Pour sa toute première descente sur le terrain, depuis qu’il est au Cameroun, Siaka Coulibaly, le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies et coordonnateur humanitaire (OCHA) au Cameroun, a choisi l’Extrême-Nord.
Pour lui, il est question de toucher du doigt les réalités de cette région « crisogène », afin de prendre la mesure des réalisations, de la situation humanitaire, des besoins d’assistance et de protection des populations les plus vulnérables en soutien à l’action du gouvernement camerounais.
Il est important de signaler que dans cette région, près de 1,6 millions de personnes sont dans le besoin d’une aide humanitaire, y compris un grand nombre de personnes déplacées internes et de réfugiés. Et cette visite s’inscrit en droite ligne du Plan de réponse humanitaire 2023 pour le Cameroun, lancé conjointement avec le gouvernement.
Au cours de son séjour qui s’est étalé du 18 au 20 octobre 2023, avant de descendre sur le terrain rencontrer ces vulnérables, il a tenu à prendre le pool de la situation auprès des autorités administratives compétentes de la région.
Après l’audience à lui accordée le 18 octobre 2023, par le secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Lawrence Diyem Jam, l’équipe conduite par Siaka Coulibaly foncera à Bogo, département du Diamaré et à Zamai dans le département du Mayo-Tsanaga.
Là, elle va rencontrer les personnes déplacées internes. Au centre de transit de Gourenguel et à Minawao, non loin de Zamai, l’équipe de Siaka Coulibaly s’entretient avec les réfugiés. Toutes des personnes affectées par les crises humanitaires, à savoir les conflits intercommunautaire Mousgoum/Arabes Choas et Boko Haram.
Au bout du compte, cette visite a permis au coordonnateur par intérim de OCHA d’appréhender la complexité des crises qui affectent les populations de la région de l’Extrême Nord, notamment le conflit du bassin du Lac Tchad, l’impact des aléas climatiques, de l’insécurité alimentaire et des épidémies.
Pour les partenaires humanitaires tels que, Christophe Charbon le chef d’Unité Stabilisation PNUD-Maroua et Roberson Kimberly, cheffe de la sous délégation UNHCR-Maroua, beaucoup de réalisations sont faites pour renforcer la résiliences des populations vulnérables.
Mais, malgré tout, beaucoup reste à faire, voilà pourquoi « nous allons continuer à établir des partenariats en faveur des synergies entre tous les acteurs et d’effectuer un plaidoyer pour le financement du plan de réponse humanitaire, qui, au 13 octobre 2023, n’était financé à l’échelle nationale qu’à 26% des fonds requis », précise Siaka Coulibaly en fin de visite. L’Extrême-Nord reste une région où les besoins en assistance humanitaire sont réels.
Il faut rappeler que dans un récent rapport publié par le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) il est mentionné que depuis le début de l’année en cours, environ 30 000 personnes déplacées internes ont été enregistrées dans la région de l’Extrême-Nord. Et durant le seul mois d’août 2023, dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo Tsanaga on a dénombré 2 217 personnes déplacées.
Pour lui, il est question de toucher du doigt les réalités de cette région « crisogène », afin de prendre la mesure des réalisations, de la situation humanitaire, des besoins d’assistance et de protection des populations les plus vulnérables en soutien à l’action du gouvernement camerounais.
Il est important de signaler que dans cette région, près de 1,6 millions de personnes sont dans le besoin d’une aide humanitaire, y compris un grand nombre de personnes déplacées internes et de réfugiés. Et cette visite s’inscrit en droite ligne du Plan de réponse humanitaire 2023 pour le Cameroun, lancé conjointement avec le gouvernement.
Au cours de son séjour qui s’est étalé du 18 au 20 octobre 2023, avant de descendre sur le terrain rencontrer ces vulnérables, il a tenu à prendre le pool de la situation auprès des autorités administratives compétentes de la région.
Après l’audience à lui accordée le 18 octobre 2023, par le secrétaire général des services du gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Lawrence Diyem Jam, l’équipe conduite par Siaka Coulibaly foncera à Bogo, département du Diamaré et à Zamai dans le département du Mayo-Tsanaga.
Là, elle va rencontrer les personnes déplacées internes. Au centre de transit de Gourenguel et à Minawao, non loin de Zamai, l’équipe de Siaka Coulibaly s’entretient avec les réfugiés. Toutes des personnes affectées par les crises humanitaires, à savoir les conflits intercommunautaire Mousgoum/Arabes Choas et Boko Haram.
Au bout du compte, cette visite a permis au coordonnateur par intérim de OCHA d’appréhender la complexité des crises qui affectent les populations de la région de l’Extrême Nord, notamment le conflit du bassin du Lac Tchad, l’impact des aléas climatiques, de l’insécurité alimentaire et des épidémies.
Pour les partenaires humanitaires tels que, Christophe Charbon le chef d’Unité Stabilisation PNUD-Maroua et Roberson Kimberly, cheffe de la sous délégation UNHCR-Maroua, beaucoup de réalisations sont faites pour renforcer la résiliences des populations vulnérables.
Mais, malgré tout, beaucoup reste à faire, voilà pourquoi « nous allons continuer à établir des partenariats en faveur des synergies entre tous les acteurs et d’effectuer un plaidoyer pour le financement du plan de réponse humanitaire, qui, au 13 octobre 2023, n’était financé à l’échelle nationale qu’à 26% des fonds requis », précise Siaka Coulibaly en fin de visite. L’Extrême-Nord reste une région où les besoins en assistance humanitaire sont réels.
Il faut rappeler que dans un récent rapport publié par le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) il est mentionné que depuis le début de l’année en cours, environ 30 000 personnes déplacées internes ont été enregistrées dans la région de l’Extrême-Nord. Et durant le seul mois d’août 2023, dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo Tsanaga on a dénombré 2 217 personnes déplacées.