Nous prendrons un marqueur : les récentes opérations de renouvellement au sein de cette formation politique et de ses organisations spécialisées. De notre point de vue, elles traduisent la dynamique démocratique inscrite dans la vision du Renouveau. À cette fin, notre réflexion visera trois axes, à savoir : la contribution du Rdpc à la construction du multipartisme dans le microcosme bouillant de l'Adamaoua, les leçons à tirer des récentes élections internes, indissociables de cette construction, et enfin les nouvelles cimes que le parti a dans sa ligne de mire.
La pédagogie du débat, la culture de la tolérance
S'agissant de la contribution du Rdpc à la construction du multipartisme dans l'Adamaoua, il nous apparait d'emblée essentiel de la relier à l'appel du président Paul Biya au début des années 90 aux militants du parti -alors encore seul sur la scène politique-, à se préparer à une éventuelle concurrence. De fait, l'avènement du multipartisme s'accompagna de secousses de très forte magnitude sur l'ensemble du territoire. L'Adamaoua ne fut pas en reste. En effet, la région s’est illustrée comme un microcosme bouillant de cette mutation socio-politique, par l'irruption d'une bourrasque irrépressible porteuse de sirènes de changement, dans un acharnement à faire table rase de l'ordre existant. On vit s'élever un vent très hostile au Rdpc, empreint d'une idéologie d'opposition entièrement tournée vers le radicalisme, vers l'extrémisme. Sur ses chemins, aussi bien que dans sa quête de leadership, le Rdpc s'est vu confronté aux écueils de tout bord défiant les bonnes règles du jeu démocratique. Face à la furie d'une opposition résolument encline au combat, là où on attendait plutôt le débat, le parti a su se sauver grâce à la sagacité du Président, grâce à sa ténacité, grâce à l'audace militante de ses dirigeants de la première heure, à leur endurance motivante.
Il convient ici de rendre un hommage appuyé à ses grandes figures très tôt engagées derrière le président Biya dans la bataille démocratique, militants convaincus, fidèles, inébranlables, leaders éclairés. À l'instar du patriarche El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou. Il tient haut le gouvernail dans le prolongement de l’action du regretté Dr. Hamadjoda Adjoudji. Sous leur houlette, le Rdpc a actionné de façon constante la boussole de l’apaisement. Ainsi a-t-il acquis ses lettres de noblesse, en enracinant la pédagogie du débat, la culture de la tolérance prônée par le président Biya. Faut-il le rappeler, fort de son statut de bras séculier du Renouveau, lui-même inspiré de la vision de S.E Paul Biya, le Rdpc, à sa naissance le 24 mars 1985, s’est donné pour devise « unité, progrès, démocratie ».
À cet égard, son piédestal de parti leader s’accompagne d’une quête permanente de vitalité. C’est dans cette logique qu’il faut inscrire les dernières opérations de renouvellement internes. Un test de vitalité d’autant plus réussi que depuis 1988, l’exercice des élections internes est devenu une tradition au sein du Rdpc. C’est cela qui fait du parti un étalon de mesure ineffable dans le paysage politique de l’Adamaoua qu’il façonne.
Vitalité et force de frappe
Par la compétition interne inscrite dans ses gènes, le Rdpc se veut être un modèle d'alternance générationnelle. Les récentes opérations de renouvellement l'illustrent à suffire. Elles traduisent également ses enjeux stratégiques. Sous ce regard, les directives du président national, S.E Paul Biya, doublées de la note d'application du secrétaire général du comité central ayant encadré ces opérations, vibrent encore de leur résonance particulière. Concernant les directives du président national, elles assignaient à ces opérations un objectif principal, à savoir : constituer des équipes de responsables locaux pleinement conscients des engagements présents du Rdpc et de ses projections dans le futur, et par ailleurs aptes à lui imprimer l'élan qualitatif nécessaire à son fonctionnement optimal à l'atteinte de ses objectifs dans les prochaines années.
