N’Gaoundéré, chef lieu de la région camerounaise de l’Adamaoua. Plus de 600 kilomètres nous séparent de yaoundé, la capitale politique camerounaise. Après quinze heures de voyage de nuit et de jour dans un train couchette de la société Camrail, filiale du Groupe français Bolloré, nous arrivons, fatiguer mais déterminer ; à la gare terminus de N’Gaoundéré. C’est le 1er mai, jour de la fête internationale du travail. Ce matin, un soleil doux accompagné d’un vent frais et sec, balaie la ville et rend les mines frisquettes.
Depuis 07 heures du matin, des milliers de travailleurs, chômeurs et curieux, convergent en files indiennes, à la « place du cinquantenaire » qui jouxte l’hôtel de ville de N’Gaoundéré ; lieux des cérémonies publiques.
Face à la tribune, des milliers de pancartes, portées majestueusement par des belles hôtesses de chaque entreprise, dévoilent l’identité de chacune, venue prendre part à la fête internationale du travail édition 2015, célébrée ici sous le thème : « construire le Cameroun dans la paix, la solidarité et le travail décent ».
Une qui se démarque dans cent
Engoncé dans la mêlée des pancartes, sous un vacarme assourdissant, un groupe des femmes, drapées de tee-shirts, foulards et pagnes floqués aux couleurs vertes et jaunes de l’association, chantent en « fulfudé », langue locale, des cantiques typiquement de la région : « Nous avons vaincu la pauvreté, le chômage, la misère. Nous appelons nos sœurs à nous rejoindre à Joli-soir » ; dit la chanson.
Approchée par le correspondant de Afrik.com, Salamatou Sainanckai Adokoy, l’assistante de la présidente de « l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » ; la vingtaine à peine consommée, explique en lieu et place de la présidente, les missions de leurs associations : « Notre travail consiste à fabriquer des vins traditionnels, de vendre du mil, tous les ingrédients qui concourent à la fabrication des vins traditionnels ».
Salamatou Sainanckai Adokoy, indique que : « Notre association est née en 2003 et compte à ce jour plus de 100 membres. Il n’y a pas de mystère pour être membre de notre association. Tu viens au niveau de « joli-soir », là où les femmes préparent le vin. Tu entres dans un cabaret, si tu ne sais pas, on te forme comment préparer le vingt. Quand tu veux vendre seulement le mil, on te montre comment germer le mil d’abord, et on te montre par la suite comment préparer le vin du mil ».
Les membres de l’ « Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » tiennent chaque 1er et 30 du mois, des réunions pour penser sur l’avenir de leur métier. Selon Salamatou Sainanckai Adokoy : « Chaque 1er et 30 du mois à 8 heures, tous les membres se réunissent chez la présidente. Pendant nos réunions, on discute sur les problèmes et l’avenir de notre association ».
Les clients de « joli-soir » se recrutent de partout : fonctionnaires, débrouillards, jeunes, femmes vieillards...tous viennent à la source de « joli-soir », s’abreuver aux vins traditionnels fabriqués par les « débrouillardes de joli-soir ». Des vins faites du mil, du maïs, du sorgho…communément appelés du « bill-bill ».
« Joli-soir », là où les femmes préparent du vin
Dans la ville de Ngaoundéré, « Joli-soir » est une place commerciale très réputée. Un carrefour où le riche côtoie le pauvre après une journée de dur labeur, autour d’un verre de vin traditionnel. Des vins très prisés qui attirent des foules et rendent le coin très surchauffé.
« Les autorités de la ville de N’Gaoundéré avaient baptisé le coin « joli-soir » parce qu’il y sévit au quotidien, la joie après avoir vidé quelques verres de vin. Nous avons à notre tour, emprunté ce nom pour notre association. Mais en vérité, chacun s’est inspiré d’un parfum très fort, très prisé par la femme du grand nord pour adoucir les nerfs des époux chaque soir au lit » ; a confié Salamatou Sainanckai Adokoy .
Depuis sa création, «l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » prend une part active à chaque fête internationale du travail. « Nous voulons par notre participation au défilé, montrer aux yeux du monde, comment la femme peut lutter contre l’oisiveté, la pauvreté, le vice et le besoin » ; a souligné Salamatou avant de conclure que « l’un de nos objectifs est aussi de diminuer le taux des femmes qui font dans la prostitution ». En dehors des femmes, l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir compte parmi ses adhérents, des hommes. Selon l’assistante de la présidente de cette association, « les hommes apportent plus, de conseils à notre association et la plupart , ce sont aussi les époux des adhérentes ».
