Campagne contre le paludisme. Photo © Collection Smith/Gado/Getty
Le pays est l’un des pays sous le feu des projecteurs de la communauté internationale, alors que la lutte contre le paludisme se poursuit. Plus de 90% de Camerounais sont à risque de contracter le paludisme, dont 41% connaissent au moins un épisode par an. Le Covid-19 a occupé le devant de la scène, et a malheureusement été le principal problème de santé, mais les autres dangers pour la santé ne peuvent être négligés.
Le paludisme persiste véritablement
Le paludisme continue de faire de grands ravages sur la santé publique et le bien-être des populations au Cameroun. Nonobstant le nombre croissant de recherches et travaux sur la prévalence de la maladie, les modes de transmission et la thérapie, la malaria persiste véritablement au Cameroun.
Malgré l'intensification des efforts de lutte anti vectorielle, qui a fait baisser remarquablement la morbidité et la mortalité liées au paludisme dans tout le pays, passant de 41 % de la population ayant signalé au moins un épisode de cas en 2000 à 24 % en 2017, la situation n'est toujours pas maîtrisée. Après la mise à l'échelle des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée (MILD), l'endémicité de la maladie varie considérablement d'une situation épidémiologique à l'autre, et on constate la prévalence de la parasitée à Plasmodium allant de 7 à 85 % chez les enfants âgés de 6 mois à 15 ans.
Plusieurs difficultés
En raison de la fréquence élevée de parasites multi résistants et de vecteurs du paludisme résistants aux insecticides, l'effort de lutte contre le paludisme au Cameroun est confronté à une bataille très difficile. Par-dessus tout, la migration humaine continue toujours des zones rurales vers les zones urbaines, ainsi que les échanges des populations avec les pays voisins, un taux élevé d'instabilités écologiques dues à la déforestation, des logements insalubres, inconvenables et un manque de systèmes d'assainissement et de drainage adéquats, peuvent avoir contribué à la crise récente du Cameroun, à l’augmentation visible de l'incidence du paludisme et d'autres maladies à transmission vectorielle.
La maladie la plus répandue
L'accent mis sur le Cameroun est bien fondé. Le paludisme y est la maladie endémique la plus répandue. Plasmodium falciparum est le parasite le plus courant du paludisme et Anophèles gambiaes l est le principal vecteur de transmission de la maladie. Le gouvernement camerounais a donc donné la priorité à la lutte contre le paludisme, qui est mise en évidence dans la Stratégie du secteur de la santé du pays (2016-2027). Le Cameroun est également l'un des 15 pays les plus touchés par le paludisme, représentant 3 % de tous les cas de paludisme dans le monde et 3 % des décès dus à cette maladie en 2019. Il compte également le troisième plus grand nombre de cas de paludisme en Afrique centrale (12,7 % des cas).
Trente pour cent de toutes les consultations médicales concernant des cas suspects de paludisme et 21 % des visites dans les établissements de santé, ont abouti à un diagnostic de paludisme confirmé en laboratoire. Selon les chiffres nationaux de 2015, le paludisme était responsable de 19 % de décès dans les établissements de santé et de 48 % de toutes les admissions à l'hôpital, en raison de la suspicion de paludisme grave.
Des progrès remarquables entre 2016 et 2019
Ce ne sont pas toutes de mauvaises nouvelles, cependant, entre 2016 et 2019, des progrès ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme. Le nombre de cas a chuté de 3,7 %, passant de 254 à 243 pour 1 000 personnes à risque. Dans le même temps, les taux de mortalité ont chuté de 17 %, passant de 0,52 à 0,43 pour 1 000 personnes à risque. Seulement environ un tiers des jeunes qui ont déclaré avoir de la fièvre, ont subi un test sanguin pour le paludisme.
Stratégie de lutte contre le paludisme
En 2021, le gouvernement camerounais prévoyait de lancer la phase 1 de son initiative de Couverture Santé Universelle (CSU), au premier semestre 2022. L'objectif fixé est de regrouper plusieurs forfaits de soins et de soins gratuits et subventionnés, mis en place dans tout le pays. Les détails de la façon dont le paludisme sera intégré dans la phase 1 sont toujours en suspens, mais le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) est engagé dans le processus de développement de la CSU.
Les partenaires du paludisme prévoient que la CSU augmentera l'accès et la qualité de la prestation des services de lutte contre le paludisme pour la population camerounaise. On s'attend à ce que d'autres mesures efficaces et convenables soient suggérées au cours du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF des Nations Unies) dans quelques semaines à New York, ce qui renforcerait davantage la lutte contre le paludisme au Cameroun.
