Le ministre camerounais du Commerce est donc sorti de ses gonds pour s’insurger contre toute forme d’augmentation du prix du ciment dans son pays. Dans un ton dur et sans ambages, une mise en garde a été adressée le 29 juin 2021, au directeur général des Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM). Il menace, ni plus ni moins, de poser des scellés sur les installations de cette cimenterie, au cas où elle mettrait en exécution une augmentation unilatérale des prix.
Luc Magloire Mbarga Atangana écrit : « J’apprends, de différentes sources, que vous vous apprêtez à procéder à une énième augmentation unilatérale de vos prix, au mépris de mes mises en demeure antérieures et de ma main tendue pour une concertation. Je voudrais vous informer, par la présente, que si cette mesure, que je considère comme de la défiance et de la provocation, venait à être mise en exécution, je me verrai dans l’obligation d’ordonner la pose des scellés sur vos installations. Je rappelle en effet, au cas où vous l’ignoriez, que le ciment figure toujours parmi les produits soumis à la procédure d’homologation préalable des prix ».
La mise en garde du ministre du Commerce est suivie d’une ampliation au ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République ; au ministre directeur du Cabinet civil à la présidence de la République ; le secrétaire général des Services du Premier ministre ; le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, la tutelle technique de CIMENCAM.
Il faut rappeler qu’au Cameroun, quatre cimenteries se partagent le marché local : le Groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA), actionnaire majoritaire de CIMENCAM, le Groupe nigérian Dangote, le groupe turc Eren Holding propriétaire de Medcem Cameroun, la Cimaf sous capitaux marocains (Groupe Addoha).
En attendant, un cinquième opérateur, le groupe Atlantic, envisage investir 60 milliards de FCFA sur le projet de Kribi. L’on se rappelle qu’il y a quelques années, CIMENCAM avait opéré discrètement une augmentation des prix de l’ordre de plus de 17%. À CIMENCAM, l’on expliquait cette hausse par le renouvellement des équipements de production, notamment l'acquisition de machines plus performantes pour plus de 2 milliards de FCFA dans les usines de Bonaberi et de Figuil, en vue de faire face à la demande sans cesse croissante en ciment au Cameroun et dans la sous-région de l'Afrique centrale.
Luc Magloire Mbarga Atangana écrit : « J’apprends, de différentes sources, que vous vous apprêtez à procéder à une énième augmentation unilatérale de vos prix, au mépris de mes mises en demeure antérieures et de ma main tendue pour une concertation. Je voudrais vous informer, par la présente, que si cette mesure, que je considère comme de la défiance et de la provocation, venait à être mise en exécution, je me verrai dans l’obligation d’ordonner la pose des scellés sur vos installations. Je rappelle en effet, au cas où vous l’ignoriez, que le ciment figure toujours parmi les produits soumis à la procédure d’homologation préalable des prix ».
La mise en garde du ministre du Commerce est suivie d’une ampliation au ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République ; au ministre directeur du Cabinet civil à la présidence de la République ; le secrétaire général des Services du Premier ministre ; le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, la tutelle technique de CIMENCAM.
Il faut rappeler qu’au Cameroun, quatre cimenteries se partagent le marché local : le Groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA), actionnaire majoritaire de CIMENCAM, le Groupe nigérian Dangote, le groupe turc Eren Holding propriétaire de Medcem Cameroun, la Cimaf sous capitaux marocains (Groupe Addoha).
En attendant, un cinquième opérateur, le groupe Atlantic, envisage investir 60 milliards de FCFA sur le projet de Kribi. L’on se rappelle qu’il y a quelques années, CIMENCAM avait opéré discrètement une augmentation des prix de l’ordre de plus de 17%. À CIMENCAM, l’on expliquait cette hausse par le renouvellement des équipements de production, notamment l'acquisition de machines plus performantes pour plus de 2 milliards de FCFA dans les usines de Bonaberi et de Figuil, en vue de faire face à la demande sans cesse croissante en ciment au Cameroun et dans la sous-région de l'Afrique centrale.