Par Menyé W. BOUMOUA, Professeur à l'Université de Yaoundé
AFFAIRE HISSEIN HABRE : LES NEGRIERS BLANCS REVIENNENT A LA CHARGE
Il y a quelques jours, Reed Brody, un juif sioniste originaire d’un pays de l’Europe de l’Est (Bulgare ou Hongrois comme Sarkozy), devenu américain par nationalité, et émargeant à la mystérieuse nébuleuse dénommée Human Right Watch, appellation trompeuse qui peut abuser de plus d’un pour peu que l’on considère les activités et les positions à géométrie variable et très sélectives de cette officine d’un poids financier considérable et redoutable dont les ingérences néfastes sont principalement dirigées contre les pays du Tiers-Monde, en particulier l’Afrique, Reed Brody donc, très tôt appâté par la mine d’or que représentait l’affaire Hissein Habré, a inondé, comme il sait le faire régulièrement, le Net d’un morceau de sa littérature de caniveau aussi fétide que démagogique ; et aussi d’un film d’autopromotion et d’autoglorification de sa personne mais également de diffamation et d’insultes aussi grossières que gratuites à l’endroit de l’ancien Président tchadien. D’ailleurs, l’intéressé se proclame « chasseur de dictateurs » et, à son tableau de chasse, il n’y a que de Noirs qui, à ses yeux de Blanc-Juif-Américain, ne sont que d’ignobles bêtes sauvages dépourvues de la moindre humanité, et contre lesquels lui et ses semblables ont tous les droits, y compris celui de les traquer, les chasser et les éliminer si possible. Comme le faisaient les colons, lesquels n’ont pas totalement disparu de la planète terre. Surtout que ces Noirs auraient encore moins d’humanité que ces « terroristes » palestiniens que les frères israéliens de Brody se donnent grand plaisir à massacrer quotidiennement (sauf le jour de leur Sabbat pour un repos bien mérité). Parmi les morts de leurs récents massacres de Gaza, figurait un bébé de 24 jours. Là, Reed Brody qui porte pourtant la cagoule de défenseur des droits de l’homme préfère rester aveugle et sourd-muet. Son job de chasseurs de Nègres l’accapare entièrement. C’est un business à très forte plus-value, et Brody, fils de son père, entend bien cueillir toutes les retombées de ses perfidies et autres ruses, notamment l’argent et la notoriété..
Tenez bien, Jeune Afrique l’intelligent, pardon Jeune Afrique, gourou médiatique de la françafrique, terreur des Chefs d’Etat des néo-colonies françaises (sucés jusqu’aux os par cet hebdomadaire), très à l’affût de l’affaire Hissein Habré, a déjà commencé à jouer sa partition : se plaindre, gémir, éructer des vociférations vénéneuses, ruer dans les brancards contre ces Sénégalais qui tardent à pendre haut et court l’ancien homme fort du Tchad dont l’armée a eu l’outrecuidance de mettre en pièces celle de Khadafi, le bienfaiteur, selon le Canard Enchaîné, de l’entreprise de Béchir ben Yahmed et de François Soudan. Ces affairistes hors normes, plus businessmen que journalistes, qui écument sans la moindre retenue les fragiles pâturages africains portent pourtant, profondément ancré en eux, un inaltérable mépris pour l’homme noir. Ceux des nègres qui ont servi comme « nègres » chez eux en racontent de bien belles… Ce n’est donc pas pure hasard si l’hebdomadaire du duo infernal consacre, périodiquement, des lignes à la gloire de Reed Brody. Cet homme dont le père dut falsifier son acte de naissance pour conserver son job jusqu’à 80 (quatre-vingts) ans. Tel père, tel fils !
Le chasseur de Nègres, ne manquant de rien, et aux fins de réussir dans sa mission de lobbying auprès des sphères d’influence ouvertes ou fermées, s’offre au moins trois tours du monde par an, avec dans ses bagages, quelques nègres et/ou négresses pour le décor et l’illusion. Sûr de son fait, enivré par les fastes, les ors et la puissance de l’univers dans lequel il évolue, Reed Brody a déjà jugé et condamné sa cible, l’ancien Président tchadien. La présomption d’innocence, le principe de procès équitable, la non-rétroactivité des lois pénales, l’immunité d’un Chef d’Etat pour des faits liés à ses fonctions, les principes et règles relatives au droit d’asile, tout cela à ses yeux, ne représentent que des balivernes destinées aux pauvres crédules qui n’ont pas ou ont mal compris que le monde demeure toujours soumis à la raison du plus fort et à la loi de la jungle. La preuve, l’autoproclamé défenseur des droits humains est totalement indifférent à ce qui s’est passé et à ce qui se passe quotidiennement en Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Palestine, voire même en Amérique contre les Noirs, les Arabes, les Musulmans, les Latinos. Ah, on oubliait que Reed Brody est un bon hongrois-juif-sioniste- américain ! Et, l’épopée des bandits de l’Arche de Zoé, cette criminelle tentative d’enlèvement et de déportation des 103 enfants tchadiens, a du lui arracher tout bonnement un ricanement de moquerie.
