s'y agrippé et il n'est dans l'intérêt de cette catégorie de chefs d'état de condamner le président Burundais. L'avenir incertain de burundais dépend désormais de la caste au pouvoir.
EDITORIAL
Burundi: Le général Godefroid Niyombare, chef des putschistes, a très mal interprété les manifestations de la rueAlwihda Info | Par Adil Abou - 17 Mai 2015
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