Le trafiquant faunique été appréhendé, au quartier Briqueterie de la capitale camerounaise, lors d’une opération coup de poing menée conjointement par les agents de la Délégation Régionale des Forêts et de la Faune et la Brigade de gendarmerie de Nlongkak avec l’assistance technique de LAGA, une Organisation Non Gouvernementale spécialisée dans l’application de la loi faunique. Il était possession de 331 kg d’écailles de pangolins représentant 1 600 pangolins abattus.
L’homme âgé de 24 ans a été appréhendé dans sa parfumerie et les sacs d’écailles de pangolins ont été saisis au cours de la perquisition effectuée par les agents en charge de l’application de la loi, dans trois magasins différents dans lesquels ils avaient été stockés. 331 kg d’écailles de pangolins et 3 peaux de panthères ont été découverts dans les piles de sacs dissimulés dans les magasins. Il a été rapidement extirpé du quartier Briqueterie et conduit à la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, toujours à Yaoundé, alors qu’une foule était présente pendant son arrestation.
Le trafiquant faunique a utilisé son commerce (il gère une boutique de cosmétique et de chaussures), comme couverture pour la vente illégale d’écailles de pangolins et de peaux de panthères. Ses magasins lui servaient d’entrepôts pour les écailles de pangolins et les peaux de panthères, où étaient stockées d’énormes quantités de produits fauniques illégaux qu’il achetait à d’autres trafiquants.
Selon l’adjudant-chef Mboutou Claude, commandant de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, « grâce au réseau de renseignements en collaboration avec nos amis des eaux et forêts et même les ONG, on a pu mettre main sur le suspect principal ». Il a également affirmé que la Brigade continuera de mener des enquêtes dans cette affaire. Des sources proches de l’affaire indiquent que l’homme est connecté à plusieurs réseaux de trafic de pangolins dans le pays et au-delà, en particulier au Nigeria où il avait régulièrement expédié des écailles de pangolins. Il était sur le point d’expédier les écailles de pangolins au Nigeria avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour le stopper dans sa sale besogne. Il est soupçonné d’exercer cette activité illégale avec d’autres membres de sa famille, dont sa mère, une femme d’origine nigériane et un frère qui vit au Nigeria.
Les sources ont également indiqué que les écailles de pangolins saisies proviennent du Cameroun, du Congo et du Gabon, et ont transité par Kye-Ossi (frontière Cameroun-Guinée équatoriale) qui est la principale ville de transit des produits fauniques illégaux. Le commerce illégal d’écailles de pangolins a pris de l’ampleur récemment, après une année pénible pour les trafiquants, qui éprouvaient d’énormes difficultés à déplacer les produits fauniques illicites. La restriction de la mobilité en raison de la pandémie du Covid-19 a créé des problèmes pour tout le monde, y compris les trafiquants, mais ils ont depuis lors appris à vivre avec ces difficultés. Ils semblent savourer le moment présent et ont repris allégrement le trafic illégal des écailles de pangolins.
Peu après l’arrestation, Harouna Nyandji, sous-préfet de Yaoundé I, a déclaré que « ces espèces ne sont pas protégées juste pour la fantaisie, elles sont protégées intégralement parce que la vie de ces animaux influence positivement la vie des humains que nous sommes. » Il est important de noter que les pangolins sont intégralement protégés au Cameroun et que la loi sur la faune sauvage adoptée en 1994 interdit toute forme de détention de cet animal.
L’homme âgé de 24 ans a été appréhendé dans sa parfumerie et les sacs d’écailles de pangolins ont été saisis au cours de la perquisition effectuée par les agents en charge de l’application de la loi, dans trois magasins différents dans lesquels ils avaient été stockés. 331 kg d’écailles de pangolins et 3 peaux de panthères ont été découverts dans les piles de sacs dissimulés dans les magasins. Il a été rapidement extirpé du quartier Briqueterie et conduit à la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, toujours à Yaoundé, alors qu’une foule était présente pendant son arrestation.
Le trafiquant faunique a utilisé son commerce (il gère une boutique de cosmétique et de chaussures), comme couverture pour la vente illégale d’écailles de pangolins et de peaux de panthères. Ses magasins lui servaient d’entrepôts pour les écailles de pangolins et les peaux de panthères, où étaient stockées d’énormes quantités de produits fauniques illégaux qu’il achetait à d’autres trafiquants.
Selon l’adjudant-chef Mboutou Claude, commandant de la Brigade de gendarmerie de Nlongkak, « grâce au réseau de renseignements en collaboration avec nos amis des eaux et forêts et même les ONG, on a pu mettre main sur le suspect principal ». Il a également affirmé que la Brigade continuera de mener des enquêtes dans cette affaire. Des sources proches de l’affaire indiquent que l’homme est connecté à plusieurs réseaux de trafic de pangolins dans le pays et au-delà, en particulier au Nigeria où il avait régulièrement expédié des écailles de pangolins. Il était sur le point d’expédier les écailles de pangolins au Nigeria avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour le stopper dans sa sale besogne. Il est soupçonné d’exercer cette activité illégale avec d’autres membres de sa famille, dont sa mère, une femme d’origine nigériane et un frère qui vit au Nigeria.
Les sources ont également indiqué que les écailles de pangolins saisies proviennent du Cameroun, du Congo et du Gabon, et ont transité par Kye-Ossi (frontière Cameroun-Guinée équatoriale) qui est la principale ville de transit des produits fauniques illégaux. Le commerce illégal d’écailles de pangolins a pris de l’ampleur récemment, après une année pénible pour les trafiquants, qui éprouvaient d’énormes difficultés à déplacer les produits fauniques illicites. La restriction de la mobilité en raison de la pandémie du Covid-19 a créé des problèmes pour tout le monde, y compris les trafiquants, mais ils ont depuis lors appris à vivre avec ces difficultés. Ils semblent savourer le moment présent et ont repris allégrement le trafic illégal des écailles de pangolins.
Peu après l’arrestation, Harouna Nyandji, sous-préfet de Yaoundé I, a déclaré que « ces espèces ne sont pas protégées juste pour la fantaisie, elles sont protégées intégralement parce que la vie de ces animaux influence positivement la vie des humains que nous sommes. » Il est important de noter que les pangolins sont intégralement protégés au Cameroun et que la loi sur la faune sauvage adoptée en 1994 interdit toute forme de détention de cet animal.