Dans un pays comme la Centrafrique où tout besoin est prioritaire, où toutes les priorités se concurrencent entre elles, il faut avoir l’habilité d’esprit de parer aux plus urgentes. Il s’agit de prioriser celles qui doivent servir de fondation, de squelette/charpente pour pouvoir supporter les autres charges à venir. Il ne s’agit pas de jeter la pierre dans le jardin de quelqu’un, mais contribuer en attirant l’attention sur certaines dérives.
Reconsidérons la Centrafrique comme étant à son point zéro. Il est question de commencer depuis la fondation.
Je disais dans l’une de mes précédentes rubriques que, le moment d’après les foutues élections sera une période très sensible. Le président qui devrait être élu, qui est maintenant en poste, est la cheville ouvrière face à la responsabilité de ne pas construire un Etat au pied d’argile. Toutes les problématiques du développement socio économique du futur se construit et repose sur les actions posées maintenant qui est le point zéro de la Centrafrique. C’est pourquoi le Président de la République ne doit pas jouer ni sa carte personnelle ni clanique mais d’un collectif consensuel national pour déterminer les bonnes actions à mener pare que cela impact tout le mécanisme national.
Ce n’est pas une sinécure. Il s’agit de faire un choix cornélien car, c’est la survie de toute une Nation qui se trouve dans la fondation à construire. Ce n’est plus un problème d’élection, de soutien, j’en passe et des meilleures ! Que les observateurs comprennent l’angoisse, le ressentiment, la peur de tous à sonner l’alarme sur la dangerosité de certaines actions en cours, ceci à pour but d’éviter de retomber dans les mêmes traquenards du passé.
Mon infortune c’est qu’on ne peut pas bâtir un Etat solide avec les mêmes erreurs pour produire les mêmes effets. Mon infortune c’est le désordre organisé ou non, dans l’appareil de l’Etat qui ne prend pas en compte le retentissement de toutes les sonnettes d’alarme. Car il est plus sage de céder à la nécessiter que de résister inutilement. Cela veut dire en d’autre terme que, « l’esprit que veut avoir gâte toujours celui qu’on a ».
Mon infortune c’est de voir que le retour à la légalité constitutionnelle vendu comme fonds de commerce pour aller aux élections de tous les dangers ne résolvent pas le problème centrafricain. Tant bien même que la légalité fonctionnelle est là, mais les autorités ne fassent rien pour l’utiliser efficacement.
Ce que j’aurais souhaité voir graduellement mit en place dans un souci d’efficacité, de la consolidation d’une perspective du futur meilleur et non un bricolage ou encore aller très vite en besogne et de voir initier aussi une construction participative :
1. La concentration et l’ingéniosité : Le pouvoir en place ne doit pas s’éparpiller dans les actions inutiles/inefficaces/, ni aller trop vite en besogne au risque d’aggraver une situation assez pourrie et d’enterrer le pays qui est déjà au fonds du gouffre. Il doit faire montre d’ingéniosité pour sauver les meubles.
2. S’activer autours des trois grandes priorités : Le pouvoir en place doit se contenter à la reconstruction d’une fondation solide nécessaire à la poursuite de toute future action politique, économique et sociale des prochaines années. Pour ce fait, il faudrait retenir trois axes prioritaires, à savoir : a. La sécurité - b. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat - c. L’assainissement des Administrations, du fonctionnement de l’Etat, la consolidation de la justice et la lutte contre la corruption dans l’appareil de l’Etat, dans les administrations.
3. La concertation politique : Il faudrait une très grande concertation politique pour fixer les objectifs et le cap excluant les groupes armés.
4. L’union Nationale : L’union nationale passe obligatoirement après une concertation politique affichée, sincère, décousue de toute récupération et avide d’arrière politique malhonnête. Le Président de la République doit en ce moment de crise, enterrer son ego personnel et de tout son entourage pour lancer un appel officiel à toutes les composantes politiques et autres forces vives de la République ( excluant les groupes armés qui sont anticonstitutionnels et ennemis à abattre) ; Ceci ne doit pas être une lettre de soutien mais une planche de travail réfléchie, intelligente. Moins encore, il ne s’agit pas d’une union sacrée pour des consultations nocturnes de couloir et secrètes.
5. La révision de la constitution : Adapter la constitution à la réalité centrafricaine, à une vision objective.
6. Mettre en surbrillance LA CONTINUITÉ DE L’ETAT : Bien que le retard de développement de la RCA soit dû dans sa majeure partie à l’absence de la continuité de l’Etat, il est tant de faire asseoir cette notion dans la conscience tant politique que collective.
7. La Construction d’un Plan Marshal : Penser, réfléchir et construire un plan Marshal pour une vision globale afin de rattraper le retard, éviter le gaspillage et éternel recommencement. Un plan qui s’imposera à tous les prochains Présidents. Ceci ne sera possible que par une coercition constitutionnelle allant jusqu’à une destitution en cas de non respect.