Face à l'âpreté des joutes observées à toutes les étapes du déroulement, ces directives, constamment rappelées par l'encadrement du parti, se sont avérées un curseur indispensable et incontournable. Elles ont effectivement, par l'engouement observé, permis de conférer à ces élections internes leur double caractère de levier et de vitrine du Rdpc. C'est ce que souhaitait la hiérarchie du parti, pour favoriser l'émergence de candidats qui soient « des camarades convaincus et convaincants connus et appréciés de tous, ayant un état de service connu et apprécié de tous. »
Compte tenu de la réalité du terrain, on ne s'étonnera guère que l'actualité des élections internes au Rdpc dans l’Adamaoua ait suscité un très vif intérêt au sein de l'opinion nationale, mais plus encore dans la région. Dans l'Adamaoua en effet, l'opposition, telle une écharde, fait partie de ses défis majeurs depuis les premières heures du multipartisme. Tout y est mis en œuvre pour subvertir son leadership, en un schéma de coalition permanente n'ayant qu'un objectif : combattre le Rdpc. Ses adversaires ont bien conscience de sa force de frappe indéniable.
Quelles leçons peut-on raisonnablement tirer ? Sans prétendre se substituer aux instances compétentes du parti, les plus habilitées à se prononcer, on peut néanmoins se risquer à quelques observations.
La première leçon à retenir réside en ce que le Rdpc a accompli l'essentiel, c'est-à-dire, l'atteinte des objectifs fixés, traduite par un encadrement étroit des organes de supervision et de contrôle. Le dire revient à souligner l'esprit de la méthode ayant balisé la compétition, laquelle a donné à voir des joutes âpres, de rudes empoignades, des manœuvres diverses des parties prenantes. Bref, ces opérations de renouvellement ont confirmé qu'au sein du Rdpc, on sait mener les combats ou les batailles dans le respect des règles établies. Dans une effervescence indéniable, ce fut un exercice de nature à démontrer sa capacité d'un casting rassurant des candidats. Cela passe aussi, comme l'opinion a pu le constater, par des zones de force, qui nécessitent de bander les muscles, sans enfreindre les règles du jeu. Une étape essentielle pour mesurer la vitalité du Rdpc.
En second lieu sur le chapitre des leçons, se pose l'impératif d'une évaluation. Elle concerne tous les aspects de prise en compte des forces et faiblesses notées sur le terrain, aux fins d'un diagnostic sans complaisance, devant conduire aux ajustements stratégiques nécessaires. Le tout en vue d'une projection gagnante aux futures échéances électorales.
En troisième lieu sur le chapitre des leçons, il s'impose sans nul doute d'engager sans attendre le processus de réconciliation, au vu des blessures et cicatrices inévitables nées de ces élections internes. Il faut panser les plaies. Une telle action raffermit le militantisme, évite de voir perdurer les rancœurs, voire les lignes de fracture susceptibles de démobiliser sous l'emprise des frustrations. Cela serait du pain béni pour les adversaires politiques.
Leadership
Au vu de ce qui précède, on peut affirmer que dans l'Adamaoua, la base du Rdpc a valablement exprimé ses choix. Elle a démontré par ce faire, la symbiose avec la haute hiérarchie du parti, en désignant des équipes de responsables locaux pleinement conscients des engagements présents du parti et de ses ambitions dans le futur.
En ligne de mire se dessinent déjà des échéances cruciales dont la plus rapprochée sera l’agenda des élections sénatoriales. L'enjeu pour le Rdpc consiste à renverser la situation afin de reprendre le flambeau du leadership dans l'espace parlementaire. Le pari peut apparaître d'autant plus relevé qu'une myriade de formations politiques ont élu leur terre d'élection dans l'Adamaoua, au risque de fragmenter son électorat.
Les perspectives futures interpellent donc vivement les équipes récemment élues à la préservation des acquis du Rdpc sur le terrain, à la consolidation de son leadership, au maintien de sa suprématie sur les autres formations politiques.
En termes de bilan sur l'amélioration des conditions de vie des Camerounais dans l'Adamaoua, le Rdpc n'a pas d'équivalent. Au rang de ses hauts faits d'arme, parmi ses lauriers du mérite, il y a lieu de relever la référence aujourd'hui prise en modèle : le concept de la maturation des projets prioritaires des CTD et l’organisation des fora de présentation de ces projets aux financements des bailleurs locaux et étrangers. Sous la houlette du Rdpc, on a vu surgir une synergie des formations politiques présentes dans l’Adamaoua, à l’exemple des sénateurs du SDF et des communes de l’UNDP. C'est dans l'esprit de contribuer à faire des communes des cadres de vie apaisée, propices à l'épanouissement total et global des populations.
Au lendemain du parachèvement du processus de la décentralisation, cela répond, à notre humble avis, aux attentes du président Paul Biya exprimées dans son ouvrage de référence "Pour le libéralisme communautaire" (nouvelle édition). Il y associe une décentralisation efficace à l'idée que les collectivités locales seront les leviers de la démocratie et le levain du développement, notamment par une responsabilisation accrue des populations et le développement de leur esprit de participation.
