Dans la sphère camerounaise étatique pour être précis, la politique de gestion des ressources humaines, n’est pas de qualité. Elle est sapée de laxisme c’est-a-dire, peu innovante et moins dynamique ; et ce, malgré son potentiel humain et surtout aussi, ses grandes écoles qui ont formé et continuent de former des élites en Afrique francophone. Le Cameroun ne doit plus être à ce stade de développement primaire avec tous ses atouts en termes de ressources naturelles et humaines, en plus de sa stabilité pacifique. Comment se fait-il que le Cameroun qui forme des élites des autres pays ne soit pas lui-même capable de se développer à une vitesse normale? La question qui brule dès lors les lèvres est celle de savoir, ce qui a manqué au gouvernement des grandes réalisions pour ne pas faire du Cameroun une nation émergente depuis son avènement au pouvoir?
Les scandales impliquant souvent des cadres du secteur public retiennent généralement l’attention du monde. La plupart de ces scandales sont liés à une détérioration des comportements et à une incompétence caractérisée des officiels impliqués dans des malversations de tout genre.
Compte tenu des défis démocratiques, économiques, sociaux et technologiques auxquels le Cameroun doit faire face pour pouvoir s’hisser au rang des pays émergents, il est impératif de bien exploitées les ressources humaines ; j’entends par là, la mise en place d’une gestion des compétences stimulante, énergique et mobilisatrice sans laquelle la notion de développement devient utopique. Or, c’est ce qui n’est pas le cas au Cameroun. On a plutôt l’impression que, malgré les efforts, rien n’évolue en termes de croissance. Et puis, la lenteur avec laquelle le processus de développement démocratique, économique et social se gère fait croire qu’il existe de manière implicite ou explicite, une mauvaise gestion des compétences susceptibles de muter le Cameroun en une puissance économique qui attire des investisseurs. Et cette mauvaise gestion est parfois liée à un manque chronique de méritocratie et de transparence dans la gestion; le tout couronné par une bonne dose de corruption. Et quand bien même cette méritocratie existerait un autre problème se pose, celui de la répartition des ressources humaines qui sont pour la plupart concentrées dans les grandes métropoles. Yaoundé et Douala. Ce, au détriment des petites villes. Or, une mal-administration et une mauvaise gestion des ressources humaines pourraient générer des crises de tout genre et des catastrophes de diverses natures.
Quand je parle de gestion des ressources humaines, je fais surtout allusion ici à sa fonction substantielle et opérationnelle, celle de l’organisation d’une institution publique ou privée, dont le rôle est de pourvoir aux besoins de l’institution en main d’œuvre, ou plus exactement, en compétences, tant au niveau de l’embauche que durant le déroulement de la carrière. Cette définition met donc clairement en exergue la notion de compétence, de compétitivité et de méritocratie; et non d’origine ou de sexe encore moins de parti politique comme tel est le cas en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Tenez par exemple. Si une femme est assez compétente pour être premier ministre pourquoi ne pas lui donner cette chance là ? Pourquoi penser qu’une femme compétente, composante des ressources humaines d’un Etat comme le nôtre, ne soit pas à la hauteur d’assumer certaines fonctions ? Et partant de cette définition on comprend aisément que le Cameroun ne pourra pas décoller tant que les compétences, les savoirs et les ressources humaines seront gérés sous des bases peu objectives ; ou encore sous la base du tout-pour-nous et rien-pour-les-autres. Et il faut bien savoir qu’aucune reforme n’est possible tant que les hommes ne seront pas aptes à conduire cette reforme. Autrement dit, pour pouvoir faire des reformes au Cameroun, il faut d’abord que le gouvernement et les pouvoirs publics soient eux-mêmes aptes à pouvoir faire ces reformes. C’est d’abord avant tout une volonté politique.
Il y a un phénomène alarmant et inquiétant dans la gestion des ressources humaines au Cameroun c’est ce que j’appelle ici «le phénomène des compétences-abandonnées ». Ou encore « la longévité de certains directeurs généraux dans une même entreprise » J’entends par là le fait d’abandonner des compétences à une fonction bien précise pendant plusieurs années. Ce qui entraine non seulement le favoritisme et l’ethnocentrisme dans le recrutement et l’embauche des ressources humaines, mais aussi et surtout de vastes réseaux de corruption, de clientélisme et de mafia. Comment pouvez abandonner la gestion d’une société de l’Etat à un individu pendant plus de quinze années sans suivi? Comment ne voulez vous pas qu’on parle dans ces entreprises les langues maternelles de leurs Directeurs Généraux ? Je pense pour ma part sauf si je me trompe que si un directeur fait plus de huit ans dans une entreprise, cette entreprise se rapproche plus à l’échec qu’à la réussite. Dans ce cas, la faute avant d’être celle de l’agent de l’Etat, est d’abord la faute de l’Etat qui aurait du lui assigner une mission bien précise dans un temps bien précis, le suivre dans cette tâche et enfin, le muter ailleurs pour une autre mission. La flexibilité étant un critère important dans l’exploitation des ressources humaines. Jetez un regard critique, objectif et analytique sur toutes les entreprises de l’Etat ou les directeurs généraux ont passé plus de 9 ans à la tête de ces entreprises, vous verrez que le bilan est catastrophique. On l’impression que le gouvernement en place gère les ressources humaines de manière archaïques et cela est visible dans la gestion des grands cadres qui servent leurs intérêts politiques au détriment des intérêts de la nation. C’est la raison pour laquelle, la gouvernance est mauvaise et la conséquence directe est le mauvais rendement et une faible économie.
