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ANALYSE

Centrafrique : Eclairage sur l'imbroglio des forces armées nationales


- 12 Mars 2014



Par Rodrigue, Joseph Prudence MAYTE

Rodrigue Joseph Prudence MAYTE.
Rodrigue Joseph Prudence MAYTE.
Manifestement, la remise en selle des forces armées centrafricaines défraie la chronique des quotidiens de Bangui depuis un certain temps. Bien que la  présidente de la transition ait décidé que les forces armées centrafricaines reprennent leurs activités régaliennes,il n'en demeure pas moins que plusieurs supputations remettent en cause cette décision dans sa phase pratique.A force que les forces armées  centrafricaines ne soient pas encore  déployées sur le terrain, plusieurs voix s’élèvent parmi les militaires pour contester  cette situation de fait. Une source concordante rapporte qu'il y' a une voix dissonante entre le ministère en charge de la défense, l'état major et les conseillers militaires de la présidente Catherine Samba Panza sur la reprise réelle des forces armées centrafricaines.
 
Puisque chaque entité voit encore minuit à sa porte, alors elle s'en prend à cœur pour alimenter les élucubrations sur la remise en selle des forces armées centrafricains.Déjà, l'origine de la décadence des forces de défenses nationales divise profondément toute la classe politique centrafricaine.Seulement, il faut admettre qu'il y' a eu plusieurs états généraux des armées en Centrafrique.Aussi, il serait souhaitable de reconnaître que l'armée nationale a été victime de  plusieurs crises corporatistes qui se sont soldées par des mutineries.En plus, l'armée a été détraquée par l' échelonnement des grades qui s’effectuait   au faciès et  à travers un lien de consanguinité. A vrai dire, les causes endogènes et exogènes de la dépravation des forces armées nationales sont multiples.
 
Au demeurant, ces causes constituent de nos jours le panier à crabe qui alimente davantage l'attentisme des  autorités de Bangui sur la reprise d'activités des forces armées centrafricaines.Il est fort probable que les officiers supérieurs qui étaient jadis victimes d'un fourmillement de système durant les précédents régimes puissent développement à l'heure actuelle des stratégies d'exclusions...A fortiori, il serait convenable que la présidente de la transition accélère la reprise d'activités des forces armées centrafricaines.Une reprise qui passera certainement par un renforcement de capacité de toutes les forces de défenses  sur les principes de la citoyenneté. Même si les forces étrangères arrivent à meubler le vide en matière de sécurité, il est fort important que l'armée nationale soit mise à contribution.
 
Rodrigue, Joseph Prudence MAYTE
Chroniqueur,Polémiste,
mayterodrigue@yahoo.fr
France, Vitré



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