Jean-Gualbert Togba.
Centrafrique, les lambeaux d’une démocratie des pauvres au mépris des institutions internationales fricotant avec un délinquant institutionnel notoire ?
Quelle mascarade ?
Sous les décombres de la Centrafricaine gis un pouvoir politique hybride à l’image de l’homme faible du pouvoir à Bangui dont les caractéristiques explosives sont à l’image d’une bombe à défragmentation. Un pouvoir qui n’a ni tête ni queue entre les mains d’un hors la loi institutionnelle qu’on peut aisément sans langue de bois appeler un délinquant institutionnel. Un démolisseur de ce qui peut s’apparenter encore à une démocratie, mais des pauvres. Une démocratie dans laquelle la force des armes est la mode principale d’expression. Là où la constitution peut être mise en quarantaine par un hors la loi qui s’autoproclame président, qui prête serment comme président ! Ou dans laquelle le peuple est méprisé et les grandes décisions de sa destinée sont l’œuvre de l’extérieur. Mieux encore, là où on confection un fourre tout appelé Conseil National des « TE KWE », ceux qui ne s’intéressent qu’à la pourriture et des déchets en putréfaction. Enfin là où le mode de gouvernance est la mendicité : « ON COMPTE SUR LES PAYS AMIS… »
A force de décrier l’autisme de Bozizé, tous les acteurs ouvrant en Centrafrique sont touchés par le syndrome des troubles du spectre autistique : De la communauté internationale, aux suppôts hommes politiques centrafricains en passant par les enturbannés
Pour être objectif, depuis le sot coup d’Etat idiot du 24 aout, toute la Nation centrafricaine est non seulement dans le caca mais a le pied en plein dans le mile. Le pays renifle la merde dans le nez. Noyée jusqu’au cou, trompée jusqu’aux os, la Centrafrique est non seulement confrontée à la merde mais elle marche dans la crotte d’un délinquant institutionnel. Le chef rebelle Ndjotodia a entrainé le pays dans le gouffre et l’a mis dans un état de putréfaction avancée, une décomposition qui commence à devenir toxique.
De prime abord, tout porte à penser et à croire que le business de la rébellion, le raccourci par excellence des canards boiteux, ceux qui s’identifient à la MEDIOCRATIE et qui détestent la MERITOCRATIE, ceux qui tirent la RCA vers le bas pour sucer son sang comme les vampires et les démons de minuit, ceux qui entrent en politique par la petite porte en fermant la grande porte au nez des autres, ce business ne s’est jamais aussi bien porté et a encore de très beaux jours devant lui.
Il n’est pas de trop de penser que la démocratie et la justice taillées sur mesure pour les « pays pauvres » a permis aux malfrats de s’emparer la commande de la République Centrafrique, un pays réglé comme une horloge Suisse aux rythmes des coups d’Etat, de la mutinerie et de la rébellion à répétition. Ceci trouve une partie de l’explication dans la légèreté et la mauvaise conduite de la politique étrangère de la communauté internationale dans la sous régionale, laxiste dans la gestion des crises successives politico-militaires centrafricaines, laquelle octroie des privilèges faramineux aux différents chefs rebelles à travers des traités, des accords de paix etc, rédigés depuis l’extérieur par des non centrafricains qui n’ont aucune visibilité sur la réalité profonde des crises. Des arrangements faits dans le dos des centrafricains au détriment de la justice et d’une paix véritable, en passant l’éponge sur les exactions que ses mêmes délinquants ont commis sur les populations civiles durant l’exercice de leur business.
Résultat in fine : Les batraciens et tous les amphibiens, les mollusques et tous les invertébrés de leur genre se sentent pousser les ailes. La rébellion est devenue un raccourci pour s’enrichir et faire `une place en politique. Que dire ?
L’issue normale pour une sortie de cette crise se devait être politique et nous reconnaissons que la défection des pseudos hommes politiques centrafricains a octroyé le droit d’ingérence aux institutions et aux organisations internationales de traiter le peuple centrafricain comme des primitifs. Tandis que le Mali a tiré son épingle du jeu en bénéficiant d’un traitement approprié par une intervention musclée pour le rétablissement de l’ordre public perturbé par des enturbannées islamistes, la Centrafrique est laissée pour compte parce que de l’intérieur l’appareil politique est rouillé, caduque, il est co-auteur du coup d’Etat au coté des rebelles de la Séléka qui ont éjecté Bozizé le 24 mars du fauteuil présidentiel. Un appareil qui nécessite un déboulonnage ou au pire un tronçonnage pour le desceller de son socle mais dure dure, tellement enrouillé il s’agrippe contre vents et marée. Une complicité contre productive mais féconde qui a donné naissance à des démons, les robots de la mort déversés dans le pays qui se battent contre les moulins à vent, ennemis qui n’existent que dans leur imaginaires pour assouvir leur soif sanguinaire.