Les scandales impliquant souvent des cadres du secteur public retiennent généralement l’attention du monde. La plupart de ces scandales sont liés à une détérioration des comportements et à une incompétence caractérisée des officiels impliqués dans des malversations de tout genre.
Compte tenu des défis démocratiques, économiques, sociaux et technologiques auxquels le Cameroun doit faire face pour pouvoir s’hisser au rang des pays émergents, il est impératif de bien exploitées les ressources humaines ; j’entends par là, la mise en place d’une gestion des compétences stimulante, énergique et mobilisatrice sans laquelle la notion de développement devient utopique. Or, c’est ce qui n’est pas le cas au Cameroun. On a plutôt l’impression que, malgré les efforts, rien n’évolue en termes de croissance. Et puis, la lenteur avec laquelle le processus de développement démocratique, économique et social se gère fait croire qu’il existe de manière implicite ou explicite, une mauvaise gestion des compétences susceptibles de muter le Cameroun en une puissance économique qui attire des investisseurs. Et cette mauvaise gestion est parfois liée à un manque chronique de méritocratie et de transparence dans la gestion; le tout couronné par une bonne dose de corruption. Et quand bien même cette méritocratie existerait un autre problème se pose, celui de la répartition des ressources humaines qui sont pour la plupart concentrées dans les grandes métropoles. Yaoundé et Douala. Ce, au détriment des petites villes. Or, une mal-administration et une mauvaise gestion des ressources humaines pourraient générer des crises de tout genre et des catastrophes de diverses natures.
Quand je parle de gestion des ressources humaines, je fais surtout allusion ici à sa fonction substantielle et opérationnelle, celle de l’organisation d’une institution publique ou privée, dont le rôle est de pourvoir aux besoins de l’institution en main d’œuvre, ou plus exactement, en compétences, tant au niveau de l’embauche que durant le déroulement de la carrière. Cette définition met donc clairement en exergue la notion de compétence, de compétitivité et de méritocratie; et non d’origine ou de sexe encore moins de parti politique comme tel est le cas en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Tenez par exemple. Si une femme est assez compétente pour être premier ministre pourquoi ne pas lui donner cette chance là ? Pourquoi penser qu’une femme compétente, composante des ressources humaines d’un Etat comme le nôtre, ne soit pas à la hauteur d’assumer certaines fonctions ? Et partant de cette définition on comprend aisément que le Cameroun ne pourra pas décoller tant que les compétences, les savoirs et les ressources humaines seront gérés sous des bases peu objectives ; ou encore sous la base du tout-pour-nous et rien-pour-les-autres. Et il faut bien savoir qu’aucune reforme n’est possible tant que les hommes ne seront pas aptes à conduire cette reforme. Autrement dit, pour pouvoir faire des reformes au Cameroun, il faut d’abord que le gouvernement et les pouvoirs publics soient eux-mêmes aptes à pouvoir faire ces reformes. C’est d’abord avant tout une volonté politique.
Il y a un phénomène alarmant et inquiétant dans la gestion des ressources humaines au Cameroun c’est ce que j’appelle ici «le phénomène des compétences-abandonnées ». Ou encore « la longévité de certains directeurs généraux dans une même entreprise » J’entends par là le fait d’abandonner des compétences à une fonction bien précise pendant plusieurs années. Ce qui entraine non seulement le favoritisme et l’ethnocentrisme dans le recrutement et l’embauche des ressources humaines, mais aussi et surtout de vastes réseaux de corruption, de clientélisme et de mafia. Comment pouvez abandonner la gestion d’une société de l’Etat à un individu pendant plus de quinze années sans suivi? Comment ne voulez vous pas qu’on parle dans ces entreprises les langues maternelles de leurs Directeurs Généraux ? Je pense pour ma part sauf si je me trompe que si un directeur fait plus de huit ans dans une entreprise, cette entreprise se rapproche plus à l’échec qu’à la réussite. Dans ce cas, la faute avant d’être celle de l’agent de l’Etat, est d’abord la faute de l’Etat qui aurait du lui assigner une mission bien précise dans un temps bien précis, le suivre dans cette tâche et enfin, le muter ailleurs pour une autre mission. La flexibilité étant un critère important dans l’exploitation des ressources humaines. Jetez un regard critique, objectif et analytique sur toutes les entreprises de l’Etat ou les directeurs généraux ont passé plus de 9 ans à la tête de ces entreprises, vous verrez que le bilan est catastrophique. On l’impression que le gouvernement en place gère les ressources humaines de manière archaïques et cela est visible dans la gestion des grands cadres qui servent leurs intérêts politiques au détriment des intérêts de la nation. C’est la raison pour laquelle, la gouvernance est mauvaise et la conséquence directe est le mauvais rendement et une faible économie.