Cette énumération n’est pas exhaustive et susceptible d’être complétées.
Jean Gualbert Togba
Reconsidérons la Centrafrique comme étant à son point zéro. Il est question de commencer depuis la fondation.
Je disais dans l’une de mes précédentes rubriques que, le moment d’après les foutues élections sera une période très sensible. Le président qui devrait être élu, qui est maintenant en poste, est la cheville ouvrière face à la responsabilité de ne pas construire un Etat au pied d’argile. Toutes les problématiques du développement socio économique du futur se construit et repose sur les actions posées maintenant qui est le point zéro de la Centrafrique. C’est pourquoi le Président de la République ne doit pas jouer ni sa carte personnelle ni clanique mais d’un collectif consensuel national pour déterminer les bonnes actions à mener pare que cela impact tout le mécanisme national.
Ce n’est pas une sinécure. Il s’agit de faire un choix cornélien car, c’est la survie de toute une Nation qui se trouve dans la fondation à construire. Ce n’est plus un problème d’élection, de soutien, j’en passe et des meilleures ! Que les observateurs comprennent l’angoisse, le ressentiment, la peur de tous à sonner l’alarme sur la dangerosité de certaines actions en cours, ceci à pour but d’éviter de retomber dans les mêmes traquenards du passé.
Mon infortune c’est qu’on ne peut pas bâtir un Etat solide avec les mêmes erreurs pour produire les mêmes effets. Mon infortune c’est le désordre organisé ou non, dans l’appareil de l’Etat qui ne prend pas en compte le retentissement de toutes les sonnettes d’alarme. Car il est plus sage de céder à la nécessiter que de résister inutilement. Cela veut dire en d’autre terme que, « l’esprit que veut avoir gâte toujours celui qu’on a ».
Mon infortune c’est de voir que le retour à la légalité constitutionnelle vendu comme fonds de commerce pour aller aux élections de tous les dangers ne résolvent pas le problème centrafricain. Tant bien même que la légalité fonctionnelle est là, mais les autorités ne fassent rien pour l’utiliser efficacement.
Ce que j’aurais souhaité voir graduellement mit en place dans un souci d’efficacité, de la consolidation d’une perspective du futur meilleur et non un bricolage ou encore aller très vite en besogne et de voir initier aussi une construction participative :
1. La concentration et l’ingéniosité : Le pouvoir en place ne doit pas s’éparpiller dans les actions inutiles/inefficaces/, ni aller trop vite en besogne au risque d’aggraver une situation assez pourrie et d’enterrer le pays qui est déjà au fonds du gouffre. Il doit faire montre d’ingéniosité pour sauver les meubles.
2. S’activer autours des trois grandes priorités : Le pouvoir en place doit se contenter à la reconstruction d’une fondation solide nécessaire à la poursuite de toute future action politique, économique et sociale des prochaines années. Pour ce fait, il faudrait retenir trois axes prioritaires, à savoir : a. La sécurité - b. Le rétablissement de l’autorité de l’Etat - c. L’assainissement des Administrations, du fonctionnement de l’Etat, la consolidation de la justice et la lutte contre la corruption dans l’appareil de l’Etat, dans les administrations.
3. La concertation politique : Il faudrait une très grande concertation politique pour fixer les objectifs et le cap excluant les groupes armés.
4. L’union Nationale : L’union nationale passe obligatoirement après une concertation politique affichée, sincère, décousue de toute récupération et avide d’arrière politique malhonnête. Le Président de la République doit en ce moment de crise, enterrer son ego personnel et de tout son entourage pour lancer un appel officiel à toutes les composantes politiques et autres forces vives de la République ( excluant les groupes armés qui sont anticonstitutionnels et ennemis à abattre) ; Ceci ne doit pas être une lettre de soutien mais une planche de travail réfléchie, intelligente. Moins encore, il ne s’agit pas d’une union sacrée pour des consultations nocturnes de couloir et secrètes.
5. La révision de la constitution : Adapter la constitution à la réalité centrafricaine, à une vision objective.
6. Mettre en surbrillance LA CONTINUITÉ DE L’ETAT : Bien que le retard de développement de la RCA soit dû dans sa majeure partie à l’absence de la continuité de l’Etat, il est tant de faire asseoir cette notion dans la conscience tant politique que collective.
7. La Construction d’un Plan Marshal : Penser, réfléchir et construire un plan Marshal pour une vision globale afin de rattraper le retard, éviter le gaspillage et éternel recommencement. Un plan qui s’imposera à tous les prochains Présidents. Ceci ne sera possible que par une coercition constitutionnelle allant jusqu’à une destitution en cas de non respect.
Cette énumération n’est pas exhaustive et susceptible d’être complétées.
Jean Gualbert Togba