C’était au cours d'une opération de coup de poing, menée par les agents de la délégation régionale des Forêts et de la Faune du Centre, en collaboration avec la division régionale de la Police judiciaire, que les deux présumés trafiquants ont été arrêtés à Yaoundé.
Les deux trafiquants ont été appréhendés dans le centre-ville de Yaoundé, alors qu'ils tentaient de vendre des défenses d'éléphants. Ils ont été trouvés avec deux défenses entières et 12 énormes morceaux d'ivoire dissimulés parmi des vêtements dans une valise. Les défenses d'éléphants pesaient près de 60 kg.
Les suspects ont été placés en détention provisoire à la prison centrale de de Yaoundé-Kondengui. Une organisation d'appui à l'application de la loi sur la faune (LAGA), a apporté son aide technique lors de cette opération. Selon une source qui a souhaité garder l'anonymat, les deux suspects appartiennent à un vaste réseau de trafiquants qui s'étend dans la sous-région et jusqu'au Nigeria.
Ils sont spécialisés dans le trafic de nombreuses espèces sauvages, notamment les défenses d’éléphants et les peaux de félins. La source a également ajouté que les défenses d’éléphants proviennent du Congo et que le réseau utilise des caisses de stockage très résistantes pour transporter ces produits de la faune sauvage d'un pays à l'autre.
Selon la loi de 1994 sur la faune, toute personne trouvée, en tout temps et en tout lieu, en possession de tout ou partie d'une espèce protégée, est considérée comme ayant tué l'animal. Une application stricte de cette loi est donc nécessaire pour endiguer l'extinction des éléphants dans le pays et dans la région.
D'après l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), la population d'éléphants, en particulier l'éléphant de forêt d'Afrique, est en forte baisse en raison du braconnage. Ofir Drori, directeur fondateur du réseau Eco Activists for Governance and Law Enforcement (EAGLE Network) a déclaré que la situation du braconnage dans la sous-région est grave, en particulier dans le nord du Congo et dans le sud-est du Cameroun, où de nombreuses opérations d'arrestation ont été menées.
Cet animal emblématique est confronté à une grave menace, en raison de son ivoire et figure sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Les éléphants jouent un rôle très important dans notre écosystème et de nombreux spécialistes de l'environnement, affirment qu'il est nécessaire de prendre des mesures urgentes, comme l'a déclaré le directeur général de l'UICN, le Dr Bruno Oberle : « Nous devons de toute urgence mettre un terme au braconnage et veiller à conserver un habitat adéquat, suffisant pour les éléphants de forêt et de savane.
Plusieurs pays africains ont montré la voie ces dernières années, prouvant que nous pouvons inverser le déclin des éléphants, et nous devons travailler ensemble pour que leur exemple puisse être suivi. »
Les deux trafiquants ont été appréhendés dans le centre-ville de Yaoundé, alors qu'ils tentaient de vendre des défenses d'éléphants. Ils ont été trouvés avec deux défenses entières et 12 énormes morceaux d'ivoire dissimulés parmi des vêtements dans une valise. Les défenses d'éléphants pesaient près de 60 kg.
Les suspects ont été placés en détention provisoire à la prison centrale de de Yaoundé-Kondengui. Une organisation d'appui à l'application de la loi sur la faune (LAGA), a apporté son aide technique lors de cette opération. Selon une source qui a souhaité garder l'anonymat, les deux suspects appartiennent à un vaste réseau de trafiquants qui s'étend dans la sous-région et jusqu'au Nigeria.
Ils sont spécialisés dans le trafic de nombreuses espèces sauvages, notamment les défenses d’éléphants et les peaux de félins. La source a également ajouté que les défenses d’éléphants proviennent du Congo et que le réseau utilise des caisses de stockage très résistantes pour transporter ces produits de la faune sauvage d'un pays à l'autre.
Selon la loi de 1994 sur la faune, toute personne trouvée, en tout temps et en tout lieu, en possession de tout ou partie d'une espèce protégée, est considérée comme ayant tué l'animal. Une application stricte de cette loi est donc nécessaire pour endiguer l'extinction des éléphants dans le pays et dans la région.
D'après l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), la population d'éléphants, en particulier l'éléphant de forêt d'Afrique, est en forte baisse en raison du braconnage. Ofir Drori, directeur fondateur du réseau Eco Activists for Governance and Law Enforcement (EAGLE Network) a déclaré que la situation du braconnage dans la sous-région est grave, en particulier dans le nord du Congo et dans le sud-est du Cameroun, où de nombreuses opérations d'arrestation ont été menées.
Cet animal emblématique est confronté à une grave menace, en raison de son ivoire et figure sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
Les éléphants jouent un rôle très important dans notre écosystème et de nombreux spécialistes de l'environnement, affirment qu'il est nécessaire de prendre des mesures urgentes, comme l'a déclaré le directeur général de l'UICN, le Dr Bruno Oberle : « Nous devons de toute urgence mettre un terme au braconnage et veiller à conserver un habitat adéquat, suffisant pour les éléphants de forêt et de savane.
Plusieurs pays africains ont montré la voie ces dernières années, prouvant que nous pouvons inverser le déclin des éléphants, et nous devons travailler ensemble pour que leur exemple puisse être suivi. »