Par MBOLI DALOUWA Aubin.
Martin Zigélé, Ancien premier ministre, et Président du Mouvement de Libération du peuple Centrafricain (MLPC) ici ce dimanche à Cotonou (ph S, koaci.com)
Dans une prétendue « tribune libre » intitulée « Pourquoi Martin Ziguélé ne peut être élu Président de la Centrafrique ? », et datée du 15 juin 2014 sur le journal en ligne Alwihda, Dame Chantal Nganafei s’est livrée à des attaques ad hominem dirigées contre Martin Ziguélé, Président du MLPC. Il est clair que les propos de Dame Nganafei ne sont que la manifestation d’un énième acharnement, d’une jalousie morbide et d’une haine de Caïn à l’encontre de Martin Ziguélé.
Alors que le contexte sociopolitique actuel de la République Centrafricaine impose à tous de s’investir pleinement dans le sens de l’apaisement, de la recherche de la paix et de la réconciliation nationale comme le fait si bien Martin Ziguélé, il est malheureux de constater que certains fils du pays, ennemis de la paix, choisissent plutôt d’attiser la haine et la division à l’instar de Chantal Nganafei.
L’opinion tant nationale qu’internationale sait que le MLPC n’a pas encore désigné et investi son candidat à la future présidentielle censée mettre un terme à l’actuelle transition. Tout le monde sait que Martin Ziguélé, Président du MLPC, n’a jamais déclaré sa candidature en interne, contrairement aux politiciens et démocrates de la 25ème heure ou les démocrates soi-disant de la « nouvelle génération » n’ayant pour seul programme politique que le fait d’être jeune. Il est donc clair que le MLPC reste uniquement préoccupé par la situation nationale.
Puisque Dame Chantal Nganafei a axé sa tribune sur la prochaine élection présidentielle, il importe d’apporter quelques précisions. Si Dame Chantal Nganafei traite de la consistance de la candidature présidentielle de Martin Ziguélé, c’est qu’elle considère ce dernier comme un potentiel et redoutable candidat. Merci pour ce crédit politique accordé au Président du grand et invincible parti, le MLPC ; toutefois, cette candidature présidentielle relève exclusivement et statutairement de la compétence du Congrès du MLPC. Dame Chantal Nganafei semble ignorer que l’élection présidentielle en Centrafrique se fait au suffrage universel direct. Mises à part les instances compétentes en matière électorale, personne n’a le droit de disqualifier ou de qualifier un citoyen Centrafricain à une élection présidentielle.
Ce n’est pas une bande de malfrats et d’apprentis terroristes politiques qui pourra empêcher le peuple Centrafricain de réaliser son destin. Ce n’est pas un front commun des « démocrates de la 25ème heure » et des « démocrates de la nouvelle génération », en mal de popularité politique, aigris et jaloux qui, par des intoxications ou une conspiration criminelle dénommée « Tout sauf Ziguélé » (TSZ) qui empêchera Martin Ziguélé et le MLPC de conquérir démocratiquement le pouvoir. On le sait, on ne dit rien, et on attend en militants disciplinés.
Dame Chantal Nganafei accuse la communauté internationale, les autorités Françaises notamment Laurent Fabius, Ministre des Affaires Etrangères, et Charles Malinas, Ambassadeur de France à Bangui, allant jusqu’à les traiter de « gueux » et leur prêter l’intention de vouloir imposer Martin Ziguélé à la Présidence Centrafricaine. Cette irresponsabilité, cette méchanceté et cette ingratitude à l’égard de la communauté internationale venue à notre chevet, visent à saper tous les efforts de paix jusqu’ici consentis. Quelle audace !
Dame Chantal Nganafei est la seule à ignorer que le MLPC est le plus grand parti Centrafricain, le parti le plus structuré, le seul parti qui a accédé démocratiquement au pouvoir en 1993, et qui reste accroché, contre vents et marées, à ses valeurs démocratiques malgré les nombreux coups subis. Martin Ziguélé a été régulièrement désigné Président du MLPC, conforté ensuite par la justice Centrafricaine sous le régime du Président François Bozizé. Il est incontestable que le MLPC est le seul parti solidement implanté sur toute l’étendue du territoire nationale, et ne saurait être réduit en aucun cas à une Préfecture, comme le prétend Dame Chantal Nganafei.
Dame Chantal Nganafei reconnaît implicitement que Martin Ziguélé s’exprime régulièrement sur la situation nationale. Martin Ziguélé est sollicité par les médias nationaux et internationaux pour s’exprimer en Français tout comme en Anglais sur le Centrafrique, et il le fait très bien et rend fier le peuple Centrafricain. Ce n’est donc nullement un crime ou un délit de la part de Martin Ziguélé de répondre aux sollicitations des journalistes. On sait que certains hommes politiques et candidats sont jaloux. Mais Martin Ziguélé n’a jamais empêché qui que ce soit d’aller s’exprimer sur RFI, France 24, BBC, France info, France Culture, Europe 1 et autres.
A moins que Dame Chantal Nganafei veuille se substituer à la justice, on doit lui rappeler que les affaires Banyamulenge depuis 2002 et Séléka sont pendantes devant la Cour Pénale Internationale, les organisations internationales des Droits de l’Homme ainsi que la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme, et jamais Martin Ziguélé n’a été cité à comparaître ni même été soupçonné.
On prend acte de l’assassinat programmé de Martin Ziguélé par Dame Chantal Nganafei, les Antibalaka et les ex-Séléka. On prend aussi acte de la guerre déjà planifiée dans le pays en cas d’élection de Martin Ziguélé.
Dame Chantal Nganafei doit savoir qu’elle est démasquée et formellement identifiée avec ses complices cachés dont certains sont déjà des candidats déclarés. Cette bande en mal de notoriété politique est en train de concevoir de faux documents pour étayer leur plan de diabolisation du MLPC et de Martin Ziguélé dans l’optique de la prochaine élection. Le MLPC et Martin Ziguélé sont bien au courant et restent sereins, comme toujours. Le temps viendra où chacun récoltera ce qu’il aura semé.
MBOLI DALOUWA Aubin.