Delor Magellan Kamseu Kamgaing:"Honorables, s'il vous plaint, ne touchez pas notre riz sauté".
Après la correspondance adressée par le President Exécutif de la LCC, Delor Magellan KAMSEU KAMGAING, adressée, lundi 30 Novembre 2015, aux Très Honorables Présidents du Sénat, de l’Assemblée Nationale, aux Honorables, Présidents des groupes parlementaires du parlement et aux Honorables Sénateurs-« consommateur »s et Députés-"consommateurs", pour qu’ils empêchent la hausse annoncée du prix du riz. En refusant de voter l’amendement de l’Ordonnance présidentielle du 7 mars 2008, exonérant de taxes et droits de douanes le riz importé au Cameroun, contenu dans le projet de Loi de finances qui se trouve sur leur table, une pétition dénommée "Honorables, svp ne toucher pas à notre riz sauté" circule depuis hier sur internet et dans les villes Camerounaises à cet effet.
En effet, dans l’Article 2 du projet de Loi de finances 2016, sur la table des parlementaires, le paiement des taxes et droits de douane, du riz au taux du Tarif extérieur commun, est fixé à 5%. Alors qu’il doit être de 0 F, comme c’est le cas depuis sept ans. Pour le bonheur de la majorité de consommateurs camerounais, amoureux de cette céréale, que notre organisation, qualifie de « caviar des pauvres ».
L’éventuelle adoption, par erreur, de ce texte par le Parlement (Assemblée nationale et Senat), s’avèrerait contraire à la politique salutaire du chef de l’Etat, de lutter contre la vie chère.
Surtout dans un contexte de misère galopante, au vu des chiffres alarmants, qui relèvent que, de 2007 à 2014, il y a eu augmentation de plus d’un million de pauvres, dans notre pays. Malgré que le kilogramme de riz, produit consommé par 2 camerounais sur 3, coûte à partir de 350 F cfa. Si cette taxe est instituée, son prix avoisinerait 550 F Cfa le kilo. Un calcul rapide permet de mesurer l‘ampleur du désastre chez ces consommateurs au faible revenu.
Aussi, cet article 2 de ce projet de loi des finances, ne saurait se justifier par une politique protectionniste, pour stimuler la consommation de la production locale encore déficitaire. Selon des chiffres fiables, la demande nationale avoisinerait 300.000 tonnes l’année, face à une production nationale de 100.000 tonnes maximum. Malgré sa meilleure qualité, notamment sa très agréable saveur. Mais faute de machinisme approprié, près de la moitié de cette production, serait acheminée sans être décortiqué au Nigeria.
Par ailleurs, conscients de la nécessité pour le gouvernement d’accroitre ses recettes non pétrolières, pour faire face à la conjoncture internationale, notamment la guerre contre Boko Haram, la LCC suggère une forte taxation des tabacs, des produits de luxe et une réduction significative du train de vie de l’Etat, particulièrement budgétivore.
En vertu du Droit du consommateur d’être entendu, contenu dans les Principes Directeurs des Nations Unis pour la protection du consommateur et la Loi cadre N°2011/012 du 6 Mai 2011, portant Protection du consommateur au Cameroun, la Ligue espère que les Honorables, poseront cet acte patriotique et citoyen.
LE SECRETAIRE PERMANENT En effet, dans l’Article 2 du projet de Loi de finances 2016, sur la table des parlementaires, le paiement des taxes et droits de douane, du riz au taux du Tarif extérieur commun, est fixé à 5%. Alors qu’il doit être de 0 F, comme c’est le cas depuis sept ans. Pour le bonheur de la majorité de consommateurs camerounais, amoureux de cette céréale, que notre organisation, qualifie de « caviar des pauvres ».
L’éventuelle adoption, par erreur, de ce texte par le Parlement (Assemblée nationale et Senat), s’avèrerait contraire à la politique salutaire du chef de l’Etat, de lutter contre la vie chère.
Surtout dans un contexte de misère galopante, au vu des chiffres alarmants, qui relèvent que, de 2007 à 2014, il y a eu augmentation de plus d’un million de pauvres, dans notre pays. Malgré que le kilogramme de riz, produit consommé par 2 camerounais sur 3, coûte à partir de 350 F cfa. Si cette taxe est instituée, son prix avoisinerait 550 F Cfa le kilo. Un calcul rapide permet de mesurer l‘ampleur du désastre chez ces consommateurs au faible revenu.
Aussi, cet article 2 de ce projet de loi des finances, ne saurait se justifier par une politique protectionniste, pour stimuler la consommation de la production locale encore déficitaire. Selon des chiffres fiables, la demande nationale avoisinerait 300.000 tonnes l’année, face à une production nationale de 100.000 tonnes maximum. Malgré sa meilleure qualité, notamment sa très agréable saveur. Mais faute de machinisme approprié, près de la moitié de cette production, serait acheminée sans être décortiqué au Nigeria.
Par ailleurs, conscients de la nécessité pour le gouvernement d’accroitre ses recettes non pétrolières, pour faire face à la conjoncture internationale, notamment la guerre contre Boko Haram, la LCC suggère une forte taxation des tabacs, des produits de luxe et une réduction significative du train de vie de l’Etat, particulièrement budgétivore.
En vertu du Droit du consommateur d’être entendu, contenu dans les Principes Directeurs des Nations Unis pour la protection du consommateur et la Loi cadre N°2011/012 du 6 Mai 2011, portant Protection du consommateur au Cameroun, la Ligue espère que les Honorables, poseront cet acte patriotique et citoyen.
Manassé ADOUEME OLAGA
Déjà,plus d'un millier de signataires de la pétition à l'assaut de l'hémicycle dès lundi