Un trafiquant a été appréhendé avec des écailles de pangolins géants et un babouin vivant à Nkoteng dans le département de la Haute-Sanaga. C’était lors d'une opération coup de poing menée par les agents de la délégation départementale des Forêts et de la Faune de la Haute-Sanaga, en collaboration avec les éléments de la gendarmerie nationale.
L’homme a été retrouvé avec 86vkg d'écailles de pangolins géants, lorsqu'il tentait de les vendre illégalement. Les écailles saisies sont ceux de pangolins géants, un fait assez rare car généralement lors des opérations, les saisies d'écailles de pangolins sont constituées d’écailles des trois espèces de pangolins que le pays abrite. Cette fois, toutes les écailles provenaient du pangolin géant, une espèce très rare qui est plus menacée d'extinction que les deux autres espèces : le pangolin commun et le pangolin à longue queue. La perquisition qui a suivi l'arrestation a permis de secourir un jeune babouin au domicile du trafiquant.
Le babouin a été retrouvé attaché à un arbre avec une corde autour de sa taille dans la maison du trafiquant. Une organisation d'appui à l'application de la loi faunique, The Last Great Ape Organisation, également connu sous l’acronyme LAGA, a apporté son assistance technique. Selon les sources proches de cette affaire, le trafiquant appartient à un réseau de trafiquants d'espèces sauvages, spécialisé dans le commerce illicite d'espèces protégées et de leurs trophées tels que les ivoires d'éléphant, les écailles de pangolins et les babouins. Il mène généralement ses activités illégales à Yoko, une petite ville de la région du Centre où il a incité à la criminalité faunique un groupe de petits trafiquants qui lui fournissent des produits fauniques dont il a besoin.
Il est actuellement dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Nanga Eboko. Son procès commencera bientôt et il devrait rester derrière les barreaux tout au long de la procédure. Le délégué départemental des Forêts et la Faune de la Haute -Sanaga, Marie Josy Akono, estime néanmoins que ce sera le cas. Et concernant le bien-être de l'animal, elle a déclaré que « le bébé babouin sera placé en quarantaine au zoo de Mvog Betsi (Yaoundé) et s'il s'avère que les mesures et paramètres du babouin sont bons sur le plan de la santé, il pourrait être réintroduit dans une aire proche de son habitat naturel ».
En principe, les pangolins et les babouins jouissent de statuts de protection différents, conformément à la loi de 1994 sur la faune sauvage. Toutefois, compte tenu de l'âge juvénile du babouin, les deux espèces bénéficient dans ce cas du statut d’espèces intégralement protégées, ce qui implique que toute détention ou commercialisation de celles-ci, est interdite. Marie Josy Akono appelle ainsi la population de la Haute-Sanaga à s'abstenir du commerce des espèces sauvages protégées, car la prison attend quiconque le fera et la justice suivra son cours.
L’homme a été retrouvé avec 86vkg d'écailles de pangolins géants, lorsqu'il tentait de les vendre illégalement. Les écailles saisies sont ceux de pangolins géants, un fait assez rare car généralement lors des opérations, les saisies d'écailles de pangolins sont constituées d’écailles des trois espèces de pangolins que le pays abrite. Cette fois, toutes les écailles provenaient du pangolin géant, une espèce très rare qui est plus menacée d'extinction que les deux autres espèces : le pangolin commun et le pangolin à longue queue. La perquisition qui a suivi l'arrestation a permis de secourir un jeune babouin au domicile du trafiquant.
Le babouin a été retrouvé attaché à un arbre avec une corde autour de sa taille dans la maison du trafiquant. Une organisation d'appui à l'application de la loi faunique, The Last Great Ape Organisation, également connu sous l’acronyme LAGA, a apporté son assistance technique. Selon les sources proches de cette affaire, le trafiquant appartient à un réseau de trafiquants d'espèces sauvages, spécialisé dans le commerce illicite d'espèces protégées et de leurs trophées tels que les ivoires d'éléphant, les écailles de pangolins et les babouins. Il mène généralement ses activités illégales à Yoko, une petite ville de la région du Centre où il a incité à la criminalité faunique un groupe de petits trafiquants qui lui fournissent des produits fauniques dont il a besoin.
Il est actuellement dans les cellules de la brigade de gendarmerie de Nanga Eboko. Son procès commencera bientôt et il devrait rester derrière les barreaux tout au long de la procédure. Le délégué départemental des Forêts et la Faune de la Haute -Sanaga, Marie Josy Akono, estime néanmoins que ce sera le cas. Et concernant le bien-être de l'animal, elle a déclaré que « le bébé babouin sera placé en quarantaine au zoo de Mvog Betsi (Yaoundé) et s'il s'avère que les mesures et paramètres du babouin sont bons sur le plan de la santé, il pourrait être réintroduit dans une aire proche de son habitat naturel ».
En principe, les pangolins et les babouins jouissent de statuts de protection différents, conformément à la loi de 1994 sur la faune sauvage. Toutefois, compte tenu de l'âge juvénile du babouin, les deux espèces bénéficient dans ce cas du statut d’espèces intégralement protégées, ce qui implique que toute détention ou commercialisation de celles-ci, est interdite. Marie Josy Akono appelle ainsi la population de la Haute-Sanaga à s'abstenir du commerce des espèces sauvages protégées, car la prison attend quiconque le fera et la justice suivra son cours.