L'idée de l'opuscule, « Le couple Cameroun États-Unis d’Amérique : Histoire des relations diplomatiques de 1960 à 2021 et nécessité d’une nouvelle ingénierie diplomatique du Cameroun », est certainement née de deux fonctions stratégiques occupées par son auteur, au cours de son long parcours de diplomate.
D’abord, comme premier conseiller, dès 1991, à Washington DC, ensuite, en 1997, avec le retour au pays, pour occuper le poste, nouvellement créé, de directeur des Affaires d'Amérique et des Caraïbes jusqu’en 2007. Et depuis le 19 février 2008, Pierre Ndzengue est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun au Japon.
Il faut relever que les Etats-Unis d'Amérique sont parmi les premières nations au monde à accompagner le Cameroun indépendant. C’est ainsi que le premier accord de coopération entre le Cameroun et les Etats-Unis est signé le 25 mai 1961, tandis que le président du jeune Etat, Ahmadou Ahidjo effectue sa première visite officielle quelques mois plus tard, accueilli par le président John Fitzgerald Kennedy.
Toutefois, Washington conduit une politique africaine à la dimension de ses ambitions mondiales. Bien que les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis soient par essence inégales, comme toute relation entre les Etats du centre, décideurs, et ceux de la périphérie, en position de réguliers solliciteurs, on peut se demander si Yaoundé a véritablement conçu une politique américaine.
C'est à cette interrogation fondamentale que la présente réflexion, sur « Le couple Cameroun États-Unis d’Amérique », tente d’apporter des réponses. En effet, « si les deux pays entretiennent depuis 1960 une coopération suivie dans plusieurs domaines, la relation entre Yaoundé et Washington n'a pas toujours été un fleuve tranquille », pense l’auteur.
Après avoir passé en revue la logistique structurelle et intellectuelle qui sous-tend les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis depuis 1960, le livre de l’ambassadeur Ndzengue entre dans la valse à quatre temps qui ponctue ces relations : du temps des amours au temps de la réconciliation, du dialogue et de la concertation en passant par le temps des turbulences et le temps de la première réconciliation.
Cela étant, si l’action politique du président Paul Biya, inspirateur principal de la diplomatie camerounaise, a permis de placer la barque de son pays sur les eaux américaines plus calmes, le diplomate à la riche carrière, plaide pour une définition d’une politique américaine du Cameroun.
Il s’agit également de refonder l’outil diplomatique afin qu'il soit à la hauteur de la ' « Politique des Grandes Réalisations », sous laquelle le président de la République Paul Biya a placé son troisième mandat. L’ouvrage de 414 pages, qui comporte 5 principales parties, invite à cette nécessaire refondation.
Il faut rappeler que le diplomate de carrière avec le grade de ministre plénipotentiaire, hors échelle, a déjà publié un premier opuscule : « Au Service d'un idéal et du Cameroun' » (Yaoundé, Ed. Proximité, 2015).
Après un DES en sociologie-politique obtenu à l’Université de Yaoundé, il va entrer à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), d’où il sortira titulaire d'un diplôme de troisième cycle en Relations internationales, en 1978. C’est donc tout naturellement dans les locaux de cette prestigieuse institution universitaire, à Yaoundé, qu’aura lieu le 20 décembre 2023, la dédicace de l’essai paru aux Éditions IFRIKIYA.
D’abord, comme premier conseiller, dès 1991, à Washington DC, ensuite, en 1997, avec le retour au pays, pour occuper le poste, nouvellement créé, de directeur des Affaires d'Amérique et des Caraïbes jusqu’en 2007. Et depuis le 19 février 2008, Pierre Ndzengue est ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Cameroun au Japon.
Il faut relever que les Etats-Unis d'Amérique sont parmi les premières nations au monde à accompagner le Cameroun indépendant. C’est ainsi que le premier accord de coopération entre le Cameroun et les Etats-Unis est signé le 25 mai 1961, tandis que le président du jeune Etat, Ahmadou Ahidjo effectue sa première visite officielle quelques mois plus tard, accueilli par le président John Fitzgerald Kennedy.
Toutefois, Washington conduit une politique africaine à la dimension de ses ambitions mondiales. Bien que les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis soient par essence inégales, comme toute relation entre les Etats du centre, décideurs, et ceux de la périphérie, en position de réguliers solliciteurs, on peut se demander si Yaoundé a véritablement conçu une politique américaine.
C'est à cette interrogation fondamentale que la présente réflexion, sur « Le couple Cameroun États-Unis d’Amérique », tente d’apporter des réponses. En effet, « si les deux pays entretiennent depuis 1960 une coopération suivie dans plusieurs domaines, la relation entre Yaoundé et Washington n'a pas toujours été un fleuve tranquille », pense l’auteur.
Après avoir passé en revue la logistique structurelle et intellectuelle qui sous-tend les relations entre le Cameroun et les Etats-Unis depuis 1960, le livre de l’ambassadeur Ndzengue entre dans la valse à quatre temps qui ponctue ces relations : du temps des amours au temps de la réconciliation, du dialogue et de la concertation en passant par le temps des turbulences et le temps de la première réconciliation.
Cela étant, si l’action politique du président Paul Biya, inspirateur principal de la diplomatie camerounaise, a permis de placer la barque de son pays sur les eaux américaines plus calmes, le diplomate à la riche carrière, plaide pour une définition d’une politique américaine du Cameroun.
Il s’agit également de refonder l’outil diplomatique afin qu'il soit à la hauteur de la ' « Politique des Grandes Réalisations », sous laquelle le président de la République Paul Biya a placé son troisième mandat. L’ouvrage de 414 pages, qui comporte 5 principales parties, invite à cette nécessaire refondation.
Il faut rappeler que le diplomate de carrière avec le grade de ministre plénipotentiaire, hors échelle, a déjà publié un premier opuscule : « Au Service d'un idéal et du Cameroun' » (Yaoundé, Ed. Proximité, 2015).
Après un DES en sociologie-politique obtenu à l’Université de Yaoundé, il va entrer à l'Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), d’où il sortira titulaire d'un diplôme de troisième cycle en Relations internationales, en 1978. C’est donc tout naturellement dans les locaux de cette prestigieuse institution universitaire, à Yaoundé, qu’aura lieu le 20 décembre 2023, la dédicace de l’essai paru aux Éditions IFRIKIYA.
L’ambassadeur Pierre Ndzengue.