Depuis 07 heures du matin, des milliers de travailleurs, chômeurs et curieux, convergent en files indiennes, à la « place du cinquantenaire » qui jouxte l’hôtel de ville de N’Gaoundéré ; lieux des cérémonies publiques.
Face à la tribune, des milliers de pancartes, portées majestueusement par des belles hôtesses de chaque entreprise, dévoilent l’identité de chacune, venue prendre part à la fête internationale du travail édition 2015, célébrée ici sous le thème : « construire le Cameroun dans la paix, la solidarité et le travail décent ».
Une qui se démarque dans cent
Engoncé dans la mêlée des pancartes, sous un vacarme assourdissant, un groupe des femmes, drapées de tee-shirts, foulards et pagnes floqués aux couleurs vertes et jaunes de l’association, chantent en « fulfudé », langue locale, des cantiques typiquement de la région : « Nous avons vaincu la pauvreté, le chômage, la misère. Nous appelons nos sœurs à nous rejoindre à Joli-soir » ; dit la chanson.
Approchée par le correspondant de Afrik.com, Salamatou Sainanckai Adokoy, l’assistante de la présidente de « l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » ; la vingtaine à peine consommée, explique en lieu et place de la présidente, les missions de leurs associations : « Notre travail consiste à fabriquer des vins traditionnels, de vendre du mil, tous les ingrédients qui concourent à la fabrication des vins traditionnels ».
Salamatou Sainanckai Adokoy, indique que : « Notre association est née en 2003 et compte à ce jour plus de 100 membres. Il n’y a pas de mystère pour être membre de notre association. Tu viens au niveau de « joli-soir », là où les femmes préparent le vin. Tu entres dans un cabaret, si tu ne sais pas, on te forme comment préparer le vingt. Quand tu veux vendre seulement le mil, on te montre comment germer le mil d’abord, et on te montre par la suite comment préparer le vin du mil ».
Les membres de l’ « Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » tiennent chaque 1er et 30 du mois, des réunions pour penser sur l’avenir de leur métier. Selon Salamatou Sainanckai Adokoy : « Chaque 1er et 30 du mois à 8 heures, tous les membres se réunissent chez la présidente. Pendant nos réunions, on discute sur les problèmes et l’avenir de notre association ».
Les clients de « joli-soir » se recrutent de partout : fonctionnaires, débrouillards, jeunes, femmes vieillards...tous viennent à la source de « joli-soir », s’abreuver aux vins traditionnels fabriqués par les « débrouillardes de joli-soir ». Des vins faites du mil, du maïs, du sorgho…communément appelés du « bill-bill ».
« Joli-soir », là où les femmes préparent du vin
Dans la ville de Ngaoundéré, « Joli-soir » est une place commerciale très réputée. Un carrefour où le riche côtoie le pauvre après une journée de dur labeur, autour d’un verre de vin traditionnel. Des vins très prisés qui attirent des foules et rendent le coin très surchauffé.
« Les autorités de la ville de N’Gaoundéré avaient baptisé le coin « joli-soir » parce qu’il y sévit au quotidien, la joie après avoir vidé quelques verres de vin. Nous avons à notre tour, emprunté ce nom pour notre association. Mais en vérité, chacun s’est inspiré d’un parfum très fort, très prisé par la femme du grand nord pour adoucir les nerfs des époux chaque soir au lit » ; a confié Salamatou Sainanckai Adokoy .
Depuis sa création, «l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir » prend une part active à chaque fête internationale du travail. « Nous voulons par notre participation au défilé, montrer aux yeux du monde, comment la femme peut lutter contre l’oisiveté, la pauvreté, le vice et le besoin » ; a souligné Salamatou avant de conclure que « l’un de nos objectifs est aussi de diminuer le taux des femmes qui font dans la prostitution ». En dehors des femmes, l’Association des Femmes Débrouillardes de Joli-Soir compte parmi ses adhérents, des hommes. Selon l’assistante de la présidente de cette association, « les hommes apportent plus, de conseils à notre association et la plupart , ce sont aussi les époux des adhérentes ».