Au Bal Masqué. Drapé d’un manteau en peau d’agneau, il n’aurait pas fallu attendre la fin du bal masqué pour découvrir qui se cachait derrière le masque de gros bébé hollandais. Un chef rebelle hors pair dans sa catégorie qui ne figurait pas dans le répertoire du pays. Un croisement hétéroclite d’espèce bizarroïde, dotée d’un instinct grégaire d’éradiquer le christianisme dans un pays à 90% chrétien. L’air devient suffocant et irrespirable à cause de sa putréfaction, le dévergondage de l’esprit allié au culte de la haine diffusée largement au sein de la population musulmane et des pro-Séléka d’une part, et d’autre part la haine et le soif d’auto-vengeance d’une population exacerbée et humiliée et qui ne croit plus en la justice de ce pays. Une justice entre les mains d’un délinquant au détriment du peuple rend impossible et drape le lit d’une probable guerre civile.
Est-il concevable de responsabiliser un délinquant notoire qui a armé des bandits de grand chemin, des détraqués mentaux, des dangereux criminels évadés des prisons se retrouvant dans la rébellion Séléka, de faire le gendarme et d’œuvrer pour le retour à la sécurité ? De responsabiliser quelqu’un qui a conçu et mis en œuvre un plan génocidaire pour le retour à la normale quand on sait que la rébellion Séléka est le fruit de l’invention de Ndjotodia, Séléka commet les exactions pour le compte de Ndjotodia et par analogie Séléka se fond dans Ndjotodia. Cette volonté délibérée de ne pas limoger Ndjotodia et sa bande est un déni de justice de toute la communauté internationale au mépris du peuple centrafricain. L’hypocrisie est à son comble.
On peut aisément comprendre que le maintien de Ndjotodia et de toute sa bande de malfrats est un acquiescement tacite de la communauté internationale pour qu’il achève leur plan génocidaire. De quels auteurs des exactions la communauté internationale s’acharne à réclamer des sanctions ? quand on sait que le principal responsable des exactions est Ndjotodia suivi de ses acolytes. Pourquoi ? Je pars du fait que Séléka n’a pas une personnalité juridiquement. C’est un groupe de malfrats armés illégalement constitués. Séléka est enregistrée nulle part ailleurs et donc n’est pas reconnue entant qu’un groupement de personnes. Les éléments qui la composent ne sont pas identifiables, aucun élément n’a de matricule et de se fait est volatile, peut disparaitre du jour au lendemain. Se sont des prestataires de service qui exécutent un contrat. Il y a un donneur d’ordre qui a élaboré un cahier de charge des exactions et de toutes les taches à accomplir en la personne de Ndjotodia. Pourquoi MBEMBA se retrouve à la CPI alors qu’il n’a pas mis pied à Bangui au moment des faits ? Tout simplement parce qu’il est le donneur d’ordre et responsable de ses éléments armés et commandés pour une mission précise : perpétrer des exactions en Centrafrique. Le premier responsable est Ndjotodia suivi de Neri alias Massi, Dafrane, Nouredine, Gazambeti, Ziguele, Tchagai, Boli Ngoumba, Moskit, la liste n’est pas exhaustive. La première étape à un début de normalisation est LA MISE AUX ARRETS DE NDJOTODIA ET DE SA BANDE. A partir de là, nous pouvons parler du début de la transition.
Quelle portée juridique peut avoir un mandat d’arrêt international émis par un Etat fantoche ?
Caduque et nulle quand on sait que le mandat d’arrêt émane des délinquants institutionnels vers d’autres délinquants comme eux ? La charité bien ordonnée doit commencer par les enturbannés et il serait logique de se lancer d’abord le mandat d’arrêt et s’en suivra celui de Bozizé. Ce dernier n’est pas exempt de poursuite et doit répondre des actes qui lui sont reprochés durant ses mandats à la tète de l’Etat centrafricain. Seulement, Ndjotodia et sa bande sont très mal placés pour prendre une telle initiative qui ne va nullement les dédouaner de leur propre crime contre l’humanité. Je ne serais pas surpris de voir l’effet boomerang, un retour de flamme aux apprentis sorciers bien que mérité.
