Les militaires français du dispositif Epervier « ne constituent pas une force en protection d'un régime politique, ni au Tchad ni dans la région, même si ce pouvoir est incontestablement légitime. Bien que les rebelles soient équipés, sans doute, par le Soudan, il s'agit de Tchadiens. C'est tellement vrai que certains d'entre eux appartiennent à la même tribu que le président Déby, deux de leurs chefs se trouvant être ses neveux. La France estime ne pas pouvoir intervenir dans les affaires tchado-tchadiennes. A moins, bien sûr, de disposer de mandats internationaux, qui n'existent pas à ce jour. La déclaration de l'Onu constitue l'esquisse d'une autorisation, mais nous estimons que nous n'avons pas à faire la police à l'intérieur d'un Etat africain. La légitimité de la France pour détruire des centaines de vies dans un pays étranger est nulle. Nous ne sommes pas les gendarmes de l'Afrique ».
TCHAD
Ce qui se passe au Tchad suscite la réaction du secrétaire général de l'ElyséeAlwihda Info | Par - Җ€BIЯ - - 9 Février 2008
«La France estime ne pas pouvoir intervenir dans les affaires tchado-tchadiennes. A moins, bien sûr, de disposer de mandats internationaux, qui n'existent pas à ce jour. La déclaration de l'Onu constitue l'esquisse d'une autorisation, mais nous estimons que nous n'avons pas à faire la police à l'intérieur d'un Etat africain. La légitimité de la France pour détruire des centaines de vies dans un pays étranger est nulle. Nous ne sommes pas les gendarmes de l'Afrique.» Claude GuéantDans la même rubrique :
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