DANGABO MOUSSA
« Les centrafricains restent tranquille. On n’a pas droit à l’erreur là où nous sommes. Nous devons tous travailler pour la cohésion sociale. Et cela ne se fait pas avec des armes ni avec la chasse à l’homme. ».
« En tout cas je demande au peuple centrafricain de se calmer. Je suis en contact avec l’entourage du président élu qui m’ont appelé pour me demander de rester tranquille, une fois le nouveau pouvoir installer, on va chercher à trouver une solution pacifique pour l’intérêt des centrafricains et de notre pays. » Abdoulaye HISSENE.
« Nous ne sommes pas représentés dans ce gouvernement » déclare Abakar SABONE.
Il y a une part de vérité dans les propos des deux leaders d’ex-seleka. Qu’il s’agisse de Hissen Abdoulaye ou de Saboune Abakar. On a tord de minimiser leur discours. Il faut les écouter. Analysons leur discours. Ils ne demandent qu’à faire la paix. C’est comme ça qu’il faut également interpréter le silence des anti-balaka.
Ce qu’a dit Abakar Saboune fait écho de ce qu’a écrit Christiane Taubira dans son livre (L’esclavage racontée à ma fille, page 15) à propos des populations noires de France. Je la cite : « Mais en leur qualité de citoyens, les personnes visées attendent autre chose : le respect du contrat social. La réponse individuelle ne peut suffire, même si elle est fortement nécessaire. La réponse institutionnelle est indispensable. C’est donc par l’inclusion dans les champs, économique, social, culturel, symbolique et politique que doivent être, non conviés, mais associés ceux qu’il faut s’habituer à regarder non comme de présumés étrangers, non comme des sous-citoyens, non comme des problèmes, mais comme des sujets de droit, citoyens à part entière, dotés théoriquement de la plénitude des attributs de la citoyenneté et doivent enfin l’être pratiquement. C’est la condition d’une réponse collective et durable aux tourments individuels. Avec une perspective politique : faire ensemble la cité. ».
Je crois pour ma part, le DDR ne réussira pas tant que les acteurs politico-militaires ou les groupes armés, c’est-à-dire les Anti-Balaka et l’ex-seleka n’y sont pas associés.
Sous la supervision de :
1) Président de la République du Tchad, Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président en exercice de l’Union Africaine.
2) Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Médiateur de l’Union Africaine dans la crise centrafricaine
3) Monsieur Abdoulaye BATHILY
4) Monsieur Soumeylou Boubèye MAÏGA, Vice-Médiateur de l’Union Africaine dans la crise centrafricaine
5) Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Parfait ONANGA-ANYANGA et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
6) Monsieur Joseph YAKETE, Ministre de la Défense nationale comme point focal
7) Le Général Pierre GILLET, Chef d’État-major de la Sangaris
8) La société civile désignée par les groupes armés
9) Les Maires et Chefs des quartiers concernés : 3ème, 4ème, 5ème, et 8ème.
Voilà en gros un schéma raisonnable.
Maître DANGABO MOUSSA
Avocat, criminologue et anthropologue
Paris, France
« En tout cas je demande au peuple centrafricain de se calmer. Je suis en contact avec l’entourage du président élu qui m’ont appelé pour me demander de rester tranquille, une fois le nouveau pouvoir installer, on va chercher à trouver une solution pacifique pour l’intérêt des centrafricains et de notre pays. » Abdoulaye HISSENE.
« Nous ne sommes pas représentés dans ce gouvernement » déclare Abakar SABONE.
Il y a une part de vérité dans les propos des deux leaders d’ex-seleka. Qu’il s’agisse de Hissen Abdoulaye ou de Saboune Abakar. On a tord de minimiser leur discours. Il faut les écouter. Analysons leur discours. Ils ne demandent qu’à faire la paix. C’est comme ça qu’il faut également interpréter le silence des anti-balaka.
Ce qu’a dit Abakar Saboune fait écho de ce qu’a écrit Christiane Taubira dans son livre (L’esclavage racontée à ma fille, page 15) à propos des populations noires de France. Je la cite : « Mais en leur qualité de citoyens, les personnes visées attendent autre chose : le respect du contrat social. La réponse individuelle ne peut suffire, même si elle est fortement nécessaire. La réponse institutionnelle est indispensable. C’est donc par l’inclusion dans les champs, économique, social, culturel, symbolique et politique que doivent être, non conviés, mais associés ceux qu’il faut s’habituer à regarder non comme de présumés étrangers, non comme des sous-citoyens, non comme des problèmes, mais comme des sujets de droit, citoyens à part entière, dotés théoriquement de la plénitude des attributs de la citoyenneté et doivent enfin l’être pratiquement. C’est la condition d’une réponse collective et durable aux tourments individuels. Avec une perspective politique : faire ensemble la cité. ».
Je crois pour ma part, le DDR ne réussira pas tant que les acteurs politico-militaires ou les groupes armés, c’est-à-dire les Anti-Balaka et l’ex-seleka n’y sont pas associés.
Sous la supervision de :
1) Président de la République du Tchad, Son Excellence Monsieur Idriss DEBY ITNO, Président en exercice de l’Union Africaine.
2) Président de la République du Congo, Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO, Médiateur de l’Union Africaine dans la crise centrafricaine
3) Monsieur Abdoulaye BATHILY
4) Monsieur Soumeylou Boubèye MAÏGA, Vice-Médiateur de l’Union Africaine dans la crise centrafricaine
5) Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Parfait ONANGA-ANYANGA et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
6) Monsieur Joseph YAKETE, Ministre de la Défense nationale comme point focal
7) Le Général Pierre GILLET, Chef d’État-major de la Sangaris
8) La société civile désignée par les groupes armés
9) Les Maires et Chefs des quartiers concernés : 3ème, 4ème, 5ème, et 8ème.
Voilà en gros un schéma raisonnable.
Maître DANGABO MOUSSA
Avocat, criminologue et anthropologue
Paris, France