Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, qu’accompagnait le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbairobe, a procédé le 10 août 2021 à Kekem (région de l’Ouest), au lancement de la campagne cacaoyère 2021-2022. A cette occasion, le ministre du Commerce a rappelé les mesures gouvernementales prises pour assurer une embellie à la filière : la réduction de la redevance à l’exportation de 150 à 75 FCFA/kg, le paiement d’une prime de qualité aux producteurs au titre des campagnes 2017/2018, 2018/2019 et 2019/2020.
« Nous continuerons d’exporter notre fève en la différenciant par la qualité, mais également, nous devons bâtir une industrie locale du cacao forte, conquérante », a déclaré le chef du département ministériel en charge des questions commerciales. Il va ajouter que les producteurs camerounais demeurent les mieux rémunérés au monde, sinon les mieux rémunérés parmi les pays producteurs. L’excellence qualitative s’est caractérisée lors de la récente saison par la multiplication des Centres d’Excellence de traitement post-récolte du cacao qui permettent de garantir un prix minimum bord champ de 1640 FCFA le kg aux producteurs camerounais pour la campagne 2021-2022. Ceci avec le concours de certains partenaires étrangers, à l’instar de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France, le chocolatier international Belge Puratos et de quelques nationaux de la diaspora.
Pour la nouvelle campagne, il sera question de continuer à faire preuve de résilience, renforcer les mesures en cours d’exécution de la transformation locale d’une portion plus significative de la production. La dernière saison s’est illustrée par une production commercialisée de 292 471 tonnes par rapport à la campagne 2019-2020, selon l’Office national du cacao et du café (ONCC). 201 848 tonnes ont été exportées vers la Hollande, l’Indonésie, la Malaisie, et la Chine, principaux clients du Cameroun. Les Etats-Unis et le Mexique figureront désormais dans ce registre. 1210 FCFA a été le prix minimum par kg, alors que 66 793 kg ont été transformés en caramel, beurre et tourteaux.
Les difficultés ont été énumérées par Ndoping Michael, le directeur général de l’ONCC : le climat sécuritaire dans le Sud-Ouest, le non-respect des bonnes pratiques agricoles, les exportations non contrôlées et les financements inadaptés au contexte agricole. Le ministre du Commerce, et celui de l’Agriculture et du Développement rural ont salué le cas de Kekem qui s’illustre comme l’exemple parfait en matière de transformation locale, avec l’usine Neo Industry inaugurée le 26 avril 2019 par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.
C’est dire que les lendemains s’annoncent plus que prometteurs pour les producteurs qui bénéficieront désormais des bienfaits du guichet-producteurs mis en place récemment par le Fodecc, la multiplication des Centres d’excellence post-récolte par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) et le désenclavement des bassins de production.
« Nous continuerons d’exporter notre fève en la différenciant par la qualité, mais également, nous devons bâtir une industrie locale du cacao forte, conquérante », a déclaré le chef du département ministériel en charge des questions commerciales. Il va ajouter que les producteurs camerounais demeurent les mieux rémunérés au monde, sinon les mieux rémunérés parmi les pays producteurs. L’excellence qualitative s’est caractérisée lors de la récente saison par la multiplication des Centres d’Excellence de traitement post-récolte du cacao qui permettent de garantir un prix minimum bord champ de 1640 FCFA le kg aux producteurs camerounais pour la campagne 2021-2022. Ceci avec le concours de certains partenaires étrangers, à l’instar de la Confédération des Chocolatiers et Confiseurs de France, le chocolatier international Belge Puratos et de quelques nationaux de la diaspora.
Pour la nouvelle campagne, il sera question de continuer à faire preuve de résilience, renforcer les mesures en cours d’exécution de la transformation locale d’une portion plus significative de la production. La dernière saison s’est illustrée par une production commercialisée de 292 471 tonnes par rapport à la campagne 2019-2020, selon l’Office national du cacao et du café (ONCC). 201 848 tonnes ont été exportées vers la Hollande, l’Indonésie, la Malaisie, et la Chine, principaux clients du Cameroun. Les Etats-Unis et le Mexique figureront désormais dans ce registre. 1210 FCFA a été le prix minimum par kg, alors que 66 793 kg ont été transformés en caramel, beurre et tourteaux.
Les difficultés ont été énumérées par Ndoping Michael, le directeur général de l’ONCC : le climat sécuritaire dans le Sud-Ouest, le non-respect des bonnes pratiques agricoles, les exportations non contrôlées et les financements inadaptés au contexte agricole. Le ministre du Commerce, et celui de l’Agriculture et du Développement rural ont salué le cas de Kekem qui s’illustre comme l’exemple parfait en matière de transformation locale, avec l’usine Neo Industry inaugurée le 26 avril 2019 par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.
C’est dire que les lendemains s’annoncent plus que prometteurs pour les producteurs qui bénéficieront désormais des bienfaits du guichet-producteurs mis en place récemment par le Fodecc, la multiplication des Centres d’excellence post-récolte par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc) et le désenclavement des bassins de production.