C'est un pari gagnant pour le Rdpc dans l'Adamaoua, terrain fertile à ses idéaux.
La pédagogie du débat, la culture de la tolérance
S'agissant de la contribution du Rdpc à la construction du multipartisme dans l'Adamaoua, il nous apparait d'emblée essentiel de la relier à l'appel du président Paul Biya au début des années 90 aux militants du parti -alors encore seul sur la scène politique-, à se préparer à une éventuelle concurrence. De fait, l'avènement du multipartisme s'accompagna de secousses de très forte magnitude sur l'ensemble du territoire. L'Adamaoua ne fut pas en reste. En effet, la région s’est illustrée comme un microcosme bouillant de cette mutation socio-politique, par l'irruption d'une bourrasque irrépressible porteuse de sirènes de changement, dans un acharnement à faire table rase de l'ordre existant. On vit s'élever un vent très hostile au Rdpc, empreint d'une idéologie d'opposition entièrement tournée vers le radicalisme, vers l'extrémisme. Sur ses chemins, aussi bien que dans sa quête de leadership, le Rdpc s'est vu confronté aux écueils de tout bord défiant les bonnes règles du jeu démocratique. Face à la furie d'une opposition résolument encline au combat, là où on attendait plutôt le débat, le parti a su se sauver grâce à la sagacité du Président, grâce à sa ténacité, grâce à l'audace militante de ses dirigeants de la première heure, à leur endurance motivante.
Il convient ici de rendre un hommage appuyé à ses grandes figures très tôt engagées derrière le président Biya dans la bataille démocratique, militants convaincus, fidèles, inébranlables, leaders éclairés. À l'instar du patriarche El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou. Il tient haut le gouvernail dans le prolongement de l’action du regretté Dr. Hamadjoda Adjoudji. Sous leur houlette, le Rdpc a actionné de façon constante la boussole de l’apaisement. Ainsi a-t-il acquis ses lettres de noblesse, en enracinant la pédagogie du débat, la culture de la tolérance prônée par le président Biya. Faut-il le rappeler, fort de son statut de bras séculier du Renouveau, lui-même inspiré de la vision de S.E Paul Biya, le Rdpc, à sa naissance le 24 mars 1985, s’est donné pour devise « unité, progrès, démocratie ».
À cet égard, son piédestal de parti leader s’accompagne d’une quête permanente de vitalité. C’est dans cette logique qu’il faut inscrire les dernières opérations de renouvellement internes. Un test de vitalité d’autant plus réussi que depuis 1988, l’exercice des élections internes est devenu une tradition au sein du Rdpc. C’est cela qui fait du parti un étalon de mesure ineffable dans le paysage politique de l’Adamaoua qu’il façonne.
Vitalité et force de frappe
Par la compétition interne inscrite dans ses gènes, le Rdpc se veut être un modèle d'alternance générationnelle. Les récentes opérations de renouvellement l'illustrent à suffire. Elles traduisent également ses enjeux stratégiques. Sous ce regard, les directives du président national, S.E Paul Biya, doublées de la note d'application du secrétaire général du comité central ayant encadré ces opérations, vibrent encore de leur résonance particulière. Concernant les directives du président national, elles assignaient à ces opérations un objectif principal, à savoir : constituer des équipes de responsables locaux pleinement conscients des engagements présents du Rdpc et de ses projections dans le futur, et par ailleurs aptes à lui imprimer l'élan qualitatif nécessaire à son fonctionnement optimal à l'atteinte de ses objectifs dans les prochaines années.
Face à l'âpreté des joutes observées à toutes les étapes du déroulement, ces directives, constamment rappelées par l'encadrement du parti, se sont avérées un curseur indispensable et incontournable. Elles ont effectivement, par l'engouement observé, permis de conférer à ces élections internes leur double caractère de levier et de vitrine du Rdpc. C'est ce que souhaitait la hiérarchie du parti, pour favoriser l'émergence de candidats qui soient « des camarades convaincus et convaincants connus et appréciés de tous, ayant un état de service connu et apprécié de tous. »
Compte tenu de la réalité du terrain, on ne s'étonnera guère que l'actualité des élections internes au Rdpc dans l’Adamaoua ait suscité un très vif intérêt au sein de l'opinion nationale, mais plus encore dans la région. Dans l'Adamaoua en effet, l'opposition, telle une écharde, fait partie de ses défis majeurs depuis les premières heures du multipartisme. Tout y est mis en œuvre pour subvertir son leadership, en un schéma de coalition permanente n'ayant qu'un objectif : combattre le Rdpc. Ses adversaires ont bien conscience de sa force de frappe indéniable.
