Cameroun: Le Conseil National de résistance et de Libération(CNL) adresse un message de reconfort et d´espoir au Nord-Cameroun
Le Cameroun, il est bon de le rappeler, est un legs patrimonial indivis,des fils et filles de ce grand et beau pays. Il est riche par sa diversité géographique et culturelle. Le vert, le rouge et le jaune de nos couleurs nationales, symbolisent ses steppes.
Nos devanciers se sont battus les armes à la mains, pour que nous puissions y vivres libres dans la justice, souverains et heureux, dans la concorde nationale, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. Qu'il en soit ainsi, dans les coeurs des filles et des fils de cette Nation!
Le Conseil National de Résistance et de Libération du Cameroun (CNL), mouvement patriotique organisé et structuré pour éconduire du pouvoir par tous les moyens de la politique, y compris les moyens des forces nécessaires, 30 ans de dictature médiévale au centre du déclassement de notre pays, suit avec le plus grand intérêt, la tournure que prend "l'opération épervier" supposée lutter contre tous les crimes financiers.
Le cas de M. IYA MOHAMED, ex-directeur général de la SODECOTON, structure à capitaux publics de l’Etat, reconnu coupable de fautes de gestion par le ministère du contrôle supérieur de l’Etat, a fini par déshonorer complètement l'institution judiciaire du Cameroun même chez les plus sceptiques et discrédite définitivement "l'épervier-BIYA" qui règle des comptes.
Il ne m'a jamais fait défaut, en pareilles circonstances, de m'exprimer, que ce soit au sein du parti politique qui porte mes idées, le Rassemblement Démocratique pour la Modernité du Cameroun, ( RDMC), ou plus encore aujourd'hui dans le CNL, un organe patriotique combattant. Je me suis toujours élevé contre l’injustice, les détournements de fonds publics, la corruption, le tribalisme et le totalitarisme, marques de fabrique du régime autocratique et totalitaire de Yaoundé.
L'arrestation de M. IYA MOHAMED, quel que soit son fondement juridique, est une injustice caractérisée. Elle porte les marques d'une décision politique inéquitable.
Lors de mon engagement antérieur pour le "renouveau", j'avais cru moi aussi, comme certains d'entre vous au nord du pays qui continuent à y croire en vain. Votre soutien à un pouvoir déloyal envers notre Peuple ne se justifie pas.
Les déviances du pouvoir sont inacceptables. Les dérives du RDPC ont donné naissance à une oligarchie au sommet du pays, contraire au projet du libéralisme communautaire jadis prôné. J'ai démissionné du RDPC et de la position hiérarchique très convoitée de membre titulaire désigné, du comité central du parti au pouvoir. Je fais valoir en exil dans l'adversité, le concept socio-libéral du RDMC : la Modernité dans un Etat juste qui travaille pour l'épanouissement de l'Homme, de la Nation et pour le bien-être généralisé de nos populations.
Le paysan producteur de notre pays ainsi que la jeunesse nationale, sont dans ce projet social, les piliers fondateurs de notre vision en faveur de la productivité, quantitativement et qualitativement. Nous voulons bâtir ensemble un pays dont l’indépendance de vie repose d’abord sur notre Peuple, sur son génie propre et sur le travail internes à l'exemple de ce que vous faites avec succès à la SODECOTON.
M. IYA MOHAMED subit manifestement pour sa défiance électorale, les représailles du gouvernement pour des batailles de contrôle du FOOTBALL, un opium politique hélas décadent. « les Lions du Cameroun » sont domptés depuis quelques temps. L'unique motif illusionniste de fierté nationale est tombé dans la fange. IYA étant indéboulonnable par voie d'élection, perd l'élection par voie d'emprisonnement.
Comme un mouton noir, il est arrêté et jeté en prison, extirpé maladroitement parmi de nombreux moutons noirs, coupables eux aussi des mêmes fautes de gestion parfois plus graves, avérées et constatées, que ce qui lui est reproché par le même contrôle supérieur de l’Etat.
Si l'épervier cherchait des fautes de gestion, ce que nous en conviendrions, nombreux dont les noms suivent, sans être exhaustif, auraient précédé le président de la FECAFOOT sous les verrous à Kondengui:
1-MENDO ZE Gervais
2-NDOUDOUMOU
3- BEKOLO EBE
4- TABI MANGA
De nombreuses dénonciations publiques de détournements accablent d'autres brigands à col -blanc, clairement désignés. Ils ne sont en rien inquiétés, parce que couverts du saint grale présidentiel.
Le Tribunal Criminel Spécial non plus n'est autorisé à ouvrir des enquêtes contre eux ou n'interpelle aucun des suspects ci-dessous ouvertement incriminés avec des preuves produites dans nombre de journaux...
Jean FOUMAN AKAME est de ceux-là. Les milliards de la défunte Camair, récupérés en Afrique du Sud et déposés sur un compte bancaire parisien sous sa seule signature, ont disparu des radars...Sans preuve l'on rabâche qu'ils sont reversés dans les caisses de l'Etat.
Les titres à coupons zéro de CAMTEL, de CNPS et de la Caisse Autonome d’Amortissements ont fait l'objet de spéculations dolosives avérées, privant l'Etat de dizaines de milliards sans des suites judiciaires...
Le CNL, dénonce fermement cette situation d’inégalité de traitement des citoyens devant la loi.
L’arrestation de ce directeur général règle des comptes à l'un des fils parmi les plus méritants et dont la popularité, la légitimité ne souffre d'aucun doute dans sa région.
Le CNL dans l'esprit de défense de la justice et de l'équité, indispensables à la cohésion sociale, adresse aux populations du nord, aux producteurs du coton concernées et à toutes les victimes des injustices, son message de réconfort et d’espoir.
La SODECOTON est l’une des rares exceptions de gestion d'entreprises publiques, marquée par la réussite parmi les échecs de ces 30 dernières années dans un pays où tout a échoué et tout a été bradé.
Cité dans le commerce international en exemple de succès en Afrique, et félicité par ses actionnaires, sa constance à participer à grande échelle, à la réalisation des infrastructures sociales pour le bien des populations de cette région, là où l’Etat est absent, ne peut s'assimiler sans clarté, à des détournements de fonds dans un contexte électoral tendu à la FECAFOOT, sans y voir la recherche des poux sur un crâne nu...
Le CNL demande la libération immédiate de M. IYA MOHAMED
« L’épervier » d’Etoudi est devenu un oiseau discriminatoire extrêmement dangereux pour la crédibilité de la justice camerounaise et pour la cohésion nationale.
Camerounais, camerounaises, patriotes, tenons nous mobilisés, pour la fin de l'imposture et du totalitarisme.
Le Président du CNL
Pr. Pierre Mila Assouté