L’une des conséquences attendue de l’échec du chef rebelle dans sa prestation macabreuse est le réveil d’un autre handicapé politique qui du haut de ses béquilles le tenant à peine debout s’agite dans les ténèbres de la honte. Cette scène pathétique que nous offrent les deux mollusques est le début d’explication à la succession des pourris à la tête de l’Etat centrafricain. Si Bozizé ose briser le silence et s’agite pour reprendre son « business familial », c’est parce qu’il a observé qu’en fait son ravisseur est la catastrophe de tous. Lui que le chef rebelle traitait de tous les noms d’oiseau, se voit pousser les ailes face à la prestation catastrophique de son rival le chef rebelle. Si au contraire le chef rebelle avait mis la barre haute, son mentor, Bozizé ne serait pas permis. Tel est l’épilogue de l’enchainement de la médiocrité des présidents centrafricains. Le seul rempart pour juguler les aventuriers politiques seraient que Centrafrique puisse se doter les moyens de choisir un président capable de hisser le niveau de la politique centrafricaine.
Est-ce trop de demander à la communauté internationale de sortir de son hypocrisie, de stopper la langue de bois et de designer les véritables responsables à isoler ou mettre hors d’état de nuire, Ndjotodia et sa bande pour le crime contre la Nation et contre l’humanité, seuls responsables de la déliquescence du pays. Ceci serait un signal fort lancé aux futurs mouvements de rébellion, aux apprentis chefs de guerre, une fois que le pays retrouvera sa quiétude et aussi, un début de réponse à l’impunité dans cette république sans repère.
Cette rupture avec le désordre concerne dans le même ordre d’idée LES GROUPES POLITICO-MILTAIRES ARMEES ET NON ARMEES qui n’ont pas le droit d’exister dans la République et doivent être dissouts sans condition et déclarés non conformes aux lois de la République et leurs responsables poursuivis. Le fait que ses groupes siègent dans une structure démocratique, aujourd’hui appelée CNT et demain le parlement est un non sens et une reconnaissance officielle des activités de la délinquance institutionnelle et un encouragement à la propagation des groupes armés contre la République.
Autant légaliser l’activité de la rébellion armée au cas où aucune mesure coercitive n’est envisagée contre Ndjotodia et tout son staff des barbares…
Quelle mascarade ?
Sous les décombres de la Centrafricaine gis un pouvoir politique hybride à l’image de l’homme faible du pouvoir à Bangui dont les caractéristiques explosives sont à l’image d’une bombe à défragmentation. Un pouvoir qui n’a ni tête ni queue entre les mains d’un hors la loi institutionnelle qu’on peut aisément sans langue de bois appeler un délinquant institutionnel. Un démolisseur de ce qui peut s’apparenter encore à une démocratie, mais des pauvres. Une démocratie dans laquelle la force des armes est la mode principale d’expression. Là où la constitution peut être mise en quarantaine par un hors la loi qui s’autoproclame président, qui prête serment comme président ! Ou dans laquelle le peuple est méprisé et les grandes décisions de sa destinée sont l’œuvre de l’extérieur. Mieux encore, là où on confection un fourre tout appelé Conseil National des « TE KWE », ceux qui ne s’intéressent qu’à la pourriture et des déchets en putréfaction. Enfin là où le mode de gouvernance est la mendicité : « ON COMPTE SUR LES PAYS AMIS… »
A force de décrier l’autisme de Bozizé, tous les acteurs ouvrant en Centrafrique sont touchés par le syndrome des troubles du spectre autistique : De la communauté internationale, aux suppôts hommes politiques centrafricains en passant par les enturbannés
Pour être objectif, depuis le sot coup d’Etat idiot du 24 aout, toute la Nation centrafricaine est non seulement dans le caca mais a le pied en plein dans le mile. Le pays renifle la merde dans le nez. Noyée jusqu’au cou, trompée jusqu’aux os, la Centrafrique est non seulement confrontée à la merde mais elle marche dans la crotte d’un délinquant institutionnel. Le chef rebelle Ndjotodia a entrainé le pays dans le gouffre et l’a mis dans un état de putréfaction avancée, une décomposition qui commence à devenir toxique.
De prime abord, tout porte à penser et à croire que le business de la rébellion, le raccourci par excellence des canards boiteux, ceux qui s’identifient à la MEDIOCRATIE et qui détestent la MERITOCRATIE, ceux qui tirent la RCA vers le bas pour sucer son sang comme les vampires et les démons de minuit, ceux qui entrent en politique par la petite porte en fermant la grande porte au nez des autres, ce business ne s’est jamais aussi bien porté et a encore de très beaux jours devant lui.