Dans son pamphlet précité Reed Brody se délecte de l’envoi au Sénégal par l’Union Européenne d’une mission « d’experts » dirigée par le Greffier de la CPI (Cour Pénale Internationale) en vue d’arrêter avec les Autorités locales, les modalités, les moyens financiers et l’assistance technique à fournir par l’Europe au Sénégal dans cette affaire qui occupe tout son être. Les méchantes langues avancent d’ailleurs qu’il s’agit en réalité d’une initiative du Président français Nicolas Sarkozy habitué à revêtir les manœuvres tricolores du manteau de l’Europe. C’est le cas avec l’EUFOR, ce corps expéditionnaire européen aux ¾ composé de militaires et de moyens français dont la mission est de sauver leur tirailleur Idriss Deby et donner un bon coup de main aux Rebelles soudanais du Darfour, donc d’affaiblir encore plus le régime « islamiste » de Khartoum. Pour ce qui est de la CPI, depuis sa création, son rôle s’est limité à pourchasser Congolais, rwandais, soudanais et autres nègres. Pour cette Institution, rien qui mérite son attention ne se passe ailleurs dans le monde. La CPI n’est rien d’autre que le bras « judiciaire » de l’impérialisme européen qui, de toute évidence, reprend du poil de la bête. Dans cette affaire Hissein Habré, en dehors de l’intérêt constant que manifeste Khadafi (il dépense sans compter pour concrétiser sa vengeance), l’argent est européen, l’assistance technique est européenne, les pressions diplomatiques sont européennes. Alors, l’on est en droit de se poser la question : qui, réellement, veut poursuivre et juger l’ancien Président Tchadien ? Tant il est vrai que celui qui vous indique le but et la voie à suivre, vous donne les moyens d’y arriver est le véritable maître du jeu. Que Reed Brody brandisse à chaque Sommet de l’UA (Union Africaine), comme leitmotiv, quelques pauvres Tchadiens instrumentalisés qu’il nomme « plaignants » ne change rien aux règles du jeu du complot politico-financier destiné à liquider un homme que la Libye et la France tiennent en une immuable détestation. Reed Brody, Ben Yahmed-François Soudan et autres flibustiers ne représentent que l’arbre qui cache la forêt.
Et, les trois mousquetaires qui forment un trio infernal, sauraient-ils cesser de jouer aux bouffons, s’épargner le ridicule et prendre leur mal en patience ?
Menyé W. BOUMOUA
Professeur à l’université
Yaoundé - Cameroun
[email protected]
Il y a quelques jours, Reed Brody, un juif sioniste originaire d’un pays de l’Europe de l’Est (Bulgare ou Hongrois comme Sarkozy), devenu américain par nationalité, et émargeant à la mystérieuse nébuleuse dénommée Human Right Watch, appellation trompeuse qui peut abuser de plus d’un pour peu que l’on considère les activités et les positions à géométrie variable et très sélectives de cette officine d’un poids financier considérable et redoutable dont les ingérences néfastes sont principalement dirigées contre les pays du Tiers-Monde, en particulier l’Afrique, Reed Brody donc, très tôt appâté par la mine d’or que représentait l’affaire Hissein Habré, a inondé, comme il sait le faire régulièrement, le Net d’un morceau de sa littérature de caniveau aussi fétide que démagogique ; et aussi d’un film d’autopromotion et d’autoglorification de sa personne mais également de diffamation et d’insultes aussi grossières que gratuites à l’endroit de l’ancien Président tchadien. D’ailleurs, l’intéressé se proclame « chasseur de dictateurs » et, à son tableau de chasse, il n’y a que de Noirs qui, à ses yeux de Blanc-Juif-Américain, ne sont que d’ignobles bêtes sauvages dépourvues de la moindre humanité, et contre lesquels lui et ses semblables ont tous les droits, y compris celui de les traquer, les chasser et les éliminer si possible. Comme le faisaient les colons, lesquels n’ont pas totalement disparu de la planète terre. Surtout que ces Noirs auraient encore moins d’humanité que ces « terroristes » palestiniens que les frères israéliens de Brody se donnent grand plaisir à massacrer quotidiennement (sauf le jour de leur Sabbat pour un repos bien mérité). Parmi les morts de leurs récents massacres de Gaza, figurait un bébé de 24 jours. Là, Reed Brody qui porte pourtant la cagoule de défenseur des droits de l’homme préfère rester aveugle et sourd-muet. Son job de chasseurs de Nègres l’accapare entièrement. C’est un business à très forte plus-value, et Brody, fils de son père, entend bien cueillir toutes les retombées de ses perfidies et autres ruses, notamment l’argent et la notoriété..
