Si l'interrogation persiste dans les mêmes termes, c'est que le personnage n'a pas évolué !
Aujourd’hui, le sentiment d’injustice dans le pays réactive toutes les violences.
Beaucoup, même les rebelles, attendaient énormément du nouveau président, ce qui permettait à d'autres de faire semblant de ne pas voir que personne ne l’a élu.
Car un espoir s’était allumé, après le passage catastrophique et délictuel au pouvoir de CSP.
Mais la déception sera à la hauteur des espérances.
La frustration, même si elle n’est pas motivation de tout, est un élément clé, pour tenter de comprendre pourquoi soudainement nous assistons à une résurgence des violences et des pillages dans toutes les provinces centrafricaines.
Les populations et à raison, n’ont plus le sentiment d’être protégées, ni écoutées par les autorités de leur pays.
Initier dès lors, le déjà très délicat processus de DDRR, quand la Justice est non pas inexistante, ce qui serait faux, mais bloquée, car les magistrats centrafricains ne cessent de déclarer en OFF que l’actuel pouvoir bride leurs initiatives, à l’exemple des éléments Anti-Balaka passés en jugement, mais que le chef de l’Etat lui-même avait ordonné de relaxer.
Pourtant, une justice active, la rendre pour tous et en toute équité, est la première arme de la paix civile. Elle vaut des centaines de soldats.
Dans quel pays au monde, aucune information judiciaire, aucune enquête policière ne sont mis en branle pour des crimes commis, surtout des odieux, à l’image des bergers peuhls massacrés à SEGA à Bangui ?
Et en RCA actuellement, les situations ne manquent pas. Kouango, Bouca, Kaga-Bandoro, Koui, Bambari, etc….. Le pays s’embrase de nouveau.
Rien venant de la Justice n’a été fait pour tenter de juguler.
Alors que ce ne serait que des actes administratifs, mais à portée extrêmement et hautement symbolique.
L’inertie du pouvoir est telle, face à ces bains de sang impunis, ou au moins dénoncés, que même, et c’est dire, la MINUSCA se voit contrainte de demander au gouvernement d’ouvrir des procédures judiciaires. HALLUCINANT !
Les victimes et partisans des différentes communautés s’insurgent. Et en pareil cas, se sentant abandonnés, s’en remettent à l’auto-défense. Confirmation si ce devait, de la totale dérégulation de la machine étatique.
Et raison, une essentielle en tous cas, actuellement de la relance des haines inter-communautaires. Les uns et les autres se jetant aux visages les crimes des autres.
Faustin Touadera se rend à Kaga-Bandoro pour constater les faits ?
Il n’existe ni police, ni renseignements généraux dans ce pays pour le tenir informé en temps réel des situations ?
Et pour y dire quoi une semaine après ? Parler en général et pour rien en particulier ? Refaire ses discours électoralistes et hors sol de nouveau ?
Aussi à n’en pas douter, si le feu est de nouveau au pays, il doit en être très personnellement tenu comptable.
Dès lors, un DDRR impréparé, avec en face des partenaires peu crédibles, mais seulement des criminels en costume, des “chercher à manger” avec leurs propres stratégies, tombe comme un cheveu dans la soupe.
Octobre 2016 LAMINE MEDIA
Beaucoup, même les rebelles, attendaient énormément du nouveau président, ce qui permettait à d'autres de faire semblant de ne pas voir que personne ne l’a élu.
Car un espoir s’était allumé, après le passage catastrophique et délictuel au pouvoir de CSP.
Mais la déception sera à la hauteur des espérances.
La frustration, même si elle n’est pas motivation de tout, est un élément clé, pour tenter de comprendre pourquoi soudainement nous assistons à une résurgence des violences et des pillages dans toutes les provinces centrafricaines.
Les populations et à raison, n’ont plus le sentiment d’être protégées, ni écoutées par les autorités de leur pays.
Initier dès lors, le déjà très délicat processus de DDRR, quand la Justice est non pas inexistante, ce qui serait faux, mais bloquée, car les magistrats centrafricains ne cessent de déclarer en OFF que l’actuel pouvoir bride leurs initiatives, à l’exemple des éléments Anti-Balaka passés en jugement, mais que le chef de l’Etat lui-même avait ordonné de relaxer.
Pourtant, une justice active, la rendre pour tous et en toute équité, est la première arme de la paix civile. Elle vaut des centaines de soldats.
Dans quel pays au monde, aucune information judiciaire, aucune enquête policière ne sont mis en branle pour des crimes commis, surtout des odieux, à l’image des bergers peuhls massacrés à SEGA à Bangui ?
Et en RCA actuellement, les situations ne manquent pas. Kouango, Bouca, Kaga-Bandoro, Koui, Bambari, etc….. Le pays s’embrase de nouveau.
Rien venant de la Justice n’a été fait pour tenter de juguler.
Alors que ce ne serait que des actes administratifs, mais à portée extrêmement et hautement symbolique.
L’inertie du pouvoir est telle, face à ces bains de sang impunis, ou au moins dénoncés, que même, et c’est dire, la MINUSCA se voit contrainte de demander au gouvernement d’ouvrir des procédures judiciaires. HALLUCINANT !
Les victimes et partisans des différentes communautés s’insurgent. Et en pareil cas, se sentant abandonnés, s’en remettent à l’auto-défense. Confirmation si ce devait, de la totale dérégulation de la machine étatique.
Et raison, une essentielle en tous cas, actuellement de la relance des haines inter-communautaires. Les uns et les autres se jetant aux visages les crimes des autres.
Faustin Touadera se rend à Kaga-Bandoro pour constater les faits ?
Il n’existe ni police, ni renseignements généraux dans ce pays pour le tenir informé en temps réel des situations ?
Et pour y dire quoi une semaine après ? Parler en général et pour rien en particulier ? Refaire ses discours électoralistes et hors sol de nouveau ?
Aussi à n’en pas douter, si le feu est de nouveau au pays, il doit en être très personnellement tenu comptable.
Dès lors, un DDRR impréparé, avec en face des partenaires peu crédibles, mais seulement des criminels en costume, des “chercher à manger” avec leurs propres stratégies, tombe comme un cheveu dans la soupe.
Octobre 2016 LAMINE MEDIA