Au lieu d’investir pour le développement du Cameroun, ces derniers consacrent de grosses fortunes pour financer des réseaux obscurs et mafieux qui ont pour mission de ruiner le peuple camerounais
Leur objectif étant de "fournir des clarifications sur la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun"
Le CODE pour sa part pense qu'un régime conscient n'aurait pas dilapidé les ressources d'un pays pour envoyer ses sbires à l'étranger afin de rencontrer ceux qu'ils ont contribué à leur exil.
Une fois de plus, cette mission des autorités de Yaoundé à l'étranger est une grosse manœuvre de diversion et de distraction de l'opinion publique
Depuis fin 2016, les régions anglophones du sud-ouest et du nord-ouest du Cameroun sont vent debout pour protester contre ce qu’elles estiment être un traitement inégal en leur défaveur, de la part du gouvernement camerounais. Les manifestants soutiennent que le pouvoir est déconnecté de leurs réalités et ne semble opposer à leurs revendications, sinon des mesures répressives, un désintéressement ou un silence assourdissant. Pourtant, les protestataires font remarquer qu’ils expriment ces revendications via des canaux reconnus par la Constitution et les textes légaux en vigueur.
Les autorités camerounaises ont toujours minoré l’importance, pour ne pas dire l’existence d’un « problème anglophone ». Pourtant, il suffit de mettre en veilleuse son positionnement partisan et procéder à un diagnostic objectif et désintéressé pour s’apercevoir du problème.
Les ressortissants des régions anglophones qui manifestent ne veulent plus que le régime continue aisément à marcher sur leurs plates-bandes et à favoriser les régions francophones majoritaires. Ils veulent avoir voix au chapitre et jouir d’une certaine autonomie dans la gestion de leurs territoires.
Les images de la répression des anglophones choquent.
Courses-poursuites entre manifestants et forces de l'ordre, manifestants matraqués, tirs en l’air, gaz lacrymogène, manifestants tués à balles réelles, arrestations et emprisonnements des manifestants et des leaders anglophones... Les images de la répression des manifestations dans la partie anglophone du Cameroun, sont particulièrement édifiantes.
L’étincelle anglophone a donc beau menacer de mettre le feu au Cameroun, Yaoundé s’enferme dans le déni, récusant même l’existence d’une question anglophone. Toute opinion contraire est taxée d’antipatriotisme.
Le malaise des anglophones du Cameroun n’est pourtant pas nouveau et l’on aurait cru que, les décennies passant, Yaoundé aurait appris à le canaliser.
Au lieu de chercher à résoudre cette crise au Cameroun avec les concernés, le pouvoir de Yaoundé se tourne vers sa diaspora qui vit dans les pays démocratiques où le répression des manifestants date de l'antiquité. N'est ce pas une diversion pour camoufler ce malaise qui paralyse les régions anglophones du Cameroun depuis la fin de l'année dernière?
Critique de cette mission
Par ailleurs, le CODE a noté le grand gaspillage du fond des contribuables camerounais pour une mission à l'étranger sans enjeux sur l'actualité.
Au lieu d’investir pour le développement du Cameroun, ces derniers consacrent de grosses fortunes pour financer des réseaux obscurs et mafieux qui ont pour mission de ruiner le peuple camerounais
Par ce communiqué;
Le CODE estime que dans l’intérêt supérieur de la nation camerounaise, une concertation avec un ordre du jour allégé se focalisant exclusivement sur la crise anglophone, devrait être convoquée immédiatement au Cameroun par le patron de ceux qui au nom de l'Etat du Cameroun sont en vadrouille touristique en Europe et aux Etats unis d'Amérique
Cette concertation doit avoir un ordre du jour réaliste et concis, se limitant de préférence aux questions essentielles telles, la libération sans condition des leaders anglophones et tous les militants emprisonnés, et la question des libertés fondamentales bafouée au Cameroun..
Le CODE estime que toute autre initiative visant à gagner du temps pour le camp au pouvoir serait de nature à mettre en péril la stabilité du Cameroun car la jeunesse camerounaise qui a vu l’exemple du Burkina n’est pas prête à laisser passer l’opportunité d’une alternance politique apaisée.
Le CODE rappelle à toutes fins utiles au gouvernement camerounais que l’une de ses missions primordiales est la prise en considération des aspirations profondes de son peuple et, attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur la violation des droits et libertés des citoyens au Cameroun,
- Exhorte les populations camerounaises à demeurer vigilantes et déterminées pour envisager très sérieusement l’appel à une grande mobilisation pour dire « STOP» afin de barrer la route aux forces nuisibles qui tentent de maintenir notre pays dans l’immobilisme et le népotisme.
Au regard de tous ces faits, le CODE exige la tenue des Etats Généraux de la Nation dans les plus brefs délais, dialogue citoyen entre les forces vives de la société camerounaise afin que chaque fille et chaque fils du Cameroun donne le meilleur de soi pour sortir le pays de la crise multidimensionnelle dans laquelle se trouve le Cameroun.
Nous réaffirmons sans ambages que la paix et le sens d'appartenance à un Etat uni et prospère passent par la libération immédiate et sans condition de tous les militants et leaders écroués de la société civile anglophone, puis l'ouverture d'un dialogue actif et participatif nécessaires à une sortie de crise.