Quelles leçons peut-on raisonnablement tirer ? Sans prétendre se substituer aux instances compétentes du parti, les plus habilitées à se prononcer, on peut néanmoins se risquer à quelques observations.
La première leçon à retenir réside en ce que le Rdpc a accompli l'essentiel, c'est-à-dire, l'atteinte des objectifs fixés, traduite par un encadrement étroit des organes de supervision et de contrôle. Le dire revient à souligner l'esprit de la méthode ayant balisé la compétition, laquelle a donné à voir des joutes âpres, de rudes empoignades, des manœuvres diverses des parties prenantes. Bref, ces opérations de renouvellement ont confirmé qu'au sein du Rdpc, on sait mener les combats ou les batailles dans le respect des règles établies. Dans une effervescence indéniable, ce fut un exercice de nature à démontrer sa capacité d'un casting rassurant des candidats. Cela passe aussi, comme l'opinion a pu le constater, par des zones de force, qui nécessitent de bander les muscles, sans enfreindre les règles du jeu. Une étape essentielle pour mesurer la vitalité du Rdpc.
En second lieu sur le chapitre des leçons, se pose l'impératif d'une évaluation. Elle concerne tous les aspects de prise en compte des forces et faiblesses notées sur le terrain, aux fins d'un diagnostic sans complaisance, devant conduire aux ajustements stratégiques nécessaires. Le tout en vue d'une projection gagnante aux futures échéances électorales.
En troisième lieu sur le chapitre des leçons, il s'impose sans nul doute d'engager sans attendre le processus de réconciliation, au vu des blessures et cicatrices inévitables nées de ces élections internes. Il faut panser les plaies. Une telle action raffermit le militantisme, évite de voir perdurer les rancœurs, voire les lignes de fracture susceptibles de démobiliser sous l'emprise des frustrations. Cela serait du pain béni pour les adversaires politiques.
Leadership
Au vu de ce qui précède, on peut affirmer que dans l'Adamaoua, la base du Rdpc a valablement exprimé ses choix. Elle a démontré par ce faire, la symbiose avec la haute hiérarchie du parti, en désignant des équipes de responsables locaux pleinement conscients des engagements présents du parti et de ses ambitions dans le futur.
En ligne de mire se dessinent déjà des échéances cruciales dont la plus rapprochée sera l’agenda des élections sénatoriales. L'enjeu pour le Rdpc consiste à renverser la situation afin de reprendre le flambeau du leadership dans l'espace parlementaire. Le pari peut apparaître d'autant plus relevé qu'une myriade de formations politiques ont élu leur terre d'élection dans l'Adamaoua, au risque de fragmenter son électorat.
Les perspectives futures interpellent donc vivement les équipes récemment élues à la préservation des acquis du Rdpc sur le terrain, à la consolidation de son leadership, au maintien de sa suprématie sur les autres formations politiques.
En termes de bilan sur l'amélioration des conditions de vie des Camerounais dans l'Adamaoua, le Rdpc n'a pas d'équivalent. Au rang de ses hauts faits d'arme, parmi ses lauriers du mérite, il y a lieu de relever la référence aujourd'hui prise en modèle : le concept de la maturation des projets prioritaires des CTD et l’organisation des fora de présentation de ces projets aux financements des bailleurs locaux et étrangers. Sous la houlette du Rdpc, on a vu surgir une synergie des formations politiques présentes dans l’Adamaoua, à l’exemple des sénateurs du SDF et des communes de l’UNDP. C'est dans l'esprit de contribuer à faire des communes des cadres de vie apaisée, propices à l'épanouissement total et global des populations.
Au lendemain du parachèvement du processus de la décentralisation, cela répond, à notre humble avis, aux attentes du président Paul Biya exprimées dans son ouvrage de référence "Pour le libéralisme communautaire" (nouvelle édition). Il y associe une décentralisation efficace à l'idée que les collectivités locales seront les leviers de la démocratie et le levain du développement, notamment par une responsabilisation accrue des populations et le développement de leur esprit de participation.
C'est un pari gagnant pour le Rdpc dans l'Adamaoua, terrain fertile à ses idéaux.