Il n’est pas de trop de penser que la démocratie et la justice taillées sur mesure pour les « pays pauvres » a permis aux malfrats de s’emparer la commande de la République Centrafrique, un pays réglé comme une horloge Suisse aux rythmes des coups d’Etat, de la mutinerie et de la rébellion à répétition. Ceci trouve une partie de l’explication dans la légèreté et la mauvaise conduite de la politique étrangère de la communauté internationale dans la sous régionale, laxiste dans la gestion des crises successives politico-militaires centrafricaines, laquelle octroie des privilèges faramineux aux différents chefs rebelles à travers des traités, des accords de paix etc, rédigés depuis l’extérieur par des non centrafricains qui n’ont aucune visibilité sur la réalité profonde des crises. Des arrangements faits dans le dos des centrafricains au détriment de la justice et d’une paix véritable, en passant l’éponge sur les exactions que ses mêmes délinquants ont commis sur les populations civiles durant l’exercice de leur business.
Résultat in fine : Les batraciens et tous les amphibiens, les mollusques et tous les invertébrés de leur genre se sentent pousser les ailes. La rébellion est devenue un raccourci pour s’enrichir et faire `une place en politique. Que dire ?
L’issue normale pour une sortie de cette crise se devait être politique et nous reconnaissons que la défection des pseudos hommes politiques centrafricains a octroyé le droit d’ingérence aux institutions et aux organisations internationales de traiter le peuple centrafricain comme des primitifs. Tandis que le Mali a tiré son épingle du jeu en bénéficiant d’un traitement approprié par une intervention musclée pour le rétablissement de l’ordre public perturbé par des enturbannées islamistes, la Centrafrique est laissée pour compte parce que de l’intérieur l’appareil politique est rouillé, caduque, il est co-auteur du coup d’Etat au coté des rebelles de la Séléka qui ont éjecté Bozizé le 24 mars du fauteuil présidentiel. Un appareil qui nécessite un déboulonnage ou au pire un tronçonnage pour le desceller de son socle mais dure dure, tellement enrouillé il s’agrippe contre vents et marée. Une complicité contre productive mais féconde qui a donné naissance à des démons, les robots de la mort déversés dans le pays qui se battent contre les moulins à vent, ennemis qui n’existent que dans leur imaginaires pour assouvir leur soif sanguinaire.
Au Bal Masqué. Drapé d’un manteau en peau d’agneau, il n’aurait pas fallu attendre la fin du bal masqué pour découvrir qui se cachait derrière le masque de gros bébé hollandais. Un chef rebelle hors pair dans sa catégorie qui ne figurait pas dans le répertoire du pays. Un croisement hétéroclite d’espèce bizarroïde, dotée d’un instinct grégaire d’éradiquer le christianisme dans un pays à 90% chrétien. L’air devient suffocant et irrespirable à cause de sa putréfaction, le dévergondage de l’esprit allié au culte de la haine diffusée largement au sein de la population musulmane et des pro-Séléka d’une part, et d’autre part la haine et le soif d’auto-vengeance d’une population exacerbée et humiliée et qui ne croit plus en la justice de ce pays. Une justice entre les mains d’un délinquant au détriment du peuple rend impossible et drape le lit d’une probable guerre civile.
Est-il concevable de responsabiliser un délinquant notoire qui a armé des bandits de grand chemin, des détraqués mentaux, des dangereux criminels évadés des prisons se retrouvant dans la rébellion Séléka, de faire le gendarme et d’œuvrer pour le retour à la sécurité ? De responsabiliser quelqu’un qui a conçu et mis en œuvre un plan génocidaire pour le retour à la normale quand on sait que la rébellion Séléka est le fruit de l’invention de Ndjotodia, Séléka commet les exactions pour le compte de Ndjotodia et par analogie Séléka se fond dans Ndjotodia. Cette volonté délibérée de ne pas limoger Ndjotodia et sa bande est un déni de justice de toute la communauté internationale au mépris du peuple centrafricain. L’hypocrisie est à son comble.
