« Aujourd’hui, nous sommes heureux d’annoncer le lancement du processus de construction des interconnexions entre le Congo et le Cameroun d’une part, et le Congo et la Centrafrique d’autre part. » C’est en ces termes que le ministre Léon Juste Ibombo a mis à la disposition de la presse l’information sur la mise en œuvre de la 2ème phase du projet Central African Backbone (CAB), tout en précisant la publication de deux appels d’offres internationaux relatifs à la construction de ces deux réseaux.
Le 1er réseau à construire assurera l’interconnexion du Congo au Cameroun, tandis que le second l’interconnectera à la Centrafrique .
Selon les propos du ministre congolais en charge de la question, le premier appel d’offres comporte deux lots et concerne les travaux de génie civil de la construction d’un réseau terrestre en fibre optique entre le Congo et le Cameroun et les travaux de génie civil de la construction d’un réseau sous-fluvial (dans la Sangha) en fibre optique entre le Congo et la RCA. Par ailleurs, le deuxième comporte un seul lot relatif aux équipements actifs qui seront installés dans ces deux réseaux.
De façon précise, il s’agit de trois lots distincts, à savoir le lot n°1 portant sur la réalisation des travaux de génie civil, de fourniture et de pose terrestre de la fibre optique ainsi que de construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembé-Souanké-Ntam (frontière du Cameroun). Sur le lot n°2, la société adjudicataire se chargera de réaliser les travaux de génie civil, de fourniture, de pose sous fluviale de la fibre optique et de construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kobo-Bomassa-Bayanga-Salo (République Centrafricaine).
Le délai d’exécution des travaux est de huit (8) mois pour le lot n°1 et sept (7) mois, pour le deuxième lot.
Conformément aux termes de références de ces deux appels d’offres publiés dans la presse congolaise et étrangère, ainsi que sur les sites internet de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, les dates limites de soumission des offres ont été fixées respectivement au 10 août 2018 pour les lots 1 et 2 et au 6 août 2018 pour le lot 3.
Le tout se fera dans le respect strict des procédures de passation des marchés de la Banque Africaine de Développement, a mentionné le ministre Léon Juste Ibombo .
Ainsi, aux jours sus-indiqués, les plis contenant les offres seront ouverts en séance publique en présence des représentants de tous les soumissionnaires. Le montant des propositions financières sera dûment noté. Les jours suivants, une Commission d’évaluation composée de représentants du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique qui est le bénéficiaire de l’activité et de professionnels venant à la fois des sphères publique et privée dont la compétence et l’expérience sont reconnues examineront dans leurs moindres détails les différentes soumissions, afin de ne retenir que les offres dont les caractéristiques techniques correspondent aux spécifications demandées.
« Concernant les trois lots précités, c’est le soumissionnaire le moins disant qui sera retenu. » Pouvait déduire le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
Autant dire qu’après avoir achevé la 1ère phase, qui a consisté en l’interconnexion du Congo au Gabon, à travers une infrastructure large bande déployée entre Pointe Noire et la frontière gabonaise via Mbinda, le projet CAB, avec l’appui de la BAD, met le cap sur l’interconnexion physique du Cameroun et de la RCA.
A l’évidence, le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,en assurant ces interconnexions, à travers le projet CAB composante, s’emploie à traduire dans les faits la volonté exprimée par la conférence des chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), le 25 avril 2007, à N’Djamena au Tchad, visant à accélérer l’intégration de la sous-région par la société de l’information et de la communication afin de réduire la fracture numérique dans la sous-région.
Le 1er réseau à construire assurera l’interconnexion du Congo au Cameroun, tandis que le second l’interconnectera à la Centrafrique .
Selon les propos du ministre congolais en charge de la question, le premier appel d’offres comporte deux lots et concerne les travaux de génie civil de la construction d’un réseau terrestre en fibre optique entre le Congo et le Cameroun et les travaux de génie civil de la construction d’un réseau sous-fluvial (dans la Sangha) en fibre optique entre le Congo et la RCA. Par ailleurs, le deuxième comporte un seul lot relatif aux équipements actifs qui seront installés dans ces deux réseaux.
De façon précise, il s’agit de trois lots distincts, à savoir le lot n°1 portant sur la réalisation des travaux de génie civil, de fourniture et de pose terrestre de la fibre optique ainsi que de construction des sites techniques sur l’axe Ouesso-Sembé-Souanké-Ntam (frontière du Cameroun). Sur le lot n°2, la société adjudicataire se chargera de réaliser les travaux de génie civil, de fourniture, de pose sous fluviale de la fibre optique et de construction des sites techniques sur l’axe Pokola-Ouesso-Kobo-Bomassa-Bayanga-Salo (République Centrafricaine).
Le délai d’exécution des travaux est de huit (8) mois pour le lot n°1 et sept (7) mois, pour le deuxième lot.
Conformément aux termes de références de ces deux appels d’offres publiés dans la presse congolaise et étrangère, ainsi que sur les sites internet de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, les dates limites de soumission des offres ont été fixées respectivement au 10 août 2018 pour les lots 1 et 2 et au 6 août 2018 pour le lot 3.
Le tout se fera dans le respect strict des procédures de passation des marchés de la Banque Africaine de Développement, a mentionné le ministre Léon Juste Ibombo .
Ainsi, aux jours sus-indiqués, les plis contenant les offres seront ouverts en séance publique en présence des représentants de tous les soumissionnaires. Le montant des propositions financières sera dûment noté. Les jours suivants, une Commission d’évaluation composée de représentants du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique qui est le bénéficiaire de l’activité et de professionnels venant à la fois des sphères publique et privée dont la compétence et l’expérience sont reconnues examineront dans leurs moindres détails les différentes soumissions, afin de ne retenir que les offres dont les caractéristiques techniques correspondent aux spécifications demandées.
« Concernant les trois lots précités, c’est le soumissionnaire le moins disant qui sera retenu. » Pouvait déduire le ministre congolais des postes, des télécommunications et de l’économie numérique.
Autant dire qu’après avoir achevé la 1ère phase, qui a consisté en l’interconnexion du Congo au Gabon, à travers une infrastructure large bande déployée entre Pointe Noire et la frontière gabonaise via Mbinda, le projet CAB, avec l’appui de la BAD, met le cap sur l’interconnexion physique du Cameroun et de la RCA.
A l’évidence, le ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique,en assurant ces interconnexions, à travers le projet CAB composante, s’emploie à traduire dans les faits la volonté exprimée par la conférence des chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC), le 25 avril 2007, à N’Djamena au Tchad, visant à accélérer l’intégration de la sous-région par la société de l’information et de la communication afin de réduire la fracture numérique dans la sous-région.