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Centrafrique : Bangui, bloody Thursday...au moins 15 morts
V.M et Eve Malonga
BANGUI (LNC) — Un jour après, on en sait un peu plus sur le bilan de la sanglante journée du jeudi 29 octobre 2015.
Les quartiers de Fatima et Kpétènè dans le 6e arrondissement ainsi que celui de Kette Nguere ont été tout le long de cette funeste journée les objets d'une violence inouïe, digne d'une guerre civile.
Les bruits des armes ont retenti toute la journée, et plusieurs personnes ont perdu la vie par des balles perdues.
Il y a eu un va et vient de violences entre les quartiers du PK5 et de Fatima, où même sa paroisse fut prise à partie.
Des dizaines de maisons ont une fois de plus été incendiées à Fatima.
Selon le décompte de LNC, au moins 15 cadavres ont été déjà identifiées, quant aux blessés, nous sommes en attente des rapports des hôpitaux.
Les populations de ces quartiers, majoritairement ont fui vaille que vaille pour trouver refuge dans d'autres quartiers, et d'autres se sont dirigées vers Bimbo.
DECOUVERTE D'UN CHARNIER
Un charnier à ciel ouvert a été découvert auprès de l’Eglise EEB de Boulata.
Ce qui a contribué a attiser le feu des violences entre les protagonistes.
ALI DARASS CALME LE JEU
La veille le 28, à Bambari, dans un communiqué, le haut commandement de l’UPC, par la voix d'Ali Darass déclare déplorer l’attitude du gouvernement de Transition pour ne pas avoir su veiller à la sécurité de la délégation de l’UPC appelé à Bangui pour une concertation en faveur de la paix.
Ali Darass déclare également refuser toute action de représailles, mais réclame seulement le rapatriement des corps des délégués assassinés dans un délai de 24/48 heures.
A Bangui, Le ministre de la sécurité publique Saïd Panguindji est au four et au moulin :
« Les faits à l’origine de cette situation de tension, c’est l’assassinat de deux centrafricains de confession musulmane au niveau de Kéténgéré. La police est intervenue et a pu mettre à l’abri le troisième centrafricain. Mais il s’agit d’un mineur qui a été transféré à la DSPJ, la Direction de s services de police judiciaire, pour sa sécurité. En représailles, au niveau de Fatima, il y a eu une attaque dirigée contre la paroisse qui a été repoussée. Les maisons environnantes ont été incendiées »
ET PENDANT CE TEMPS LA....CSP FANFARONNE
Pour Catherine Samba-Panza, la transitoire du Palais de la Renaissance : "Tout va bien madame la marquise".
Au micro de la radio française RTL, elle y déclarait toute sa satisfaction....d'elle-même.
Osant même déclarer qu'en matière de sécurité, il y a eu de grands progrès de fait.
D'après elle, est est la maman la grande soeur, et que toute la population l'écoutait et l'adorait.
Plus autiste, irresponsable et inconsciente, on meurt !
© Octobre 2015 LNC - LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE
BANGUI (LNC) — Un jour après, on en sait un peu plus sur le bilan de la sanglante journée du jeudi 29 octobre 2015.
Les quartiers de Fatima et Kpétènè dans le 6e arrondissement ainsi que celui de Kette Nguere ont été tout le long de cette funeste journée les objets d'une violence inouïe, digne d'une guerre civile.
Les bruits des armes ont retenti toute la journée, et plusieurs personnes ont perdu la vie par des balles perdues.
Il y a eu un va et vient de violences entre les quartiers du PK5 et de Fatima, où même sa paroisse fut prise à partie.
Des dizaines de maisons ont une fois de plus été incendiées à Fatima.
Selon le décompte de LNC, au moins 15 cadavres ont été déjà identifiées, quant aux blessés, nous sommes en attente des rapports des hôpitaux.
Les populations de ces quartiers, majoritairement ont fui vaille que vaille pour trouver refuge dans d'autres quartiers, et d'autres se sont dirigées vers Bimbo.
DECOUVERTE D'UN CHARNIER
Un charnier à ciel ouvert a été découvert auprès de l’Eglise EEB de Boulata.
Ce qui a contribué a attiser le feu des violences entre les protagonistes.
ALI DARASS CALME LE JEU
La veille le 28, à Bambari, dans un communiqué, le haut commandement de l’UPC, par la voix d'Ali Darass déclare déplorer l’attitude du gouvernement de Transition pour ne pas avoir su veiller à la sécurité de la délégation de l’UPC appelé à Bangui pour une concertation en faveur de la paix.
Ali Darass déclare également refuser toute action de représailles, mais réclame seulement le rapatriement des corps des délégués assassinés dans un délai de 24/48 heures.
A Bangui, Le ministre de la sécurité publique Saïd Panguindji est au four et au moulin :
« Les faits à l’origine de cette situation de tension, c’est l’assassinat de deux centrafricains de confession musulmane au niveau de Kéténgéré. La police est intervenue et a pu mettre à l’abri le troisième centrafricain. Mais il s’agit d’un mineur qui a été transféré à la DSPJ, la Direction de s services de police judiciaire, pour sa sécurité. En représailles, au niveau de Fatima, il y a eu une attaque dirigée contre la paroisse qui a été repoussée. Les maisons environnantes ont été incendiées »
ET PENDANT CE TEMPS LA....CSP FANFARONNE
Pour Catherine Samba-Panza, la transitoire du Palais de la Renaissance : "Tout va bien madame la marquise".
Au micro de la radio française RTL, elle y déclarait toute sa satisfaction....d'elle-même.
Osant même déclarer qu'en matière de sécurité, il y a eu de grands progrès de fait.
D'après elle, est est la maman la grande soeur, et que toute la population l'écoutait et l'adorait.
Plus autiste, irresponsable et inconsciente, on meurt !
© Octobre 2015 LNC - LA NOUVELLE CENTRAFRIQUE
