Deux des trafiquants à bord d’une moto sont arrivés sur les lieux de la transaction avec un petit sac contenant des écailles de pangolin. Quelques moments après, ils ont été suivis de par un troisième trafiquant qui avait un plus gros sac. Quand ce dernier s'est rendu compte qu'ils allaient se faire arrêter par les agents de la faune, il a abandonné sa moto et s'est enfui dans la nature. Les deux autres qui n'ont apparemment pas immédiatement compris ce qui se passait ont été arrêtés. L'arrestation a été menée par le chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Doume, dans la région de l’Est, avec la collaboration de la brigade de gendarmerie, et l’assistance technique d’un organisme de mise en application de la loi faunique dénommé Laga.
Selon Baina Patrice, chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Doume qui dirigeait l'équipe de l’opération, qui a reçu des informations sur le trafic d'écailles de pangolins dans sa localité, « nous avons reçu une équipe de Laga qui nous avait appelé et nous a informé de l’existence d’un trafic dans la région ». Les deux motocyclettes qui ont été utilisées par les trafiquants pour leurs déplacements avec les balances ont été transportées à la brigade de gendarmerie. Pendant que les agents de l’administration de la faune étaient en train d’auditionner les deux premières personnes arrêtées, ils ont été surpris par la venue à la brigade du troisième trafiquant qui avait fui, et est revenu pour « négocier » la libération de sa moto. Les gendarmes étaient heureux de la venue de ce dernier l’ont immédiatement arrêté. Selon des sources dignes de foi, il est soupçonné d'être le cerveau de la commercialisation illégale des produits fauniques et était très conscient du risque d'être arrêté. Ce qui explique pourquoi il était sur ses gardes, lançant des regards suspects alors que les agents de la faune attendaient impatiemment que les trois fassent leur transaction. Les trafiquants avaient d'abord inspecté les lieux où ils allaient réaliser leur transaction et sont revenus cette fois-ci avec les sacs d'écailles de pangolin.
Respecter la loi faunique
Un agent qui faisait partie de l'équipe de l’opération a conclu que c'était un signe qui démontrait clairement la nature illégale de l'acte qu'ils s'apprêtaient à commettre. Le trafic d'écailles de pangolins dans la localité a pris des proportions et des effets néfastes. C’est ainsi que Baina a déclaré que « le braconnage est devenu un fléau dans la région » tout en parlant des difficultés qu'il a à traquer ceux qui sont impliqués dans ces actes. Poursuivre les braconniers qui sont armés. Il nous a révélé que « vous ne pouvez pas courir après quelqu'un qui est armé ». Des tonnes d'écailles de pangolin ont été saisies dans le pays au cours de ces dernières années, ce qui démontre le problème croissant du trafic d'écailles de pangolin. Pour sensibiliser un peu les populations, le chef de poste a émis l'opinion suivante : « Je prie la population de respecter les lois qui régissent la forêt et la faune, car elle peut être sanctionnée lorsqu'elle commet des actes illégaux ». La raison pour laquelle ce trafic d’écaille s’accroit de plus en plus est la présence des trafiquants chinois. Le chef de poste a de ce fait affirmé que « Les écailles de pangolin sont très recherchées par nos amis chinois vivant dans le pays. Ils courent après ces écailles de pangolin pour diverses raisons que je ne peux expliquer mais incontestablement la destination de ces écailles de pangolin est la Chine ».
Les trois trafiquants ont par la suite été conduits à Abong-Mbang où la procédure judiciaire doit se poursuivre. Ainsi, ils ont été déférés devant le procureur de la République près les tribunaux d’instance d’Abong Mbang. Ce dernier a démontré une fois de plus sa volonté à lutter contre les infractions fauniques sur son territoire de compétence, à l’instar du trafic d’écailles de pangolin. Les trafiquants encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement au cas où ils sont reconnus coupables.
Selon Baina Patrice, chef de poste de contrôle forestier et de chasse de Doume qui dirigeait l'équipe de l’opération, qui a reçu des informations sur le trafic d'écailles de pangolins dans sa localité, « nous avons reçu une équipe de Laga qui nous avait appelé et nous a informé de l’existence d’un trafic dans la région ». Les deux motocyclettes qui ont été utilisées par les trafiquants pour leurs déplacements avec les balances ont été transportées à la brigade de gendarmerie. Pendant que les agents de l’administration de la faune étaient en train d’auditionner les deux premières personnes arrêtées, ils ont été surpris par la venue à la brigade du troisième trafiquant qui avait fui, et est revenu pour « négocier » la libération de sa moto. Les gendarmes étaient heureux de la venue de ce dernier l’ont immédiatement arrêté. Selon des sources dignes de foi, il est soupçonné d'être le cerveau de la commercialisation illégale des produits fauniques et était très conscient du risque d'être arrêté. Ce qui explique pourquoi il était sur ses gardes, lançant des regards suspects alors que les agents de la faune attendaient impatiemment que les trois fassent leur transaction. Les trafiquants avaient d'abord inspecté les lieux où ils allaient réaliser leur transaction et sont revenus cette fois-ci avec les sacs d'écailles de pangolin.
Respecter la loi faunique
Un agent qui faisait partie de l'équipe de l’opération a conclu que c'était un signe qui démontrait clairement la nature illégale de l'acte qu'ils s'apprêtaient à commettre. Le trafic d'écailles de pangolins dans la localité a pris des proportions et des effets néfastes. C’est ainsi que Baina a déclaré que « le braconnage est devenu un fléau dans la région » tout en parlant des difficultés qu'il a à traquer ceux qui sont impliqués dans ces actes. Poursuivre les braconniers qui sont armés. Il nous a révélé que « vous ne pouvez pas courir après quelqu'un qui est armé ». Des tonnes d'écailles de pangolin ont été saisies dans le pays au cours de ces dernières années, ce qui démontre le problème croissant du trafic d'écailles de pangolin. Pour sensibiliser un peu les populations, le chef de poste a émis l'opinion suivante : « Je prie la population de respecter les lois qui régissent la forêt et la faune, car elle peut être sanctionnée lorsqu'elle commet des actes illégaux ». La raison pour laquelle ce trafic d’écaille s’accroit de plus en plus est la présence des trafiquants chinois. Le chef de poste a de ce fait affirmé que « Les écailles de pangolin sont très recherchées par nos amis chinois vivant dans le pays. Ils courent après ces écailles de pangolin pour diverses raisons que je ne peux expliquer mais incontestablement la destination de ces écailles de pangolin est la Chine ».
Les trois trafiquants ont par la suite été conduits à Abong-Mbang où la procédure judiciaire doit se poursuivre. Ainsi, ils ont été déférés devant le procureur de la République près les tribunaux d’instance d’Abong Mbang. Ce dernier a démontré une fois de plus sa volonté à lutter contre les infractions fauniques sur son territoire de compétence, à l’instar du trafic d’écailles de pangolin. Les trafiquants encourent jusqu'à trois ans d'emprisonnement au cas où ils sont reconnus coupables.