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L’UA qui constitue la seule organisation panafricaine capable de garantir la souveraineté et l’intangibilité des frontières des nations africaines indépendantes, est interpellée à étendre ses compétences au delà de ses conseils dont celui de paix et de sécurité et, se faire un devoir de responsabilité pour veiller sur l’état de la liberté, de la démocratie et de la bonne gouvernance au nom du droit d’ingérence de compétence universelle en Centrafrique .Ce qui se passe en Centrafrique actuellement n’est pas d’une simple intention car, le cap a été franchit, les actes et les faits relevés sont des preuves suffisantes pour susciter un changement d’un régime et, une alternance au pouvoir. De tous les régimes qui se sont succédés en Centrafrique, le régime des voyous au pouvoir depuis 10 mois est celui qui a battu le record de l’anarchie, de médiocrité, des pillages des deniers publics, de la corruption, du clientélisme, de népotisme, de clanisme, de tribalisme, de l’incivisme.
Le régime seleka ne s’est empêché de faire montre de son savoir-faire en matière de gabegie, des détournements et, de son réarment d’un arsenal de guerre.
Malgré l’embargo imposée par les nations-Unies, DJOTIDJI continue de s’approvisionner en arme via le Tchad et le Soudan c’est pourquoi nous interpellons les autorités Françaises à faire appliquée par la force les résolutions 2127.
Le régime seleka ne s’est empêché de faire montre de son savoir-faire en matière de gabegie, des détournements et, de son réarment d’un arsenal de guerre.
Malgré l’embargo imposée par les nations-Unies, DJOTIDJI continue de s’approvisionner en arme via le Tchad et le Soudan c’est pourquoi nous interpellons les autorités Françaises à faire appliquée par la force les résolutions 2127.
Le bilan de la gestion d’un Etat doit s’établir sur la base de tous les paramètres nationaux et internationaux, les flux entrants et les flux sortants. Les Centrafricains ne doivent pas se laisser abuser, duper par des bilans fantaisistes et erronés sous le régime d’association des bandes de voyous appelée seleka. Qu’ils ne se fassent pas surprendre car, la véritable heure du bilan du régime seleka en place surviendra lorsqu’on leur apprendra que le Responsable de la Transition et ses proches possèdent plus de 10 milliards de dollars en liquidités et en biens mobiliers et immobiliers au bout de 10 mois de pouvoir . Il ne fait dans l’ombre d’aucun doute ! Le pillage de l’Etat et les détournements des biens publics doublés de la corruption, du clientélisme politique et de la concussion dans un environnement de non droit, répressif, de « démocratie clé en mains » sont des réalités vécus dans le quotidien des Centrafricains . Les diasporas Centrafricaines doivent juger la situation en regardant au tour d’eux, les Centrafricains vivant sur le sol national sont interpellés à prendre conscience en laissant un regard de critique citoyen sur leur environnement, tout expert ou coopérant international honnête et de bonne foi doit de dire la vérité et la raison sur la mauvaise gestion des choses publiques sous le régime sanguinaire de la seleka. Le souverain Michel Djotodia et ses commis mènent la Centrafrique et les Centrafricains dans l’obscurantisme, l’aliénation, le paganisme et la pagaille, le désarroi. Le devoir d’un Etat responsable au nom des principes et valeurs moraux est d’informer, d’éduquer, de former, de soigner, de nourrir, de loger, de vêtir son peuple les mots du PERE fondateur Barthelemy BOGANDA. Tous les principes universels, les chartes, les conventions et, les déclarations de l’UN, de l’UA, des organisations internationales nous rappellent à bien d’égards sur des mauvais traitements infligés à un peuple, sur les dérives dictatoriales du responsable de la Transition Centrafricaine le vampire et sanguinaire DJOTIDJI. La Centrafrique est belle et bien un îlot ou une République déconnecté de ce monde du 21e siècle vue les atrocités, les tueries, enlèvements et humiliations infligées à son peuple. Des violations des textes de lois de la République et, des règles et principes universels de la démocratie sont devenus le mode de fonctionnement sous le régime seleka de DJOTIDJI mais quel amalgame ? Djotodia doit rendre le tablier sans condition et immédiat.
Simon- Koitoua
Simon- Koitoua