Essimi menye dans le viseur d'une justice à deux vitesses
Le retournement de l’affaire d'Amity Bank Cameroon , qui tend à vouloir à tous prix attribuer la responsabilité au ministre Essimi Menye, met au grand jour la détermination de ses détracteurs à l’envoyer en prison. Sinon, comment comprendre le fait qu’en lieu et place des 25 emprunteurs d’Amity Bank Cameroon, le Tribunal Criminel Spécial, convoquant l’ex-ministre des finances comme témoin, tente par tous les moyens, à demander à Essimi Menye de rembourser les fonds empruntés par des hommes d’affaires.
Les questions qui fâchent l’opinion camerounaise sont celles de savoir pourquoi le Tribunal Criminel Spécial (Tcs) ne poursuit pas les débiteurs d'Amity Bank Cameroon ? Pourquoi Alamine Ousmane Mey n’a pas continué le processus de titrisation engagé par le ministre Essimi Menye ? Pourquoi l’actuel ministre des finances s’est empressé de payer deux semestrialités, une de 676 531 000 Fcfa et une de 684.032.500 Fcfa, soit au total 1.360.563.500 Fcfa ? Avait-il un intérêt particulier ou était-il le vrai patron de ces sociétés et établissements au point de faire payer par l’Etat, au nom des débiteurs indélicats, les sommes dues à Amity Bank Cameroon ? Le Tcs est-il manipulé par une main invisible ?
Soif mauvaise foi de notre part, à regarder de près les initiatives prises par les ministres Alamine Ousmane Mey et Laurent Marie Esso, devraient interpeller les débiteurs au Tcs et non l’ex-Minfi.
L'ancien fonctionnaire du Fonds Monétaire International (Fmi) qui fait l'objet d'un acharnement médiatique depuis son arrivée au gouvernement en septembre 2007, avait signé au nom de l'Etat du Cameroun, en mai 2009, une convention de titrisation avec la banque Atlantique Cameroun.
Convention
La convention dont votre journal a réussi à obtenir une copie, indique qu’ ’’il était question de définir les conditions de la titrisation d'un montant de 9 025 000 000 Fcfa, soit 33,33 °/° du montant nominal du portefeuille des créances en souffrance d'Amity Bank repris par Banque Atlantique Cameroun, lequel constitue un ensemble homogène aux termes du protocole d'accord du 10 janvier 2008’’.
Les parties signataires avaient décidé de définir les modalités du concours de l'Etat du Cameroun dans le cadre de la titrisation d'une fraction du montant nominal du portefeuille des créances en souffrance d'Amity Bank Cameroon cédé à Banque Atlantique Cameroun.
De sources proches du dossier, l'ex-patron des Finances avait à l'époque commencé les opérations de titrisation que son successeur était venu bloquer.
Du coup, de lourds soupçons de manipulation, de corruption du ministre Alamine Ousmane Mey et de complot politico-judiciaire pèsent sur l’affaire des fonds débloqués à la Banque Atlantique du Cameroun S.A. (Bacm), patrimoine de l’ex-Société Camerounaise de Tabac (Sct).
L'opinion camerounaise, très attachée à ce dossier y voit une main invisible tendant à discréditer l'ex-fonctionnaire du Fmi, présenté par ses détracteurs au président Paul Biya comme l’un des protégés des puissances étrangères pour sa succession.
Ces faits et méfaits autour de cette affaire font croire à l’opinion nationale que la justice camerounaise s'emmêle les pédales. La société civile, unie comme un seul homme derrière la vérité qu’on veut occulter, préjuge que le Tcs ne devrait pas se laisser influencer par des tiers et interpellera les débiteurs les débiteurs d’Amity Bank.
Les questions qui fâchent l’opinion camerounaise sont celles de savoir pourquoi le Tribunal Criminel Spécial (Tcs) ne poursuit pas les débiteurs d'Amity Bank Cameroon ? Pourquoi Alamine Ousmane Mey n’a pas continué le processus de titrisation engagé par le ministre Essimi Menye ? Pourquoi l’actuel ministre des finances s’est empressé de payer deux semestrialités, une de 676 531 000 Fcfa et une de 684.032.500 Fcfa, soit au total 1.360.563.500 Fcfa ? Avait-il un intérêt particulier ou était-il le vrai patron de ces sociétés et établissements au point de faire payer par l’Etat, au nom des débiteurs indélicats, les sommes dues à Amity Bank Cameroon ? Le Tcs est-il manipulé par une main invisible ?
Soif mauvaise foi de notre part, à regarder de près les initiatives prises par les ministres Alamine Ousmane Mey et Laurent Marie Esso, devraient interpeller les débiteurs au Tcs et non l’ex-Minfi.
L'ancien fonctionnaire du Fonds Monétaire International (Fmi) qui fait l'objet d'un acharnement médiatique depuis son arrivée au gouvernement en septembre 2007, avait signé au nom de l'Etat du Cameroun, en mai 2009, une convention de titrisation avec la banque Atlantique Cameroun.
Convention
La convention dont votre journal a réussi à obtenir une copie, indique qu’ ’’il était question de définir les conditions de la titrisation d'un montant de 9 025 000 000 Fcfa, soit 33,33 °/° du montant nominal du portefeuille des créances en souffrance d'Amity Bank repris par Banque Atlantique Cameroun, lequel constitue un ensemble homogène aux termes du protocole d'accord du 10 janvier 2008’’.
Les parties signataires avaient décidé de définir les modalités du concours de l'Etat du Cameroun dans le cadre de la titrisation d'une fraction du montant nominal du portefeuille des créances en souffrance d'Amity Bank Cameroon cédé à Banque Atlantique Cameroun.
De sources proches du dossier, l'ex-patron des Finances avait à l'époque commencé les opérations de titrisation que son successeur était venu bloquer.
Du coup, de lourds soupçons de manipulation, de corruption du ministre Alamine Ousmane Mey et de complot politico-judiciaire pèsent sur l’affaire des fonds débloqués à la Banque Atlantique du Cameroun S.A. (Bacm), patrimoine de l’ex-Société Camerounaise de Tabac (Sct).
L'opinion camerounaise, très attachée à ce dossier y voit une main invisible tendant à discréditer l'ex-fonctionnaire du Fmi, présenté par ses détracteurs au président Paul Biya comme l’un des protégés des puissances étrangères pour sa succession.
Ces faits et méfaits autour de cette affaire font croire à l’opinion nationale que la justice camerounaise s'emmêle les pédales. La société civile, unie comme un seul homme derrière la vérité qu’on veut occulter, préjuge que le Tcs ne devrait pas se laisser influencer par des tiers et interpellera les débiteurs les débiteurs d’Amity Bank.