L'affaire sera entendue pour la deuxième fois, après que la première audience ait été ajournée au 25 mars par le président du Tribunal, pour que tous les suspects soient présents et pour présentation des preuves et des arguments. Les deux suspects ont été arrêtés en possession d'une peau de lion et d'une peau de panthère le 6 août 2020, lors d'une opération coup de poing, menée par les agents de la faune de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec la brigade de gendarmerie du quartier Nlongkak (Yaoundé 1er).
L'arrestation a été réalisée avec l'assistance technique de l'organisation The Last Great Ape (LAGA), une organisation qui appuie l’Etat dans la mise en application de la loi sur la faune, dans la procédure juridique de l'affaire. L'un des trafiquants est un professeur de lycée à la retraite qui, selon une source ayant requis l'anonymat, aurait donné les peaux à son complice pour les vendre. Ce dernier a été arrêté par des agents de la faune au quartier Efoulan (Yaoundé 3ème), après l'arrestation de son complice avec les produits illégaux.
Le commerce illégal des peaux de lions et de panthères a fait chuter leurs populations à un niveau alarmant, rendant les grands félins vulnérables. Ils pourraient être en voie d'extinction dans certaines parties du continent, selon les conservateurs, en dépit du fait que les grands félins sont des espèces clés qui jouent un rôle important dans l'écosystème. Ils méritent une protection accrue et leurs vastes habitats, qui abritent de nombreuses formes de vie et des écosystèmes entiers, sont essentiels à la santé de notre planète. Leur protection est insuffisante car des études montrent qu'il y a un siècle, il y existait environ 200 000 lions en Afrique et ce nombre est tombé à quelque 20 000 aujourd'hui, selon Peter Lindsey, directeur du Lion Recovery Fund. La camerounaise Pricelia Tumenta, spécialiste du lion, affirme que le Cameroun est un pays important pour l'espèce avec sa population de lions de plus de 270 individus, soit la deuxième plus importante de la sous-région d'Afrique centrale, après la RDC.
Mais le commerce illégal de leurs peaux est une grande menace pour la petite population que l'on trouve essentiellement dans le nord du pays. Les lions sont classés comme espèces vulnérables sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Tout comme les panthères, ils sont totalement protégés par la loi sur la faune du pays. Et s'ils sont reconnus coupables, les deux suspects peuvent être condamnés à une peine de prison allant jusqu'à 3 ans, et/ou à une amende allant jusqu'à 10 millions de FCFA, selon la loi sur la faune de 1994.
L'arrestation a été réalisée avec l'assistance technique de l'organisation The Last Great Ape (LAGA), une organisation qui appuie l’Etat dans la mise en application de la loi sur la faune, dans la procédure juridique de l'affaire. L'un des trafiquants est un professeur de lycée à la retraite qui, selon une source ayant requis l'anonymat, aurait donné les peaux à son complice pour les vendre. Ce dernier a été arrêté par des agents de la faune au quartier Efoulan (Yaoundé 3ème), après l'arrestation de son complice avec les produits illégaux.
Le commerce illégal des peaux de lions et de panthères a fait chuter leurs populations à un niveau alarmant, rendant les grands félins vulnérables. Ils pourraient être en voie d'extinction dans certaines parties du continent, selon les conservateurs, en dépit du fait que les grands félins sont des espèces clés qui jouent un rôle important dans l'écosystème. Ils méritent une protection accrue et leurs vastes habitats, qui abritent de nombreuses formes de vie et des écosystèmes entiers, sont essentiels à la santé de notre planète. Leur protection est insuffisante car des études montrent qu'il y a un siècle, il y existait environ 200 000 lions en Afrique et ce nombre est tombé à quelque 20 000 aujourd'hui, selon Peter Lindsey, directeur du Lion Recovery Fund. La camerounaise Pricelia Tumenta, spécialiste du lion, affirme que le Cameroun est un pays important pour l'espèce avec sa population de lions de plus de 270 individus, soit la deuxième plus importante de la sous-région d'Afrique centrale, après la RDC.
Mais le commerce illégal de leurs peaux est une grande menace pour la petite population que l'on trouve essentiellement dans le nord du pays. Les lions sont classés comme espèces vulnérables sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Tout comme les panthères, ils sont totalement protégés par la loi sur la faune du pays. Et s'ils sont reconnus coupables, les deux suspects peuvent être condamnés à une peine de prison allant jusqu'à 3 ans, et/ou à une amende allant jusqu'à 10 millions de FCFA, selon la loi sur la faune de 1994.