Dans la province de Ruyigi, le camp de réfugiés de Nyankanda est le cinquième camp de réfugiés au Burundi. Ouvert en avril 2019, après ceux de Kinama, de Musasa, de Bwagiriza et de Kavumu, ce camp bénéficie d’une solution innovante pour répondre au défi récurrent de l’accès à l’énergie de cuisson.
Dans les cinq camps, les réfugiés ont pour habitude de récolter du bois pour la cuisson, tant à l’intérieur qu’en dehors des camps. Or, la coupe des arbres conduit à la déforestation, mais aussi à des tensions avec les communautés hôtes et expose les réfugiés à certains risques, notamment de violence sexuelle et sexiste envers les femmes et les filles, traditionnellement chargées de la collecte du bois. Sous l’impulsion du gouvernement du Burundi, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) promeut l’utilisation de briquettes comme source d’énergie alternative et durable pour la cuisson. Avec l’appui de la Banque africaine de développement, l’agence onusienne a construit une unité de production de briquettes à Nyankanda.
L’usine a créé des emplois pour les réfugiés et la population locale vivant autour du camp, favorisant ainsi une cohabitation pacifique entre les réfugiés et leurs hôtes. « Nous avons installé un panneau solaire qui produit de l’énergie équivalent à 12 kilowatt/heure, explique Boniface, le gérant de l’usine. La matière première provient des ateliers de menuiserie aux alentours du camp et de la région. Nous mélangeons la sciure et la levure et obtenons ainsi la biomasse qui sera transformée en briquette. »
Au maximum, 80 kilogrammes de briquettes par heure sont produits et utilisés par les réfugiés comme combustible pour la cuisson. La collecte et la livraison des matières premières utilisées sont assurées par des membres de la communauté hôte, ce qui constitue pour elle, une activité génératrice de revenus. Cela permet de renforcer la cohabitation pacifique entre réfugiés et communautés d'accueil.
Quelque vingt-six réfugiés et quatorze membres des communautés hôtes ont obtenu un emploi à plein temps grâce à la production et à la distribution de briquettes. La Banque africaine de développement et le HCR montrent, par ce projet, que le développement du secteur privé est crucial pour le renforcement de la résilience dans des situations de fragilité, tout en améliorant les conditions de vie des réfugiés et des communautés hôtes. L’approche novatrice de ce projet pilote a permis à l’agence de l’ONU de mobiliser d’autres partenaires, soulignant ainsi le rôle catalyseur de la Banque africaine de développement en matière d’investissements.
Dans les cinq camps, les réfugiés ont pour habitude de récolter du bois pour la cuisson, tant à l’intérieur qu’en dehors des camps. Or, la coupe des arbres conduit à la déforestation, mais aussi à des tensions avec les communautés hôtes et expose les réfugiés à certains risques, notamment de violence sexuelle et sexiste envers les femmes et les filles, traditionnellement chargées de la collecte du bois. Sous l’impulsion du gouvernement du Burundi, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) promeut l’utilisation de briquettes comme source d’énergie alternative et durable pour la cuisson. Avec l’appui de la Banque africaine de développement, l’agence onusienne a construit une unité de production de briquettes à Nyankanda.
L’usine a créé des emplois pour les réfugiés et la population locale vivant autour du camp, favorisant ainsi une cohabitation pacifique entre les réfugiés et leurs hôtes. « Nous avons installé un panneau solaire qui produit de l’énergie équivalent à 12 kilowatt/heure, explique Boniface, le gérant de l’usine. La matière première provient des ateliers de menuiserie aux alentours du camp et de la région. Nous mélangeons la sciure et la levure et obtenons ainsi la biomasse qui sera transformée en briquette. »
Au maximum, 80 kilogrammes de briquettes par heure sont produits et utilisés par les réfugiés comme combustible pour la cuisson. La collecte et la livraison des matières premières utilisées sont assurées par des membres de la communauté hôte, ce qui constitue pour elle, une activité génératrice de revenus. Cela permet de renforcer la cohabitation pacifique entre réfugiés et communautés d'accueil.
Quelque vingt-six réfugiés et quatorze membres des communautés hôtes ont obtenu un emploi à plein temps grâce à la production et à la distribution de briquettes. La Banque africaine de développement et le HCR montrent, par ce projet, que le développement du secteur privé est crucial pour le renforcement de la résilience dans des situations de fragilité, tout en améliorant les conditions de vie des réfugiés et des communautés hôtes. L’approche novatrice de ce projet pilote a permis à l’agence de l’ONU de mobiliser d’autres partenaires, soulignant ainsi le rôle catalyseur de la Banque africaine de développement en matière d’investissements.