Fait à Bruxelles le 02/08/2017
Le Président du CODE
Kadji Elie
Contact presse: [email protected] GSM: 0032 465 90 64 31
Web : http//www.lecode.canalblog.com
Le CODE pour sa part pense qu'un régime conscient n'aurait pas dilapidé les ressources d'un pays pour envoyer ses sbires à l'étranger afin de rencontrer ceux qu'ils ont contribué à leur exil.
Une fois de plus, cette mission des autorités de Yaoundé à l'étranger est une grosse manœuvre de diversion et de distraction de l'opinion publique
Depuis fin 2016, les régions anglophones du sud-ouest et du nord-ouest du Cameroun sont vent debout pour protester contre ce qu’elles estiment être un traitement inégal en leur défaveur, de la part du gouvernement camerounais. Les manifestants soutiennent que le pouvoir est déconnecté de leurs réalités et ne semble opposer à leurs revendications, sinon des mesures répressives, un désintéressement ou un silence assourdissant. Pourtant, les protestataires font remarquer qu’ils expriment ces revendications via des canaux reconnus par la Constitution et les textes légaux en vigueur.
Les autorités camerounaises ont toujours minoré l’importance, pour ne pas dire l’existence d’un « problème anglophone ». Pourtant, il suffit de mettre en veilleuse son positionnement partisan et procéder à un diagnostic objectif et désintéressé pour s’apercevoir du problème.
Les ressortissants des régions anglophones qui manifestent ne veulent plus que le régime continue aisément à marcher sur leurs plates-bandes et à favoriser les régions francophones majoritaires. Ils veulent avoir voix au chapitre et jouir d’une certaine autonomie dans la gestion de leurs territoires.
Les images de la répression des anglophones choquent.
Courses-poursuites entre manifestants et forces de l'ordre, manifestants matraqués, tirs en l’air, gaz lacrymogène, manifestants tués à balles réelles, arrestations et emprisonnements des manifestants et des leaders anglophones... Les images de la répression des manifestations dans la partie anglophone du Cameroun, sont particulièrement édifiantes.
L’étincelle anglophone a donc beau menacer de mettre le feu au Cameroun, Yaoundé s’enferme dans le déni, récusant même l’existence d’une question anglophone. Toute opinion contraire est taxée d’antipatriotisme.
Le malaise des anglophones du Cameroun n’est pourtant pas nouveau et l’on aurait cru que, les décennies passant, Yaoundé aurait appris à le canaliser.
Au lieu de chercher à résoudre cette crise au Cameroun avec les concernés, le pouvoir de Yaoundé se tourne vers sa diaspora qui vit dans les pays démocratiques où le répression des manifestants date de l'antiquité. N'est ce pas une diversion pour camoufler ce malaise qui paralyse les régions anglophones du Cameroun depuis la fin de l'année dernière?
Critique de cette mission
Par ailleurs, le CODE a noté le grand gaspillage du fond des contribuables camerounais pour une mission à l'étranger sans enjeux sur l'actualité.
Au lieu d’investir pour le développement du Cameroun, ces derniers consacrent de grosses fortunes pour financer des réseaux obscurs et mafieux qui ont pour mission de ruiner le peuple camerounais
Par ce communiqué;
Le CODE estime que dans l’intérêt supérieur de la nation camerounaise, une concertation avec un ordre du jour allégé se focalisant exclusivement sur la crise anglophone, devrait être convoquée immédiatement au Cameroun par le patron de ceux qui au nom de l'Etat du Cameroun sont en vadrouille touristique en Europe et aux Etats unis d'Amérique
Cette concertation doit avoir un ordre du jour réaliste et concis, se limitant de préférence aux questions essentielles telles, la libération sans condition des leaders anglophones et tous les militants emprisonnés, et la question des libertés fondamentales bafouée au Cameroun..
Le CODE estime que toute autre initiative visant à gagner du temps pour le camp au pouvoir serait de nature à mettre en péril la stabilité du Cameroun car la jeunesse camerounaise qui a vu l’exemple du Burkina n’est pas prête à laisser passer l’opportunité d’une alternance politique apaisée.
Le CODE rappelle à toutes fins utiles au gouvernement camerounais que l’une de ses missions primordiales est la prise en considération des aspirations profondes de son peuple et, attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur la violation des droits et libertés des citoyens au Cameroun,
- Exhorte les populations camerounaises à demeurer vigilantes et déterminées pour envisager très sérieusement l’appel à une grande mobilisation pour dire « STOP» afin de barrer la route aux forces nuisibles qui tentent de maintenir notre pays dans l’immobilisme et le népotisme.
Au regard de tous ces faits, le CODE exige la tenue des Etats Généraux de la Nation dans les plus brefs délais, dialogue citoyen entre les forces vives de la société camerounaise afin que chaque fille et chaque fils du Cameroun donne le meilleur de soi pour sortir le pays de la crise multidimensionnelle dans laquelle se trouve le Cameroun.
Nous réaffirmons sans ambages que la paix et le sens d'appartenance à un Etat uni et prospère passent par la libération immédiate et sans condition de tous les militants et leaders écroués de la société civile anglophone, puis l'ouverture d'un dialogue actif et participatif nécessaires à une sortie de crise.
Fait à Bruxelles le 02/08/2017
Le Président du CODE
Kadji Elie
Contact presse: [email protected] GSM: 0032 465 90 64 31
Web : http//www.lecode.canalblog.com