Selon la plate-forme de la société civile Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA) « le processus électoral 2013-2016 en République Démocratique du Congo se trouve confronter à des graves impasses, principalement budgétaires et temporelles ». En conséquence, il y a nécessité urgente du consensus des acteurs concernés autour d’un calendrier électoral global afin de mettre définitivement un terme à la crise constitutionnelle et institutionnelle qui ne cesse d’hypothéquer l’avenir du peuple congolais.
Au vu des conclusions de l’atelier d’analyse technique ayant été récemment organisé à Kinshasa par l’AETA, le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) s’interroge à la fois sur la conformité du processus électoral en cours par rapport aux dispositions constitutionnelles, ainsi que sur l’efficacité dudit processus en termes de crédibilité.
Sachant que le pouvoir en place en République Démocratique du Congo est tenté par la révision des articles 101 alinéa 6, 104 alinéas 5 et 8, 197 alinéa 4 et 198 alinéa 2 relatifs aux élections des députés provinciaux, sénateurs et gouverneurs de provinces, ainsi qu’à la durée du mandat présidentielle, le Bureau du RDPC sollicite la vigilance du peuple congolais et de la communauté internationale. En effet, les manœuvres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) visent à retarder les élections locales et régionales prévues en 2015 dans l’optique de repousser, de facto, les élections législatives et présidentielle de 2016. Une autre manière de prolonger le mandat présidentiel, en cas d’échec des subterfuges électoraux, consisterait à faciliter davantage la déstabilisation de la région du Kivu dans le but de décréter pour une durée indéterminée l’état d’urgence ou l’état de siège, voire de déclarer la guerre, conformément aux articles 85 et 86 de la Constitution congolaise.
Le Bureau du RDPC insiste donc sur la nécessité d’éviter le chaos susceptible de maintenir au pouvoir, conformément à l’article 70-2 de la Constitution, s’agissant de l’installation effective du nouveau président élu. Les membres du Bureau rappellent que le devenir de la République Démocratique du Congo dépend avant tout de la seule volonté du peuple congolais à instaurer un véritable Etat de droit et à aspirer à un avenir socialement et économiquement viable.
Fait à Paris, le 4 novembre 2014
Pour le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole
---
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité
Au vu des conclusions de l’atelier d’analyse technique ayant été récemment organisé à Kinshasa par l’AETA, le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC) s’interroge à la fois sur la conformité du processus électoral en cours par rapport aux dispositions constitutionnelles, ainsi que sur l’efficacité dudit processus en termes de crédibilité.
Sachant que le pouvoir en place en République Démocratique du Congo est tenté par la révision des articles 101 alinéa 6, 104 alinéas 5 et 8, 197 alinéa 4 et 198 alinéa 2 relatifs aux élections des députés provinciaux, sénateurs et gouverneurs de provinces, ainsi qu’à la durée du mandat présidentielle, le Bureau du RDPC sollicite la vigilance du peuple congolais et de la communauté internationale. En effet, les manœuvres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) visent à retarder les élections locales et régionales prévues en 2015 dans l’optique de repousser, de facto, les élections législatives et présidentielle de 2016. Une autre manière de prolonger le mandat présidentiel, en cas d’échec des subterfuges électoraux, consisterait à faciliter davantage la déstabilisation de la région du Kivu dans le but de décréter pour une durée indéterminée l’état d’urgence ou l’état de siège, voire de déclarer la guerre, conformément aux articles 85 et 86 de la Constitution congolaise.
Le Bureau du RDPC insiste donc sur la nécessité d’éviter le chaos susceptible de maintenir au pouvoir, conformément à l’article 70-2 de la Constitution, s’agissant de l’installation effective du nouveau président élu. Les membres du Bureau rappellent que le devenir de la République Démocratique du Congo dépend avant tout de la seule volonté du peuple congolais à instaurer un véritable Etat de droit et à aspirer à un avenir socialement et économiquement viable.
Fait à Paris, le 4 novembre 2014
Pour le Bureau du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Porte-parole
---
Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC)
Liberté, Égalité, Sécurité et Prospérité