Le paludisme persiste véritablement
Le paludisme continue de faire de grands ravages sur la santé publique et le bien-être des populations au Cameroun. Nonobstant le nombre croissant de recherches et travaux sur la prévalence de la maladie, les modes de transmission et la thérapie, la malaria persiste véritablement au Cameroun.
Malgré l'intensification des efforts de lutte anti vectorielle, qui a fait baisser remarquablement la morbidité et la mortalité liées au paludisme dans tout le pays, passant de 41 % de la population ayant signalé au moins un épisode de cas en 2000 à 24 % en 2017, la situation n'est toujours pas maîtrisée. Après la mise à l'échelle des moustiquaires imprégnées d'insecticide à longue durée (MILD), l'endémicité de la maladie varie considérablement d'une situation épidémiologique à l'autre, et on constate la prévalence de la parasitée à Plasmodium allant de 7 à 85 % chez les enfants âgés de 6 mois à 15 ans.
Plusieurs difficultés
En raison de la fréquence élevée de parasites multi résistants et de vecteurs du paludisme résistants aux insecticides, l'effort de lutte contre le paludisme au Cameroun est confronté à une bataille très difficile. Par-dessus tout, la migration humaine continue toujours des zones rurales vers les zones urbaines, ainsi que les échanges des populations avec les pays voisins, un taux élevé d'instabilités écologiques dues à la déforestation, des logements insalubres, inconvenables et un manque de systèmes d'assainissement et de drainage adéquats, peuvent avoir contribué à la crise récente du Cameroun, à l’augmentation visible de l'incidence du paludisme et d'autres maladies à transmission vectorielle.
La maladie la plus répandue
L'accent mis sur le Cameroun est bien fondé. Le paludisme y est la maladie endémique la plus répandue. Plasmodium falciparum est le parasite le plus courant du paludisme et Anophèles gambiaes l est le principal vecteur de transmission de la maladie. Le gouvernement camerounais a donc donné la priorité à la lutte contre le paludisme, qui est mise en évidence dans la Stratégie du secteur de la santé du pays (2016-2027). Le Cameroun est également l'un des 15 pays les plus touchés par le paludisme, représentant 3 % de tous les cas de paludisme dans le monde et 3 % des décès dus à cette maladie en 2019. Il compte également le troisième plus grand nombre de cas de paludisme en Afrique centrale (12,7 % des cas).
Trente pour cent de toutes les consultations médicales concernant des cas suspects de paludisme et 21 % des visites dans les établissements de santé, ont abouti à un diagnostic de paludisme confirmé en laboratoire. Selon les chiffres nationaux de 2015, le paludisme était responsable de 19 % de décès dans les établissements de santé et de 48 % de toutes les admissions à l'hôpital, en raison de la suspicion de paludisme grave.
Des progrès remarquables entre 2016 et 2019
Ce ne sont pas toutes de mauvaises nouvelles, cependant, entre 2016 et 2019, des progrès ont été réalisés dans la lutte contre le paludisme. Le nombre de cas a chuté de 3,7 %, passant de 254 à 243 pour 1 000 personnes à risque. Dans le même temps, les taux de mortalité ont chuté de 17 %, passant de 0,52 à 0,43 pour 1 000 personnes à risque. Seulement environ un tiers des jeunes qui ont déclaré avoir de la fièvre, ont subi un test sanguin pour le paludisme.
Stratégie de lutte contre le paludisme
En 2021, le gouvernement camerounais prévoyait de lancer la phase 1 de son initiative de Couverture Santé Universelle (CSU), au premier semestre 2022. L'objectif fixé est de regrouper plusieurs forfaits de soins et de soins gratuits et subventionnés, mis en place dans tout le pays. Les détails de la façon dont le paludisme sera intégré dans la phase 1 sont toujours en suspens, mais le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) est engagé dans le processus de développement de la CSU.
Les partenaires du paludisme prévoient que la CSU augmentera l'accès et la qualité de la prestation des services de lutte contre le paludisme pour la population camerounaise. On s'attend à ce que d'autres mesures efficaces et convenables soient suggérées au cours du Forum politique de haut niveau sur le développement durable (HLPF des Nations Unies) dans quelques semaines à New York, ce qui renforcerait davantage la lutte contre le paludisme au Cameroun.
Enfant recevant un traitement contre le paludisme. Photo © Antonio Mendes