Tenez bien, Jeune Afrique l’intelligent, pardon Jeune Afrique, gourou médiatique de la françafrique, terreur des Chefs d’Etat des néo-colonies françaises (sucés jusqu’aux os par cet hebdomadaire), très à l’affût de l’affaire Hissein Habré, a déjà commencé à jouer sa partition : se plaindre, gémir, éructer des vociférations vénéneuses, ruer dans les brancards contre ces Sénégalais qui tardent à pendre haut et court l’ancien homme fort du Tchad dont l’armée a eu l’outrecuidance de mettre en pièces celle de Khadafi, le bienfaiteur, selon le Canard Enchaîné, de l’entreprise de Béchir ben Yahmed et de François Soudan. Ces affairistes hors normes, plus businessmen que journalistes, qui écument sans la moindre retenue les fragiles pâturages africains portent pourtant, profondément ancré en eux, un inaltérable mépris pour l’homme noir. Ceux des nègres qui ont servi comme « nègres » chez eux en racontent de bien belles… Ce n’est donc pas pure hasard si l’hebdomadaire du duo infernal consacre, périodiquement, des lignes à la gloire de Reed Brody. Cet homme dont le père dut falsifier son acte de naissance pour conserver son job jusqu’à 80 (quatre-vingts) ans. Tel père, tel fils !
Le chasseur de Nègres, ne manquant de rien, et aux fins de réussir dans sa mission de lobbying auprès des sphères d’influence ouvertes ou fermées, s’offre au moins trois tours du monde par an, avec dans ses bagages, quelques nègres et/ou négresses pour le décor et l’illusion. Sûr de son fait, enivré par les fastes, les ors et la puissance de l’univers dans lequel il évolue, Reed Brody a déjà jugé et condamné sa cible, l’ancien Président tchadien. La présomption d’innocence, le principe de procès équitable, la non-rétroactivité des lois pénales, l’immunité d’un Chef d’Etat pour des faits liés à ses fonctions, les principes et règles relatives au droit d’asile, tout cela à ses yeux, ne représentent que des balivernes destinées aux pauvres crédules qui n’ont pas ou ont mal compris que le monde demeure toujours soumis à la raison du plus fort et à la loi de la jungle. La preuve, l’autoproclamé défenseur des droits humains est totalement indifférent à ce qui s’est passé et à ce qui se passe quotidiennement en Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie, en Palestine, voire même en Amérique contre les Noirs, les Arabes, les Musulmans, les Latinos. Ah, on oubliait que Reed Brody est un bon hongrois-juif-sioniste- américain ! Et, l’épopée des bandits de l’Arche de Zoé, cette criminelle tentative d’enlèvement et de déportation des 103 enfants tchadiens, a du lui arracher tout bonnement un ricanement de moquerie.
Dans son pamphlet précité Reed Brody se délecte de l’envoi au Sénégal par l’Union Européenne d’une mission « d’experts » dirigée par le Greffier de la CPI (Cour Pénale Internationale) en vue d’arrêter avec les Autorités locales, les modalités, les moyens financiers et l’assistance technique à fournir par l’Europe au Sénégal dans cette affaire qui occupe tout son être. Les méchantes langues avancent d’ailleurs qu’il s’agit en réalité d’une initiative du Président français Nicolas Sarkozy habitué à revêtir les manœuvres tricolores du manteau de l’Europe. C’est le cas avec l’EUFOR, ce corps expéditionnaire européen aux ¾ composé de militaires et de moyens français dont la mission est de sauver leur tirailleur Idriss Deby et donner un bon coup de main aux Rebelles soudanais du Darfour, donc d’affaiblir encore plus le régime « islamiste » de Khartoum. Pour ce qui est de la CPI, depuis sa création, son rôle s’est limité à pourchasser Congolais, rwandais, soudanais et autres nègres. Pour cette Institution, rien qui mérite son attention ne se passe ailleurs dans le monde. La CPI n’est rien d’autre que le bras « judiciaire » de l’impérialisme européen qui, de toute évidence, reprend du poil de la bête. Dans cette affaire Hissein Habré, en dehors de l’intérêt constant que manifeste Khadafi (il dépense sans compter pour concrétiser sa vengeance), l’argent est européen, l’assistance technique est européenne, les pressions diplomatiques sont européennes. Alors, l’on est en droit de se poser la question : qui, réellement, veut poursuivre et juger l’ancien Président Tchadien ? Tant il est vrai que celui qui vous indique le but et la voie à suivre, vous donne les moyens d’y arriver est le véritable maître du jeu. Que Reed Brody brandisse à chaque Sommet de l’UA (Union Africaine), comme leitmotiv, quelques pauvres Tchadiens instrumentalisés qu’il nomme « plaignants » ne change rien aux règles du jeu du complot politico-financier destiné à liquider un homme que la Libye et la France tiennent en une immuable détestation. Reed Brody, Ben Yahmed-François Soudan et autres flibustiers ne représentent que l’arbre qui cache la forêt.
Et, les trois mousquetaires qui forment un trio infernal, sauraient-ils cesser de jouer aux bouffons, s’épargner le ridicule et prendre leur mal en patience ?
Menyé W. BOUMOUA
Professeur à l’université
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