A côté des motos qui étaient déjà présentes sur le terrain, désormais, des véhicules de la Gendarmerie nationale vont sillonner les grands axes routiers du Cameroun dans le but prévention routière. Compte tenu des comportements affichés par certains usagers face aux postes de contrôle statiques, il s’agit de renforcer le caractère dynamique des contrôles, avec la mise sur pied d’une patrouille mobile pour constater les infractions commis par les usagers de la route. « Depuis le début de cette opération en avril 2018, nous avons constaté 4423 infractions, parmi lesquelles 80% sont génératrices d’accidents, avec les excès de vitesses et chevauchement de la ligne continue », relève le chef d’escadron Nna Nkoto Junior, point focal de la sécurité routière à la Gendarmerie nationale.
Dotés des dispositifs techniques de pointe, d’un radar, avec en prime, des avertissements sonores, ces véhicules de la patrouille de contrôle des flux routiers (240 km/h) vont porter des messages sur les gyrophares, à l’intention des usagers de la route : « vitesse limitée à 110 km/h », « attachez les ceintures », « prudence accident », « arrêtez-vous », « stop contrôle », entre autres. Le 15 juin dernier, une équipe a parcouru le tronçon Yaoundé-Boumnyebel pour une opération de sensibilisation qui va se poursuivre sur toute la route nationale N°3 et s’étendre dans un proche avenir entre Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé, un tracé baptisé « triangle de la mort », en raison de ses nombreux accidents souvent mortels. Au-delà de la dynamique des contrôles permanents sur les axes routiers, l’opération initiée par le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale Galax Etoga, vise la fluidité de la route.
Sur un autre plan, dans le souci d’une meilleure mobilité des contrôles, la Gendarmerie nationale s’est dotée d’une vingtaine de nouvelles combinaisons fluorescentes aux couleurs nationales pour ses motocyclistes. Le Cameroun est d’ailleurs le premier pays en Afrique à acquérir ce type de tenues de grande protection au niveau des épaules et des genoux et de sortie d’aération. Par ailleurs, chaque casque est doté d’un microphone permettant au motocycliste d’entrer en communication, soit avec son camarade motocycliste, soit avec le véhicule de la patrouille de contrôle.
Il faut rappeler qu’au lancement de la phase expérimentale en avril 2018, la Gendarmerie nationale avait acquis 25 motos d’une vitesse même vitesse que les véhicules de patrouille (240 km/h). A ce jour, une nouvelle vague de motocyclistes est en formation en attendant l’acquisition de 50 autres motos. Cette initiative a été appréciée par les usagers de la route, à l’exemple de Roger Belinga, le chef-chauffeur VIP de Buca Prestige qui a subi une interpellation sur plusieurs kilomètres du véhicule de la patrouille de contrôle.
(Avec L’essentiel du Cameroun)
Dotés des dispositifs techniques de pointe, d’un radar, avec en prime, des avertissements sonores, ces véhicules de la patrouille de contrôle des flux routiers (240 km/h) vont porter des messages sur les gyrophares, à l’intention des usagers de la route : « vitesse limitée à 110 km/h », « attachez les ceintures », « prudence accident », « arrêtez-vous », « stop contrôle », entre autres. Le 15 juin dernier, une équipe a parcouru le tronçon Yaoundé-Boumnyebel pour une opération de sensibilisation qui va se poursuivre sur toute la route nationale N°3 et s’étendre dans un proche avenir entre Yaoundé-Douala-Bafoussam-Yaoundé, un tracé baptisé « triangle de la mort », en raison de ses nombreux accidents souvent mortels. Au-delà de la dynamique des contrôles permanents sur les axes routiers, l’opération initiée par le secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la Gendarmerie nationale Galax Etoga, vise la fluidité de la route.
Sur un autre plan, dans le souci d’une meilleure mobilité des contrôles, la Gendarmerie nationale s’est dotée d’une vingtaine de nouvelles combinaisons fluorescentes aux couleurs nationales pour ses motocyclistes. Le Cameroun est d’ailleurs le premier pays en Afrique à acquérir ce type de tenues de grande protection au niveau des épaules et des genoux et de sortie d’aération. Par ailleurs, chaque casque est doté d’un microphone permettant au motocycliste d’entrer en communication, soit avec son camarade motocycliste, soit avec le véhicule de la patrouille de contrôle.
Il faut rappeler qu’au lancement de la phase expérimentale en avril 2018, la Gendarmerie nationale avait acquis 25 motos d’une vitesse même vitesse que les véhicules de patrouille (240 km/h). A ce jour, une nouvelle vague de motocyclistes est en formation en attendant l’acquisition de 50 autres motos. Cette initiative a été appréciée par les usagers de la route, à l’exemple de Roger Belinga, le chef-chauffeur VIP de Buca Prestige qui a subi une interpellation sur plusieurs kilomètres du véhicule de la patrouille de contrôle.
(Avec L’essentiel du Cameroun)