On peut aisément comprendre que le maintien de Ndjotodia et de toute sa bande de malfrats est un acquiescement tacite de la communauté internationale pour qu’il achève leur plan génocidaire. De quels auteurs des exactions la communauté internationale s’acharne à réclamer des sanctions ? quand on sait que le principal responsable des exactions est Ndjotodia suivi de ses acolytes. Pourquoi ? Je pars du fait que Séléka n’a pas une personnalité juridiquement. C’est un groupe de malfrats armés illégalement constitués. Séléka est enregistrée nulle part ailleurs et donc n’est pas reconnue entant qu’un groupement de personnes. Les éléments qui la composent ne sont pas identifiables, aucun élément n’a de matricule et de se fait est volatile, peut disparaitre du jour au lendemain. Se sont des prestataires de service qui exécutent un contrat. Il y a un donneur d’ordre qui a élaboré un cahier de charge des exactions et de toutes les taches à accomplir en la personne de Ndjotodia. Pourquoi MBEMBA se retrouve à la CPI alors qu’il n’a pas mis pied à Bangui au moment des faits ? Tout simplement parce qu’il est le donneur d’ordre et responsable de ses éléments armés et commandés pour une mission précise : perpétrer des exactions en Centrafrique. Le premier responsable est Ndjotodia suivi de Neri alias Massi, Dafrane, Nouredine, Gazambeti, Ziguele, Tchagai, Boli Ngoumba, Moskit, la liste n’est pas exhaustive. La première étape à un début de normalisation est LA MISE AUX ARRETS DE NDJOTODIA ET DE SA BANDE. A partir de là, nous pouvons parler du début de la transition.
Quelle portée juridique peut avoir un mandat d’arrêt international émis par un Etat fantoche ?
Caduque et nulle quand on sait que le mandat d’arrêt émane des délinquants institutionnels vers d’autres délinquants comme eux ? La charité bien ordonnée doit commencer par les enturbannés et il serait logique de se lancer d’abord le mandat d’arrêt et s’en suivra celui de Bozizé. Ce dernier n’est pas exempt de poursuite et doit répondre des actes qui lui sont reprochés durant ses mandats à la tète de l’Etat centrafricain. Seulement, Ndjotodia et sa bande sont très mal placés pour prendre une telle initiative qui ne va nullement les dédouaner de leur propre crime contre l’humanité. Je ne serais pas surpris de voir l’effet boomerang, un retour de flamme aux apprentis sorciers bien que mérité.
L’une des conséquences attendue de l’échec du chef rebelle dans sa prestation macabreuse est le réveil d’un autre handicapé politique qui du haut de ses béquilles le tenant à peine debout s’agite dans les ténèbres de la honte. Cette scène pathétique que nous offrent les deux mollusques est le début d’explication à la succession des pourris à la tête de l’Etat centrafricain. Si Bozizé ose briser le silence et s’agite pour reprendre son « business familial », c’est parce qu’il a observé qu’en fait son ravisseur est la catastrophe de tous. Lui que le chef rebelle traitait de tous les noms d’oiseau, se voit pousser les ailes face à la prestation catastrophique de son rival le chef rebelle. Si au contraire le chef rebelle avait mis la barre haute, son mentor, Bozizé ne serait pas permis. Tel est l’épilogue de l’enchainement de la médiocrité des présidents centrafricains. Le seul rempart pour juguler les aventuriers politiques seraient que Centrafrique puisse se doter les moyens de choisir un président capable de hisser le niveau de la politique centrafricaine.
Est-ce trop de demander à la communauté internationale de sortir de son hypocrisie, de stopper la langue de bois et de designer les véritables responsables à isoler ou mettre hors d’état de nuire, Ndjotodia et sa bande pour le crime contre la Nation et contre l’humanité, seuls responsables de la déliquescence du pays. Ceci serait un signal fort lancé aux futurs mouvements de rébellion, aux apprentis chefs de guerre, une fois que le pays retrouvera sa quiétude et aussi, un début de réponse à l’impunité dans cette république sans repère.
Cette rupture avec le désordre concerne dans le même ordre d’idée LES GROUPES POLITICO-MILTAIRES ARMEES ET NON ARMEES qui n’ont pas le droit d’exister dans la République et doivent être dissouts sans condition et déclarés non conformes aux lois de la République et leurs responsables poursuivis. Le fait que ses groupes siègent dans une structure démocratique, aujourd’hui appelée CNT et demain le parlement est un non sens et une reconnaissance officielle des activités de la délinquance institutionnelle et un encouragement à la propagation des groupes armés contre la République.
Autant légaliser l’activité de la rébellion armée au cas où aucune mesure coercitive n’est envisagée contre Ndjotodia et tout son staff des barbares…
Jean-Gualbert Togba