Une équipe de douaniers, de gendarmes et d'agents de la faune avec des produits en ivoire.
L’individu a quitté Bertoua, dans un bus en direction de Ngaoundéré, avec les produits illégaux dissimulés dans un sac et est monté, a été arrêté par la Douane à un poste de contrôle situé à 10 km de Meiganga, dans la région de l’Adamaoua. Le contrôle douanier a demandé à tous les voyageurs occupant l'autobus de descendre pour l'identification des bagages. Le propriétaire de l'un des bagages était très réticent à l’identification de ses bagages.
Après vérification, il a été découvert que l'homme âgé de 42 ans était bel et bien le propriétaire d’un sac contenant des produits illégaux. Lorsque le sac a été déchiré, il a déclaré que les défenses en ivoire étaient des cornes de vache dans le but de tromper les agents des douanes. Mais les agents de la faune qui faisaient partie de l'équipe ont immédiatement reconnu les produits comme étant des écailles de pangolin et des défenses d’ivoire. Le trafiquant a été immédiatement arrêté par l'équipe composée de douaniers, de gendarmes et d'agents de la faune.
À la brigade de gendarmerie du coin, où il était maintenu en garde à vue, la valise contenait 24 kg d'ivoire et 12 kg d'écailles de pangolin, qu'il avait l'intention de vendre à Ngaoundéré selon certaines informations. Il a été présenté au Procureur de le République qui l'a placé en détention provisoire. Les agents des douanes seront ensuite chargés de transférer le dossier aux responsables de la faune qui se chargent des procédures visant à garantir que les trafiquants soient poursuivis conformément à la loi. Un dossier de poursuite a été établi contre le suspect et une organisation internationale non gouvernementale appelée LAGA a assisté techniquement la Douane et les responsables de la faune sauvage dans cette procédure. Cela entre dans le cadre du protocole d'accord récemment signé entre cette ONG et la direction générale des douanes pour aider les autorités à lutter contre la criminalité transfrontalière des espèces sauvages.
Le trafic des produits issus de la faune est considéré comme la principale cause du déclin des espèces sauvages au Cameroun et sur le continent. Un rapport publié récemment par l'UICN indique qu'environ 110 00 éléphants d'Afrique ont été décimés par le braconnage au cours de la dernière décennie. Un autre rapport publié l'année dernière indique qu'entre 400 000 et 2,7 millions de pangolins sont braconnés chaque année dans les forêts d'Afrique centrale, ce qui représente une augmentation exponentielle de 150%. La majeure partie du trafic est transfrontalière et explique pourquoi le service des douanes du pays intensifie ses mesures contre le trafic illégal d'espèces sauvages.
Selon la loi sur la faune qui régit le secteur au Cameroun, toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce totalement protégée est passible d’une peine de prison allant de 1 à 3 ans et /ou d’une amende de 3 à 10 millions de FCFA.
Après vérification, il a été découvert que l'homme âgé de 42 ans était bel et bien le propriétaire d’un sac contenant des produits illégaux. Lorsque le sac a été déchiré, il a déclaré que les défenses en ivoire étaient des cornes de vache dans le but de tromper les agents des douanes. Mais les agents de la faune qui faisaient partie de l'équipe ont immédiatement reconnu les produits comme étant des écailles de pangolin et des défenses d’ivoire. Le trafiquant a été immédiatement arrêté par l'équipe composée de douaniers, de gendarmes et d'agents de la faune.
À la brigade de gendarmerie du coin, où il était maintenu en garde à vue, la valise contenait 24 kg d'ivoire et 12 kg d'écailles de pangolin, qu'il avait l'intention de vendre à Ngaoundéré selon certaines informations. Il a été présenté au Procureur de le République qui l'a placé en détention provisoire. Les agents des douanes seront ensuite chargés de transférer le dossier aux responsables de la faune qui se chargent des procédures visant à garantir que les trafiquants soient poursuivis conformément à la loi. Un dossier de poursuite a été établi contre le suspect et une organisation internationale non gouvernementale appelée LAGA a assisté techniquement la Douane et les responsables de la faune sauvage dans cette procédure. Cela entre dans le cadre du protocole d'accord récemment signé entre cette ONG et la direction générale des douanes pour aider les autorités à lutter contre la criminalité transfrontalière des espèces sauvages.
Le trafic des produits issus de la faune est considéré comme la principale cause du déclin des espèces sauvages au Cameroun et sur le continent. Un rapport publié récemment par l'UICN indique qu'environ 110 00 éléphants d'Afrique ont été décimés par le braconnage au cours de la dernière décennie. Un autre rapport publié l'année dernière indique qu'entre 400 000 et 2,7 millions de pangolins sont braconnés chaque année dans les forêts d'Afrique centrale, ce qui représente une augmentation exponentielle de 150%. La majeure partie du trafic est transfrontalière et explique pourquoi le service des douanes du pays intensifie ses mesures contre le trafic illégal d'espèces sauvages.
Selon la loi sur la faune qui régit le secteur au Cameroun, toute personne trouvée en possession de parties d’une espèce totalement protégée est passible d’une peine de prison allant de 1 à 3 ans et /ou d’une amende de 3 à 10 millions de FCFA.