« C’est un soulagement de pouvoir de nouveau communiquer. Mais les dommages ont été tellement importants. C’est décourageant » a fait savoir Tasi Ntang Lucas. Il est le leader des enseignants anglophones.
Selon lui, le gouvernement a pris certaines mesures pour résoudre le problème des minorités anglophones. « Nous devons saluer cela. Mais il leur a fallu 56 ans pour se rendre compte des souffrances de minorités anglophones » dit-il.
Compte tenu de tout cela, il est d’avis que le dialogue est nécessaire et fondamental. « Que ce soit dans le sud-ouest et le nord-ouest, nous posons une seule condition : la libération des prisonniers liés à cette crise. S’ils continuent de manipuler, d’intimider, d’enlever des gens, la situation ne va pas s’améliorer » ajoute t-il.
En tout état de cause, l’internet constitue une nécessité fondamentale. Il urge d’organiser un dialogue franc avec le gouvernement ; c’est aussi le sentiment de la société civile.
« On ne saute pas de joie au point de poster des messages sur Facebook. C’est un devoir pour le gouvernement d’assurer la fourniture d’internet » a soutenu pour sa part, un étudiant camerounais.
Africtelegraph